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Dewon
1 critique
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5,0
Publiée le 9 février 2023
Il est rare de nos jours qu'un film fasse réfléchir au point de vous revenir fréquemment à l'esprit plusieurs années ensuite, et Patlabor 2 entre sans aucun doute dans cette catégorie de films que l'on n'oublie pas. Si le thème de surface des robots géants peut sembler simple, il y a de véritables problématiques géopolitiques qui sont soulevées en fond et qui restent pour beaucoup d'actualité 20 ans plus tard.
Je ne serais pas aussi élogieux que sur le premier volet, « Patlabor 2 » plutôt qu’effacer les défauts de son ainé, les accentue. L’histoire est encore plus laborieuse et ennuyeuse. Les explications techniques et scénaristiques me perdent littéralement en cours de route. Les personnages sont très difficiles à discerner et à apprécier. On attend l’action, en vain. Seule l’animation est à saluer. Le premier film suffisait amplement. Le deuxième est de trop, en ce qui me concerne.
Un très beau manga, sacrément intelligent dans son approche de la guerre. C'est par ailleurs très actuel. De plus l'ambiance est merveilleusement dosée entre action et séquence de réflexion.
Patlabor 2 reste sans conteste un petit bijou de l'animation, c'est un grand film signé Mamoru Oshii. Il montre la guerre sans les combats, mais de part l'apparition des forces armées et une ville en état de siège. A scénario bien ficeler s'ajoute des personnages uniques et une bande son irréprochable. Le seul mauvais dans la version française est le mauvais doublage des personnages dont les doubleur vont prêter leur voix à plus de cinq personnage dans le même film, c'est le seul point noir qui bâcle cette pure merveille
Bienvenue dans la rubrique : Suite meilleure que l’original. J’ai visionné ce deuxième épisode avec moins d’intérêt, vu l’effet bœuf que m’avait laissé le 1. Et bien si on doit comparer, on pourrait dire que le précédent c’était une ébauche, et que là c’est la vraie proposition artistique. Déjà, dès le départ on ne tergiverse pas, c’est un vrai thriller politique, techno-thriller pour les initiés. L’animation est bien sûr au top. Le scénario explore l’angle du complot, de côté de l’ennemi qui vient de l’intérieur, ultra-classique comme point de vue, mais au combien efficace et passionnant quand c’est bien maîtrisé. Oshi pousse la narration au bout de sa logique avec précision et clarté. Des plans tirés de films catastrophes, et recrées avec sa démesure à lui, et des scènes d’action seulement quand et où il le faut, c’est géré de main de maître. Des personnages entiers, qui n’ont pas une psychologie flottante, comme j’en vois dans beaucoup de « vrais » films, avec de vrais acteurs, ces jours-ci. Il arrive à nous faire oublier qu’ils sont en papier ses protagonistes. Malgré l’économie de moyens, propre à la japanimation, on marche à fond. La musique et les dialogues soignés comme tout, un petit bijou. A déguster avant d’aller revoir Ghost in the…
Ce second volet de Patlabor tient à peu près le même registre que son précédent, des sujets politiques peu anodin sous fond philosophique, fatalité, qui pendant une bonne heure on s'ennuie pas. Après, son final est très classique, un peu plus de solidité n'aurait pas été un mal.
Ce film est moins bien que son précédent, en effet les robots n'ont pas une grande place (ce qui est dommage), l'histoire est un peu compliqué alors qu'il aurait été possible de faire plus simple (et je pense que le but n'était pas de compliqué l'histoire ici). Certaines scènes sont longues et inutiles, ce qui fait que l'on s' ennuie lors de certains passages. Néanmoins il y a une véritable volonté de réalisme au niveau du scénario (on ne dit pas n'importe quoi de compliqué pour faire genre que l'on est un contrôleur/pilote etc...). L'animation n'est pas fantastique pour notre époque mais pour un film de 1993 cela est très bien. Un patlabor en images de synthèse serait bien venue !
bon ben la l'histoire tourne un peu moin au tour des robots et je suis assez déçu ,peu d'action,ennuyant,à la fin bref apparition des labors en action....ne vaut pas le premier du nom
Oshi est l'un des réalisateurs les plus importants actuellement apporte à ce film une densité et une tristesse mélancolique peu atteinte par d'autres. Quand certains se seraient contentés de cumuler les pirouettes propres aux films de genre, le réalisateur japonais manie les leviers de la symbolique, rendant le contenu toujours supérieur à un contenant pourtant sans faille. Contemplatif comme la plupart des ses films, Patlabor 2 se découvre et se redécouvre à chaque fois avec autant de curiosité intellectuelle, que le plaisir du cinéphile.
Alors, pour le coup, on sent qu’Oshii se détache pas mal de son matériau originel, mais franchement, je trouve que c’est tout à notre service. S’il patine un peu au départ, ce « Patlabor 2 » parvient à se construire une intrigue assez tendue et très visuelle sur tout le reste du film. De plus, Oshii réussit à restitué quelque chose que j’apprécie beaucoup dans l’animation japonaise et qui se fait malheureusement beaucoup plus rare de nos jours, c’est la sobriété, l’action sèche, la tension crue sans esbroufe. Rien que pour cela, je trouve le film très réussi et la musique de KenjI Kawai – excellente – y contribue grandement...
Dans la droite lignée du premier opus, Patlabor 2 continue d'explorer toutes les nuances de la science-fiction high-tech en s'attardant cette fois sur une intrigue politique de haut standing. L'écriture est parfaite, maniant les références historiques du Japon et une réflexion assez poussée sur la guerre. Rien à voir donc avec le dernier blockbuster pseudo-SF à la mode vide de toute substance. Celà dit, intelligent ici ne veut pas dire ennuyant, l'animation est vraiment classe et le rythme, bien plus maitrisé que dans le premier film, alterne avec brio les scènes contemplatives et les purs moments de suspense.
Cette suite de "Patlabor" n'a en fait que peu de rapport avec le premier épisode. On y retrouve les personnages de la deuxième division de police de Labor, mais à l'exception du commissaire principal ceux-ci sont presque des figurants dans ce film, tout comme les robots qui n'apparaissent que dans la dernière demi-heure, histoire de justifier le titre. Mamoru Oshii a tiré les leçons du premier épisode, ici plus question d'attirer le public adolescent avec des scènes puérils déplacées. Cette fois, avec un scénario encore plus alambiqué, le film s'adresse uniquement à un public adulte. La qualité des animations s'est améliorée sans être encore parfaite. La musique tapageuse de mauvais gout à fait place a une superbe partition laissant transparaitre la paranoia du réalisateur. Les superbes séquences contemplatives propre à son style prennent plus d'importance. Le discours se fait philosophique et annonce déjà "Ghost in the shell", mais demande plusieurs visions du film pour en saisir tous les rouages.
Comme le premier, scénario plus complexe, discours assez politique et philosophique reflétant un certain malaise social. Si vous voulez uniquement du combat de robot, passez votre chemin, ce n'est pas le point fondamental de ces films.