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necrid
21 abonnés
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3,0
Publiée le 22 septembre 2011
Un film tourné avec les moyens du bord qui ressemble par moment à un film amateur. Le film a vieilli mais n'a rien perdu de son impact grâce à des scènes assez réelles et qui font froid dans le dos. On peut déplorer un fin un peu longue et les rôles des policiers inutiles. Un film qui a contribué à l’émergence des "rape and revenge"
A l’orée de ses 17ans, Mari et une amie décident de se rendre en ville pour se procurer de la marijuana. Ces dernières ne se doutent pas un instant qu’elles entrent dans la gueule du loup en acceptant de suivre un dealer qui fait partie d’une bande de sadiques meurtriers.
Dès son premier long-métrage, Wes Craven marquait les esprits, avant de définitivement laisser son empreinte dans l’Histoire du cinéma horrifique US avec le cultissime La Colline a des yeux (1977). Avec La Dernière maison sur la gauche (1972), il réalise le remake du film suédois La Source (1960) d'Ingmar Bergman et en restitue une œuvre d’une rare violence (le film fut interdit aux moins de 18ans dans bon nombre de pays, voir tout simplement interdit lorsque le film n’était pas purement et simplement censuré) et réalisée avec des moyens dérisoires.
Le film est scindé en deux parties bien distinctes, la première avec Mari & Phyllis, confrontées à cette bande de pervers sadiques, avec des scènes alternant entre le survival et le gore spoiler: (les filles se font violer et torturer, dévoilant notamment une scène d’éviscération) , avant que la deuxième partie vire vers le vigilante movie avec les parents de Mari qui, découvrant qu’ils hébergent sous leur toit les assassins de leur fille, vont se transformer en monstres assoiffés de vengeance spoiler: (l’émasculation buccale ou encore la scène de la tronçonneuse).
Le film ne laisse pas indifférent et choqua bon nombre de spectateurs et de critiques lors de sa sortie. Il détonne à la fois par son côté nihiliste et complaisant (notamment avec le duo de flics et la scène du camion à poules sur fond de banjo).
Il faut bien l’admettre, le film a pris un sacré coup de vieux et en même temps, il faut aussi le remettre dans le contexte de son époque, le slasher arrivait tout juste au cinéma et avec ce film, le réalisateur s’engouffrait dans un nouveau sous-genre cinématographique, à savoir le rape and revenge (un genre qui avait déjà connu un très grand film, avec Crime à froid (1973) de Bo Arne Vibenius). Si le film peut paraître désuet aujourd’hui, c’est parce qu’il reste très ancré dans son époque, très connoté 70’s. A noter enfin que Wes Craven produira plus de trente ans plus tard, un remake éponyme (2009), qui à l’image du remake d’Alexandre Aja (La Colline a des yeux - 2005), s’avère bien plus réussie que son modèle, c’est suffisamment rare pour être souligné.
Pensé à la base comme un porno horrifique (idée qui sera finalement abandonnée, les acteurs, dont certains venant du milieu X, trouvant à juste titre que des scènes hards nuiraient plus qu'autre chose à la qualité du film), un quasi-remake de "La source" de Ingmar Bergman brut de décoffrage et extrêmement dérangeant, égratignant au passage la bonne bourgeoisie et illustrant à merveille la fin du rêve hippie (on ne peut s'empêcher de penser à la "famille" Manson). Avec ce premier film, Craven prouva qu'avec trois francs six sous et sur la base d'un pur film d'exploitation quasi-amateur, l'on pouvait mine de rien poser sa pierre à l'édifice d'un cinoche en pleine mutation.
Pour son premier film, Wes Craven accouche d’une œuvre malsaine et mal maitrisée. Outre les scènes particulièrement crades, ce qui choque est la totale dichotomie entre l’idéologie hippie très présente dans le film (émerveillement face à la nature, émancipation de la femme, liberté…) et le fond sécuritaire nauséabond (peur de l’autre, faire justice soi-même…). Au final, l’œuvre marque plus par son coté choquant que par la réalisation qui frôle l’amateurisme.
Un scénario certes pas très approfondis mais qui finalement suffit à instaurer cette ambiance très malsaine qui reste le but principal du film. La Dernière maison sur la gauche réunit tous les ingrédients nécessaires pour choquer au maximum... et ça marche ! Datant de 1972, l'image et la technique sont forcément moins modernes qu'aujourd'hui mais amènent justement plus de réalité et de naturel aux scènes. Ce film choque, met mal à l'aise, repousse toutes les limites de la perversion et amène le spectateur à rentrer dans une ambiance très dérangeante. Les tortures insoutenables infligées aux deux adolescentes sont difficiles à voir et semblent très réelles dues justement aux performances modestes de la qualité de l'image imposées par l’époque. La deuxième partie est moins efficace et a plus pour objectif d'étaler au maximum de la violence et de l'hémoglobine, mais l’atmosphère générale reste toujours aussi horrible. Wes Craven réalise donc ici un des films les plus dérangeants et malsains de l'histoire du Cinéma d'horreur qui réussit encore aujourd'hui à choquer et qui continuera… le point essentiel qui choque restant la perversion extrême de ces psychopathes. Au final, le film ne va pas chercher très loin, mais marque au fer rouge pour bien longtemps !
Un des films les plus brutals que j'ai pu voir dans ma vie. Très ( trop ? ) réaliste, des acteurs tellement bons que c'est vraiment flippant, une bonne bande originale qui donne cette ambiance plutôt malsaine, une grand mise en scène pour un tout premier film d'un des maitre de l'horreur. L'histoire est très bonne, très violente et cruelle, un film choc, à ne pas regarder quand on a moins de 16 ans et plus même ... Wes Craven, le grand réalisateur de Scream, Les Griffes de la Nuit, La Colline à des yeux ect réalise là un des films les plus choquants de l'histoire du cinéma, un film sauvage et sanguinaire qui vaut bien le détoure. Un grand film, une grande claque visuelle et psychologique ! Mais là violence est tellement présente que j'ai enlevé 1 points ....
Moins efficace que le remake de Dennis Iliadis ,il met du temps à démarrer et à nous accrocher. Je le trouves davantage choquant puisque la perversité des psychopates est plus cru, et les passages de viols plus long, c'est même assez dur à regarder la façon dont ses spoiler: connards traitent ces pauvres jeunes filles. Je ne m'attendais pas à cela de la part de Wes Craven, puisqu'il fit par la suite des films beaucoup plus soft, je trouves. Par contre, celui-ci possède un côté ''comique'', par rapport au remake. Les pièges que le père tend aux malfrats sont un peu ridicules, et ils meurent trop facilement. Je mets une mauvaise note, car je l'ai trouvé malsain et moins bien que le remake.
On a beau dire... Les remakes des films de Wes Craven ont plus de gueule que les originaux (je ne parle pas de Freddy). L'histoire est ici excellente, puisque le film marque le départ du rape and revenge, sous genre bien connu du cinéma bis rentre dans le lard qu'on affectionne. Cependant, le jeu approximatif de certains acteurs (et notamment des violeurs, qui ont vraiment l'air défoncés tout le temps) nuit à la crédibilité du film (style documentaire, et quelques plans suggestifs à la violence estomaquante). Un classique donc, qui développe plus son introduction et la violence perpétrée à l'égard des jeunes filles de bonne famille, et qui expédie sa violente vengeance pendant les dernières minutes, lui donnant des airs de "punition de sang chaud", ce que le remake inversera complètement en insistant sur la préméditation et la transformation psychologique des parents. Intéressant à voir, mais le film a un peu vieilli.
Nettement moins optimiste et fleur bleue que le remake 2009, ce film a bien évidemment pris un coup de vieux. Le plus dérangeant finalement, c'est l'ignominie côtoyant la bande sonore régulièrement carnavalesque, maladresse étrangère à l'âge...
J'ai trouvé ce film réussi. Pas trop de gore mais des scènes dérengeantes et insoutenables. Une descente aux enfers digne de Wes Craven. Un film décousu certes, mais je pense que ça fait partie de son horreur. A voir (sauf âmes sensibles)
Le remake est pas mal certes , plutôt bien foutu et malin mais celui la , ce truc , c'est un monstre , ici on est à cheval entre le drame choquant et le film d'horreur le plus réaliste possible , très très dérangeant . Mention spécial à l'acteur qui joue Krug , particulièrement inoubliable . Le contraste entre les images et la musique kitsch donne un résultat étrangement efficace pour le spectateur que je suis , tout comme le Massacre A La Tronconneuse de Tobe Hooper , LDMSLG suggère bien qu'il ne montre et est de ce fait bien choquant que la plupart des films de genre de maintenant . Un classique
malgré ses 40 ans et des poussières (!), ce 1er long-métrage de Wes Craven produit toujours son effet. A travers le calvaire qu'endurent ces 2 pauvres adolescentes malmenées par une bande de dégénérés abjects, c'est une certaine vison de l'Amérique qu'enterre Craven. Le rêve Américain n'est plus, la réalité sordide et violente (ce film est inspiré de faits réels) balaye l'insouciance des années "Peace and love". A ne pas mettre devant tous les yeux mais "la dernière maison...." reste un des piliers du film d'horreur.
Film des débuts pour Wes Craven que je crois avoir vu ou alors qui a fait l’objet d’un remake. Image crasse, mélange d’ambiance hippie et d’image bucoliques au milieu de l’horreur , tout y est ! Petite série C ou Z comme vous voudrez mais qui montre bien de la part du réalisateur un point de vue et une capacité à choquer qui lui seront bien utiles par la suite. Certaine scènes m’ont fait penser à « La traque » de Serge Leroy
Terriblement malsain, ce film est l'un des plus choquants et perturbants long métrage de son époque, c'est à dire les années 70 . Il s'agit plus ou moins d'une ébauche de son prochain film la colline à des yeux. A noter , qu'il serait inspiré de la source d' ingmar bergman.