Howard Hall et Michele Hall pratiquent la plongée depuis près de trente ans. Experts et amoureux du monde des récifs coralliens, ils ont voulu, avec ce film documentaire, éveiller l'attention du public sur cet écosystème particulièrement riche, mais menacé et très fragile. En 1998, de nombreux récifs coralliens se sont éteints. Les scientifiques estiment qu'environ 16% des espèces de récifs ont disparues cette année-là. D'ici une quarantaine d'années, la totalité des récifs disparaîtront si rien n'est fait.
On estime que les récifs coralliens abritent environ 25 % des espèces marines recensées. La diversité de sa faune est-elle qu'elle pourrait rivaliser avec l'écosystème de la forêt tropical d'Amazonie.
La société Mac Gillivray Freeman Films, qui produit Récifs coralliens, est la seule au monde à produire et distribuer des films documentaires sur les écrans géants IMAX. Elle a notamment à son actif les documentaires Everest, qui a rapporté plus de 120 millions de dollars de recette; The Living sea et Les dauphins, qui a engrangé plus de 70 millions de dollars; ces deux derniers ayant été cités à l'Oscar du Meilleur documentaire.
Jean-Michel Cousteau, fils de Jacques-Yves Cousteau, a participé à l'aventure, à la fois comme consultant, mais aussi en intervenant directement dans le film.
Le film a été tourné dans les profondeurs de la célèbre Grande barrière de corail australienne; à Tahiti (Polynésie française), ainsi qu'au large des îles Fidji.
Cinq nouvelles espèces de poissons ont été découvertes durant les prises de vues du film.
Récifs coralliens a remporté un Film Achievment Award décerné par la Giant Screen Theater Association, en 2003.
Sorti en 2003 sur les écrans américains, Récif coralliens a rapporté plus de 25 millions de dollars.