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    La Merveilleuse visite
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    2,5
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    5 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 668 abonnés 12 406 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 février 2014
    Qu'il est loin le temps où le cinèma français de l'immèdiat avant-guerre ètait tout entier marquè par la forte personnalitè de Marcel Carnè, mais aussi par celle de Jacques Prèvert, sans lequel le rèalisme poètique français ne serait certainement pas ce qu'il est au yeux de tous les cinèphiles du monde entier! Rèalisè la même annèe que "La maman et la putain" (mais sorti en 1974), on reste muet d'admiration devant une telle rèussite dans le ridicule! Come-back triomphal de Carnè pour les uns, mauvais blague pour les autres! Faites votre choix! Car si cette « merveilleuse visite » , d’après H.G Wells, dèçoit, c'est en raison de la faiblesse de son scènario, de ses interprètes (Jean-Pierre Castaldi chez Carnè ?) et de son côtè manichèen! De plus, c'est une production ouvertement axèe sur le merveilleux qui vient beaucoup trop tard pour convaincre! La petite compensation, c'est que "La merveilleuse visite" contient parfois (mais jamais dans sa durèe) des èclats de magie! A rèserver uniquement aux amateurs passionnès d'ange blond...
    Plume231
    Plume231

    3 876 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 février 2012
    Une visite pas si merveilleuse que cela surtout pour les esprits cyniques, blasés, vraiment peu portés par la poésie très naïve... Quelques beaux paysages bretons et peut-être l'interprétation de Roland Lesaffre, voilà ce que l'on peut sauver. Alors Marcel Carné, qui a été aussi mauvais après-guerre qu'il a été bon avant, nous sort l'archétype de l'ange blond, androgyne, candide, gentil mais ayant forcément le QI d'un bulot, incarné par un acteur d'une fadeur abyssale (dont après on n'a plus du tout entendu parler bien que Wikipédia signale qu'il a joué par la suite dans "L'Arme fatale", si vous vous souvenez quel rôle il joue dedans s'il vous plaît ne me le faîtes pas savoir, merci d'avance !!!), duquel on n'a pas du tout envie de s'attacher, et dont on suit ses déambulations aussi passionnantes que la vision d'un épisode de "Derrick" sous Prozac. La platitude des dialogues, la mise en scène kitsch et le rythme mou ne font rien pour améliorer les choses, loin de là. Si vous voulez du vrai cinéma avec des anges qui déchire vraiment, rabattez-vous plutôt sur "La Vie est belle", "Une Question de vie ou de mort" ou encore "Les Ailes du désir".
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 3 novembre 2008
    On peut comprendre que le film n'ait pas marché en 73, malgré un coté un petit coté power flower, la réalisation ne pouvait qu'être classée rétro. Aujourd'hui il y a prescription, Carné savait faire de belles images et ma foi un peu de poésie ne fait jamais de mal.
    Teresa L.
    Teresa L.

    18 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 avril 2014
    Plutôt que se moquer, autant dire tout de go ce qui ne va pas dans ce film; l'absence de raccord entre les deux types de scénario qu'il imbrique, le merveilleux et le social. Disons qu'entre ces deux aspects le film va son petit train, incapable de trancher dans l'un ou l'autre cas. Quant à l'illogisme du verre qui se brise (celui du rétroviseur et du miroir), il n'est pas dévidé en suite logique (l'appareil photo d'Alphonse aurait dû en faire les frais aussi, non?). Du coup on tente de se raccrocher du côté des moqueurs même si ce n'est jamais très intelligent (il y a même J.P. Castaldi dans le film, cible facile, pourquoi lui et pas un autre, à l'époque on ne savait pas quelle caricature il deviendrait). Peine perdue car le film n'est pas si risible que ça non plus, on y sent du savoir-faire et même un zeste de talent qui se débat. Et pourtant le recteur dans son habit du XIXème siècle fait penser à un religieux issu d'un film de la Hammer, et le film semble se dérouler entre 1890 (le presbytère) et 1970 (le village). Et Mary Marquet ne fait pas une noble bretonne bigote très convaincante. J'ai oublié d'évoquer l'acteur principal assez à l'aise dans la fadeur. Lorsque le cinéma populaire rate sa cible, il devient racoleur. Las, il ne restait plus grand-monde à racoler.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    36 abonnés 2 350 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 décembre 2023
    Le curé d'un village breton loge chez lui un homme qu'il a découvert, nu et inanimé, sur une plage. L'étrange inconnu, méconnaissant les usages des hommes et se disant tombé du ciel, est un ange. Si la population peut s'interroger, et le curé avec elle, Marcel Carné fait en sorte que le spectateur n'en doute pas.
    Pour son dernier film, l'ex-héraut du réalisme poétique oeuvre à un sujet pavé de grands sentiments, d'humanisme et de philosophie mais d'une invariable balourdise jusqu'au dénouement, carrément grotesque. Son ange, candide et beau, est venu pour pointer les faiblesses humaines, stigmatiser les comportements des hommes, enfermés dans leurs certitudes et leurs égoismes, et par ailleurs, incapables de déceler le Beau ni d'envisager qu'il existe un Ailleurs. L'inconnu, baptisé Jean, erre dans le village, torse nu, pantalon blanc moulant et évoque moins le prosélyte que le hippie, voire l'éphèbe!
    Cette représentation angélique flirte déjà en soi avec le ridicule. Au-delà (si on peut dire), à l'exception de quelques fulgurances étranges ou de la gracieuse rencontre entre la nature et la musique celtique d'Alan Stivell, ce film d'un vieux cinéaste qu'on n'imagine pas mystique mais peut-être épris d'absolu, ne convainc jamais, à cause de sa mise en
    scène-même. L'interprétation figée, les acteurs et la naïveté de leurs propos, les habitants du village, comédiens de circonstances tellement mal dirigés, les dialogues mal écrits, tout concourt à plomber un sujet qui perd en merveilleux ce qu'il gagne en ridicule.
    La fin, on l'a dit, est l'apogée des maladresses accumulées, où se dessine la morale du film: spoiler: les hommes pourchassent l'étranger plutôt que d'écouter son enseignement, d'écouter leur coeur en somme.
    Trop d'évidences et d'approximations ont déjà, à ce moment, discréditer le message.
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