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Un visiteur
1,0
Publiée le 13 septembre 2010
Voilà typiquement le genre de film qui vaut (qui vit ?) plus par sa réputation que par ses réelles qualités artistiques. "Film culte", "film scandale", on a tout lu sur La Dernière Maison sur la Gauche. Sujet dérangeant s'il en est, le film a pourtant beaucoup de mal à nouer le ventre. Pourquoi cela ? La faute tout d'abord à une réalisation hasardeuse, limite amatrice, qui ressemble plus à un film tourné au caméscope par quelques ados pendant leurs grandes vacances qu'à la fameuse "première oeuvre" d'un réalisateur qui deviendra par la suite l'un des maîtres du cinéma d'épouvante. Le montage est lui aussi plus que moyen. Du côté des acteurs, c'est la catastrophe. Mais le pire est atteint avec la BO. Oh les morceaux en tant que tels sont irréprochables (de jolis morceaux champêtres qui ne sont pas sans rappeler le Pink Floyd d'Ummagumma ou bien le Neil Young d'Harvest, sorti d'ailleurs la même année). Mais c'est bien l'utilisation de la BO qui est catastrophique. Tellement mal utilisée qu'elle désamorce systématiquement la tension de certaines scènes forcément dérangeantes (enfin, sensées l'être...). Alors là où l'on devrait être pris de nausée devant une scène de course-poursuite par exemple, on est à deux doigts de rire et de taper du pied en rythme sur la musique ! Du coup, des scènes qui tournent au risible, au ridicule... à l'image de tout le film finalement. Fort heureusement, Wes Craven s'est amplement rattrapé par la suite, en offrant au monde des films qui continuent de hanter nombre de nuits d'adolescents.
Avec ce film j'ai maintenant la certitude que Craven n'est pas un bon réalisateur, qu'il est juste idolâtré inutilement par quelques fans de hardcore. Non parce que bon que ça date des années 70 et que visuellement ça ne soit pas au top, je veux bien, mais bon ça reste juste dégueulasse visuellement, il n'y a aucune mise en scène. C'est un film de potes avec 3 dollars de budget, du moins c'est vraiment l'impression que ça donne. Ce film n'a rien pour lui, même pas une inventivité dans les scènes d'horreur, de massacre. Il y aurait pu y avoir des trucs pas mal, genre le viol qui dure une éternité qu'on nous montre pleinement, pour que le spectateur soit réduit au rang de voyeur voulant lui aussi violer cette jeune fille, instaurer un climat de dégoût envers le spectateur lui même qui prend plaisir à voir ça. Sauf qu'en fait on voit rien, et puis c'est tellement moche que ça ne sert à rien. Le viol c'est comme le reste, du pseudo subversif pour faire du subversif, encore que, il faudrait que ça soit bien fait. J'ai très nettement préféré le remake de 2009, qui au moins avait plus de gueule visuellement et plus d'inventivité. En tous cas j'espère ne pas être déçu du Bergman étant à l'origine de cet étron. Non parce que Craven a dû faire ensuite la colline a des yeux, mais qui ne vole pas très haut non plus, je me demande comment ce mec a pu "arriver aux sommets" et à gagner une réputation ailleurs que chez les amateurs de sang peu exigeant. Parce que ses premiers films sont une véritable catastrophe. ça ne parle de rien, ça ne raconte rien, ni du voyeurisme, ni de l'adolescence… C'est à jeter du début à la fin. Je pense vraiment que ce film a gagné en réputation juste parce qu'il est soit disant sulfureux… Enfin Orange Mecanique ou bien Salo datant d'environ la même période (début des 70s) sont tellement plus intelligent, mieux fait, plus subversif et surtout moins chiant. Un film qui montre des tueurs peut être aussi gore qu'il veut ça ne sera jamais subversif s'il ne raconte rien, parce que des tueurs on sait qu'il en existe. Fanny Games US (j'ai pas vu l'original) parlait justement du voyeurisme du spectateur, de notre empathie pour les personnages, de notre envie qu'ils s'en sortent. Là il n'y a rien de tout ça, juste un peu de gore, et encore, on voit plus de rouge (sang) que du "gore" à proprement parler. Je me demande comment après avoir fait une telle bouse Craven ose donner des leçons de cinéma dans Scream. Enfin bon…
Ce film n'est en rien un film d'horreur, juste une démonstration de sadisme et d'ultra violence gratuite, à réserver aux pervers amateurs de ce genre de "spectacle" malsain. J'invite ceux qui qualifient ce film de "culte" à visionner le 1er Evil Dead, Street trash ou encore Braindead afin de juger ce qu'est vraiment un film d'horreur culte. On a affaire ici à une bouse digne d'un amateur qui s'éclate avec le caméscope de son père, avec un scénar qui tient sur une feuille OCB.
Pour une fois, je ne suis pas nostalgique. Mal filmé, montage hasardeux, mauvais acteurs sauf David Hess dans son rôle habituel de sadique, ce film sent l'amateurisme. Heureusement, Wes Craven a bien évolué depuis. Ici, réalisme rime avec pauvreté. A aucun moment les scènes de sadisme ne m'ont fait frissonner de peur. Par exemple, la castration n'a pas d'impact sur le spectateur. Il n'y a aucune tension qui se dégage de ce film. On est très loin de "Massacre à la tronçonneuse". Et que dire de la scène où les meurtriers se retrouvent chez les parents de leur dernière victime sans aucune explication ! Incompréhensible.
Flippant, morbide et malsain, en plus d'être extrèmement violent et dérangeant. Pas (ou peu) de sang, ici, mais une ambiance mortifère qui culmine dans la deuxième partie du film, mille fois plus éprouvante que la première, pourtant déjà très dure à supporter ! Un film ultime en matière de sauvagerie, on jurerait (d'où le malaise) voir un documentaire, tant les acteurs interprétant les tueurs semblent vraiment malades.
Faut se replacer dans l'époque/contexte pour bien comprendre le choc de ce film. Intransigeant dans sa violence et sans tabou, il prend à contre-pied le spectateur en massacrant l’héroïne et ensuite par la pirouette scénaristique des parents. L'onde de choc est longue à digérer mais c'est le reflet d'une époque où le film d'horreur (et pas cette expression idiote de "film de genre"...) était libéré.
Le meilleur film de Wes Craven. Le film mélange habilement violence physique et psychologique. Dea années après, on s'en souvient comme si on l'avait vu la veille tellement cette oeuvre marque les esprits. A voir absolument !!!
Enfin je l'ai vu depuis le temps que je souhaitais le voir et ma foi c'est une amère déception il ne reste plus grand chose de sulfureux dans La Dernière maison sur la gauche mise à part une ou deux scènes malsaines. L'ensemble est même ennuyeux et mou, Wes Craven sera mieux mettre en scène des films plus tard mais ses débuts (je pense aussi à La Colline a des yeux) sont médiocres, en tout cas ici pas de suspense ni d'angoisse même si l'on plaint ses 2 pauvres filles. De plus la BO (signée par David Hess qui interprète dans le film le chef du groupe) plutôt agréable n'est en revanche pas adapter au ton du film mais c'est surtout ces 2 abrutis de flics qui plombent en partie l'histoire. Content de l'avoir enfin vu mais pour moi La Dernière maison sur la gauche est une franche déception.
Premier long-métrage et première polémique importante pour Wes Craven dont le film se verra interdit pendant trente ans au Royaume Uni. Réalisé en 1972, "La dernière maison sur la gauche" est un remake déguisé de "La Source", film médiéval d'Ingmar Bergman sorti douze ans plus tôt. À l'inverse de son originel suédois, "La dernière maison sur la gauche" se veut ancré dans son époque. Craven y dresse le portrait d'une Amérique à la croisée des chemins, à peine sortie de la libération sexuelle et de la génération hippie. Le cinéaste semble sonner le glas de cette période à travers les quatre fous furieux qu'il met en scène. On peut y ajouter la peinture jubiliatoire des policiers, présentés comme incompétents, incapables et stupides. Malgré un budget faible, le film fait preuve d'inventivité et reste d'une redoutable efficacité. Ce qui fait enfin la particularité du film est qu'elle contient aussi de nombreux instants bucoliques et comiques (la musique country possède a une grande importance), ce qui permet au spectateur de respirer avant un carnage.
En 1972, le grand cinéaste Wes Craven (« Les griffes de la nuit », « Scream ») réalise son premier film... qui se révèle terriblement choquant et qui fait d’ailleurs immédiatement scandale (Il restera interdit pendant près de 30 ans en Grande Bretagne). « La dernière maison sur la gauche » alterne des passages étonnamment légers et bercés par une musique aérienne... avec des scènes d'horreur terribles et glaçantes de réalisme. C'est sans doute la plus grande force de ce film éprouvant et qu'il ne faut surtout pas mettre entre toutes les mains... son ultra-violence est bien ancrée dans la réalité et on ne peut que s'identifier aux pauvres victimes, confrontées à un groupe de prédateurs dénués de pitié. Le calvaire subit par ces jeunes femmes reste longtemps en mémoire, ce qui rend « jouissif » la dernière partie du film, consacrée à la vengeance libératrice. Évidemment, s'agissant d'une première œuvre, le budget est très limité, même pour l'époque. Le film a donc assez mal vieilli visuellement. Il conserve pourtant une bonne partie de son aura d'origine et reste à tout jamais comme une pierre angulaire de l'histoire du cinéma d'horreur. A noter, la sortie d'un remake plutôt efficace en 2009.
Le film a assez mal vieilli mais l'essentiel reste présent : l'ambiance oppressante que réussit wes craven dans ce film très flippant. heureusement les quelques défauts ont été habillement rectifié dans la version de 2009.
Ayant découvert il y a quelques mois le remake de Dennis Illiadis, j'ai eu envie de visionner le film original que je connaissais de réputation. Disons le tout net: le premier long métrage de Wes Craven (également monteur du film) a énormément perdu de son punch et on a fait bien plus choquant depuis (la scèen du viol dans le remake est plus insupportable que celle de l'original). Néanmoins, le film de Craven joue plus sur la perversité et le décalage, particulièrement avec une musique en totale décalage avec l'intrigue. De ce point de vue, on pourrait reprocher au remake un certain classicisme, mais le film de Craven est totalement ancré dans son époque (les références sont d'ailleurs multiples). C'est pourquoi on peut énormément apprécier le travail de Dennis Illiadis sure le remake, à la fois fidèle et complètement différent. Néanmoins, le film de Craven n'est pas sans défauts: l'intrigue souffre de quelques invraisemblances (néanmoins moins que dans le remake) et les méchants sont, comme dans le remake, beaucoup trop caricaturaux, à l'exception de David Alexander Hess (également compositeur de la musique du film) formidable dans le rôle du terrifiant Krug. De plus, leurs scènes de dialogue ne sont absolument pas crédibles. Les scènes avec les deux policiers sont d'une rare inutilité et d'une grande lourdeur. La dernière maison sur la gauche 1972 est un film d'horreur fauché et violent quelque peu malsain qui ravira les fans mais qui ne séduit pas totalement à cause de faiblesses certaines. Pour ma part, je nourris une petite préférence pour le remake de 2009, même si ce dernier est loin d'être un chef-d'oeuvre également.
Wes Craven, architecte du genre horrifique, laisse une empreinte indélébile dans le paysage cinématographique avec "La Dernière Maison sur la Gauche". Dans ce tour de force, Craven explore les recoins les plus sombres de la psyché humaine, livrant un thriller psychologique d'une intensité rare, propulsé par les performances captivantes de Sandra Cassell et Lucy Grantham.
L'intrigue débute par l'innocente quête de Mari pour fêter son dix-septième anniversaire, se procurant de la marijuana avec une amie. Cependant, leur rencontre avec Junior, un dealer associé à une bande de criminels menée par le redoutable Krug, catapulte le film dans un territoire cauchemardesque. Ce qui commence comme une quête adolescente dégénère rapidement en une nuit d'horreur insondable, confrontant les personnages et les spectateurs à une violence aussi brutale que psychologique.
Les performances de Sandra Cassell et Lucy Grantham sont poignantes, incarnant avec une crédibilité troublante la terreur et la vulnérabilité de leurs personnages face à des agresseurs impitoyables. Leur jeu transcende l'écran, établissant une connexion émotionnelle profonde avec le public.
Wes Craven, en maestro du suspense, opte pour une réalisation subversive et audacieuse. La mise en scène provocante, combinée à des choix narratifs surprenants, élève le film au-delà des conventions du genre, créant une œuvre qui dépasse le simple frisson pour devenir une méditation poignante sur la nature de la violence et de la vengeance.
La bande sonore percutante, les séquences visuelles brutales et les choix esthétiques provocateurs forment un tableau cinématographique intense. Craven parvient à créer une ambiance oppressante, où la terreur émane autant des actes sauvages que des implications psychologiques, laissant le public dans un état de malaise durable.
"La Dernière Maison sur la Gauche" s'affirme ainsi comme une pièce maîtresse du cinéma d'horreur, redéfinissant les codes du genre avec sa brutalité sans concession et son exploration subtile des tourments psychologiques. Wes Craven, en insufflant une nouvelle dimension à l'horreur, crée un classique qui continue de hanter les esprits et d'influencer les générations suivantes d'amateurs du cinéma de terreur
Même si la photographie, le jeu et la réalisation en général ont pris un coup de vieux, il reste regardable par les amateurs du genre, notamment pour parfaire sa connaissance des oeuvres de Wes Craven. Il inspirera d'ailleurs plus tard Day of the woman ou encore Funny Games par l'intrusion de malades obsédés et avides de violences sadiques. Wes Craven a le mérite d'être le "premier" à proposer un thème comme celui-ci en y apposant des scènes gores et quasiment sans tabou. A découvrir, plus par curiosité que pour sa qualité.