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Un visiteur
4,0
Publiée le 7 mai 2007
Magnifique prestation de Jhonny depp que je n'aurais jamais imaginée dans ce genre de rôle. Histoire sans grande intêret, mais c'est plutôt la facette philosophique et morale qu'il faut retenir de ce film car il montre bien que le bonheur est inaccessible, même si la personne qu'il le recherche met tout en oeuvre pour y arriver. Rochester parait heureux de l'extèrieur, on dirait qu'il profite bien de sa vie...Mais à l'interieur c'est tout l'inverse, il s'autodetruit moralement et physiquement. D'un côté on peut observer qu'il n'est pas vraiment heureux, son air sarcastique lui donne un aspect de diable qui rit du malheur des autres ainsi que du sien. L'alcool et le libertinage lui permettent rapidement d'être gravement malade (sida) maladie qui est alors mal connue à cette époque. Bref il sombre dans la tristesse qui lui était destinée.
Les critiques ont été particulièrement assassines avec Rochester, le dernier des libertins. Certes, cest vrai que le scénario reste bancal et confus, avec des longueurs et certaines scènes qui auraient sûrement pu être supprimées au montage mais le film n'est pas totalement de mauvaise qualité non plus : il faut saluer la mise en scène de Laurence Dunmore (aux tonalités théâtrales - étant donné qu'il s'agit d'une adaptation de la pièce de théâtre The Libertine -) qui retranscrit les sentiments du Comte de Rochester avec réalisme ainsi que la prestation dun Johnny Depp toujours aussi convaincant. Loin du chef-d'oeuvre, mais pas abject pour autant.
j'ai vu dernierement ce film en DVD, et je n'ai pas aimé du tout. Je l'ai regardé à cause de Johny Depp, mais le jeu des acteurs n'est pas à la hauteur de ce que j'avais espéré. Les costumes, le décors nous emmène bien à l'époque convenue, mais le dialogue des personnages (quasiment tous) nous renvoie a une énorme pièce de théatre, alors que l'on regarde un film !!! cherchez l'erreur...
bien sur il y a une piece de theatre dans le film, mais les dialogues font qu'on a l'impression d'etre au theatre et non au cinéma. Quand au libertinage, je trouve que ce n'est pas bien exploité, c'est trop soft pour pouvoir parler de libertinage.
malgres la presence de pointures dans le film, il ne vaut pas vraiment la peine d'etre vu
Perversion, Beuverie, Ascension du génie philosophique jusqu'à la déchéance inévitable, voilà les ingrédients de ce film...Sans oublier le tournage à l'américaine qui au fur et à mesure de l'avancement du film, endort le spectateur jusqu'à la perte tout aussi inévitable du fil de l'histoire...mais y en avait il une ? vous avez aimé cyrano de bergerac ? passez donc votre chemin.
magnifique! du théatre... folie d'un homme en son génie, allant jusqu'au bout de l'abject, descente en enfer volontaire d'un poète... Du théatre vivant, des lumières suggestives, un environnement vicié... à voir, à détester de toute sa chair...
Un OVNI! Sans morale, ni histoire propre ce film est simplement extraterrestre! Le scénario n'est pas bien lourd et l'histoire moins libertine que ce que les divagations de Rochester pourait le faire croire! Néanmoins, l'atmosphère glauque confine au poétique, les odieux personnages sont très attachants et la mise en scène présente des pointes de lyrisme! Deux étoiles donc, puisqu'il est très dur de se faire une opinion nette sur ce film!
Un film super Space, avec un fond musical vite fait relou. Johnny Depp est comme d'habitude superbe mais il n'y a que ça de bien. Le sujet du film aurait pu etre mieux traité et mieux réalisé. C'est dommage.
Ce film ne cède à auncun compromis, et respècte des choix artistiques profonds et courageux. On n'est si peu habitué à pareil traitement que le début du film en est presque rebutant. Mais petit à petit on se fait à ce grain aggressif, à cette luminosité faible, on trouvera même certaines scènes dans la brume finalement très esthétiques. Le rythme est assez lent. Le jeu des acteurs est remarquable. Le rôle de Depp est très riche, mais j'ai aussi noté la prestation de Malkovitch. Il en est de même du contenu que de l'image, pas de concession, l'angleterre est boueuse, sale, et l'époque passablement ennuyeuse. Un homme cherche sa propre philosophie de la vie dans cet univers, c'est Rochester. Le film trace sa décadence, et sa rédemption, sans là non plus s'attarder sur les sentiments. A noter outre d'excellents acteurs, une musique de Nyman très discrète et très bonne. Les dialogues sont recherchés, on est presque aissillis de bonnes répliques tout au long de ce film assez pessimiste et glauque qui s'adresse à un public averti et où la philisophie et le théâtre prennent le pas sur le libertinage.
Bien que le début soit assez étrange,au fur et à mesure que l'on avance dans l'intrigue on se sent transporté. A tel point qu'une fois fini on a envie de voir le flim une deuxième fois. Je recomande ce film à tout le monde car il est absolument génial et on y retrouve le sublime Johnny Depp au meilleur de sa forme !
Sur le papier, ça avait de la gueule : Johnny Depp en génie littéraire décadent : y'a bon. A l'écran, le rendu est plus proche d'un téléfilm historique tourné en DV pour France 3 que de Barry Lyndon (et c'est pas faute d'essayer, à grand renfort d'éclairage à la bougie). La photo est d'une laideur peu commune, les mouvements de caméra relèvent du n'importe quoi le plus absolu et les acteurs surjouent éhontément, pas aidés par des maquillages d'une discrétion des plus relatives (mention spéciale au pif de John Malkovich) et des dialogues pompeux. Le comble, pour une histoire de libertin : on se fait chier comme un rat mort. Il faut se farcir des tartines de théâtre, passion du personnage principal que la réalisatrice met un point d'honneur à éviter de nous la faire partager grâce à d'interminables tirades ressassées jusqu'à l'épuisement (du spectateur). Un ratage complet.
Lhistoire : Biographie du Comte de Rochester, figure controversée de lAngleterre du 17ème. Mon avis : Une technique remarquable au service dune illustration de la vulgarité. Dommage : la lumière, les décors, les costumes, les acteurs tant dénergie dépensée pour un sujet sans intérêt, je dois avouer que ça me dépasse. A réserver aux spectateurs en manque de seins, de godemichés et de mots crus. Un premier film volontairement provocateur ?
1660, Charles II, en retour dexil, est placé sur le trône dAngleterre. Après une décennie dun puritanisme forcené, le nouveau monarque contribue à libérer les esprits, les arts et du même coup, les murs. De ce changement radical des mentalités, tenant du manichéisme, on espérait une uvre luxuriante tant en illustration du propos quau niveau de al réflexion. On peut louer laccompagnement pictural en temps quélément critique. Le grain de limage évoque volontairement les grands classiques de la peinture flamande tout comme les nombreux clairs obscurs qui reflètent lidée dune société crasseuse malgré ses attraits rutilants. Sensation de saleté étayée par un choix de décors baignant dans la fange et des costumes aux dentelles souillées. On nous oriente donc vers lapparence, entre ce que lon laisse voir et ce que lon est vraiment. Il en va de cette communauté comme du Comte de Rochester. Et cest là que le bas blesse. Affublé ici du surnom de dernier des libertins, il nen donne comme relief que la caricature dune époque. Sen suit alors un atterrant, pesant et bavard descriptif de sa vie. Certes le personnage haut en noirceur méritait peut-être un film : autodestructeur, fat et sans morale il a vécu à sa seule gloire pour satisfaire ses propres besoins. Mais était-il pour autant la figure emblématique de cette période trouble, ou est-ce cette société ayant perdu tout repère qui lui a permis dexister ? Plus grave encore, le contexte historique est malmené. Charles II ne semble régner que sur le futile. Le tiraillement avec ses opposants protestants, ou bien encore les alliances à trouver avec la France (dont la description tient plus de lépoque de Louis XV que celle de Louis XIV) ou les Pays Bas, sont à peine évoqués. Cétait le cur du sujet. Laurence Dunnmore est passé à côté, et nous plus encore.
S'il fallait vraiment faire ce film, il fallait que ce soit avec Johnny Depp. Il est tout simplement éblouissant, dans un rôle pas si facile. L'histoire un peu plan plan aurait cependant pu être beaucoup mieux réalisée. On s'ennuie un peu.
Pathétique... Il n'y a aucun fond dans ce film où l'on s'ennuie ferme en attendant un hypothétique décollage de l'intrigue. Le fait que tout se passe dans la pénombre accroît le sentiment de malaise du spectateur qui se demande très vite ce qu'il fait dans cette galère.