AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
2,7
809 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur La Dernière maison sur la gauche ?
5
27 critiques
4
36 critiques
3
25 critiques
2
23 critiques
1
16 critiques
0
25 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Le premier film de Wes Craven s'avère tout aussi valable que la version 2009, mais pas pour les mêmes raisons. Moins abouti que le remake ( en termes scénaristiques et budgétaires ) mais aussi plus réaliste que ce dernier, ce classique du cinéma d'horreur possède un charme qu'il est difficile de retranscrire avec des mots. Bien entendu, cette première version fut réalisée avec deux francs six sous et les effets sont d'un kitsch de première classe... et pourtant, certaines séquences prennent aux tripes et la maîtrise des cadrages et du montage de Wes Craven sont incontestables ( le cinéaste n'a d'ailleurs pas fait que des bons films ). Si ce film est encore plus choquant que le remake, c'est peut-être parce que le sadisme y est davantage ludique et banalisé. En revanche, on regrette le jeu déplorable des comédiens de cette version 1972. Au final, La Dernière Maison sur la Gauche est un très bon premier film, assez cheap quand on le compare à son faux jumeau, mais qui possède le charme du cinéma des seventies. A voir d'urgence.
Je catégoriserais plutot ce film dans les thriller, vu qu'on parle de tueurs, trop gentils à mon gout au début et trop débiles à la fin. La première moitié du film est endormante, la seconde nous réveille et remonte l'interet du film. Mais bon, les bruitages et la musique font défaut.
Une déception... Certes pour l'époque ce film à du choquer mais il tellement mal joué et monté qu'il en perd sa crédibilité. Les acteurs sont pathétiques ainsi que la réalisation qui sent effectivement l'amateurisme le plus total. Certaines scènes sont chocs mais ce film à considérablement mal vieilli. A voir pour la légende mais j'ai hâte de voir le remake car le scénario de base est intéressant.
On peut dire que le premier long-mètrage de Wes Craven en tant que cinèaste, donne lieu à des scènes particulièrement èprouvantes pour le spectateur, dont l'ambiance est renforcèe par la qualitè floue et granuleuse de la pellicule! Tournè en 16 mm, "Last House on the Left" s'appuie sur un scénario simple mais efficace avec un budget inexistant aidant malgrè lui à renforcer le rèalisme malsain de la mise en image! Ce ne sont pourtant pas ces atrocitès complaisamment filmèes qui rèpugnent le plus, mais bel et bien la première partie avec son climat pènible, presque insoutenable! Un ènorme succès de scandale qui nous emmène dans un cauchemar èveillè où l'absence de moyens, la nature omniprèsente et les ballades folks seventies dèlicieusement vieillotes ajoutent à l'effroi! A rèserver à un public très averti...
Premier film de Wes Craven, "La dernière maison sur la gauche" est dérangeant et malsain mais comporte tout de même un certain charme de part son esthétique vieillotte et sa BO décalée par rapport aux images. Le scénario est efficace, la mise en scène aussi et c'est avec un certain plaisir que l'on voit ce film.
Un film assez curieusement malsain, fait avec trois francs et six sous, ! Rarement vu un film aussi dérangeant, crado, complètement décalé ! ça me rapelle un peu "Massacre à la tronçonneuse "! A voir absolument !
Une pièce maîtresse du cinéma d'horreur.
Premier film de Wes Craven, qui restera à jamais culte.
Premier film de Wes Craven, qui restera à jamais culte.
Sorti en 1972 ! Brrr ! J'imagine pas la tête des gens qui l'ont vu à l'époque !!! Sordide, malsain et pernicieux à souhait... et c'est ce qui fait de ce film un des meilleurs du genre.
J’avoue rester dubitatif devant ce que beaucoup qualifient de film culte et incroyablement terrifiant… Difficile de croire que le réalisateur de La Dernière maison sur la gauche a signé par la suite des œuvres telles que Scream ou Les Griffes de la nuit, tant il semble ne maitriser aucun des aspects de son film et passe complètement à côté de son sujet. Personnages lourds et chiants, mauvais acteurs, B.O. totalement inadaptée, absence de rythme, mise en scène plate, humour risible… Il y a vraiment peu de choses à sauver d’un tel naufrage, hormis quelques passages sympathiques et 2-3 scènes bien trouvées. Mais surtout, je ne comprends vraiment pas sa réputation de film violent ou difficile à regarder : il n’y a aucune scène dérangeante !
"La dernière maison sur la gauche" est un film d'horreur ultra culte signé Wes Craven. Morbide, pervers, malsain à souhait et j'en passe. Ce film est d'une cruauté et sauvagerie sans nom! Pas vraiment gore, ici tout est dans l'ambiance! Les acteurs sont très crédibles. Un classique de l'horreur.
Finalement, après une première lecture assez appréciable dans l'ensemble, ce film m'a poursuivit dans le sens ou je les aime, c'est-à-dire qu'il fait partie de ces films cultissimes qu'on repense sans cesse en bien, dont on n'a quelquefois en tete que quelques scènes qu'on se remettrait agréablement en boucle tant on aime le travail effectué par le réalisateur. Dans le métier, on déconseille très fortement aux amateurs en cinéma; pour leur premier film; de faire un film d'horreur, ou violent, et pourtant Wes Craven s'est insérer en plein dans ce mouvement barbare visuelle puisqu'il en est en quelque sorte le fondateur ! Jamais auparavant, un film n'avait aussi violent et la caméra n'épargnera rien durant tout le long-métrage de Craven. Et pourtant... Malgré celà, le film fit parler de lui (évidemment, merci la polémique, acteurs crains, incitation à la censure, à l'interdiction et même tentative de destruction du film dans certains cinéma !) Wes Craven, ce monument du cinéma d'horreur et aussi papa de Freddy Krueger et Ghostface (Avec Williamson). Me concernant, je prend évidemment en compte la chronologie dans laquelle s'inscrit ce "The last house on the left", du peu de moyen à l'époque et du culot dont fit preuve Craven et son ami et producteur ces temps-ci Sean S.Cunningham (Papa de Jason Vorhees, aussi ennemi de Freddy Krueger coincidence ? ). De plus, la bande son du géniale et regretté acteur / compositeur David Hells (Krug, rôle principale qui fut accessoirement son premier rôle et pour laquelle il est vraiment énorme au point meme que certains le considère comme l'une des plus belles interprétations cinématographiques et des plus terrifiantes !) nous livre une version absolument inoubliable d'un "Wait for the rain" repris en 2002 pour le film "Cabin Fever". Cet petite composition représente à merveille l'époque du film, et le film meme. Sans ce monument du cinéma d'horreur, peut-etre que beaucoup d'autres classiques n'auraient pas vu le jour, et de films s'inspirant de classiques et ainsi de suite dans cette longue suite domino...
Jeremy W
Un film extrêmement malsain, souvent gratuitement malheureusement, et qui a bien mal vieilli. L'alternance avec l'ambiance type "sheriff fais-moi peur" rend peut-être le film supportable mais en amoindrit considérablement l'intérêt. A noter que le bad guy se nomme Krug... ce qui nous rappelle que le meilleur film de Wes Craven reste et restera "les griffes de la nuit"
L'un de mes tous premiers films d'horreur que j'avais vus en cachette sur canal donc 4 étoiles vraiment j'ai adoré pour l'époque
Yannickcinéphile
Évidemment la critique du film de Craven est moins bonne que celle du remake, mais enfin ne comparons pas l’incomparable. D’un coté un vrai film studio avec un budget de plusieurs millions, et la technique moderne, de l’autre un premier film réalisé avec une poignée de dollars et la technique des années 70 (et le début encore !).
C’est un très bon film, pas parfait, mais déjà on sent le potentiel du réalisateur. Celui-ci s’appuie évidemment sur un excellent casting. Ce n’était pas super bien engagé pourtant, avec une série de noms inconnus et qui dans l’ensemble le sont restés. Les deux jeunes filles sont vraiment convaincantes, et font preuve à l’écran d’un naturel remarquable. Je regrette un peu d’ailleurs qu’elles n’aient pas faite une carrière plus consistante, même dans la série Z fauchée. Coté « pourritures » c’est clairement David Hess qui tire son épingle du jeu. Il est fait pour jouer le fou un peu séducteur, vaguement bad boy sur lui et tortionnaire dès qu’il le peut. Il est très bon ici, même si je le préfère dans le même type de rôle dans La maison au fond du parc. A noter aussi les prestations des parents, bien efficace dans la deuxième partie.
Le scénario lui a des difficultés. L’histoire n’est pas mauvaise, attention, et a quand même imposer un sous-genre à l’époque, bien qu’il s’agisse d’un libre remake d’un métrage de Bergman. Le souci c’est surtout le rythme. Il y a quand même des temps morts, surtout dans la première partie. Au-delà de ces longueurs, tout ne s’enchaine pas avec une parfaite fluidité. On sent le coté un peu artisanal, et surtout le manque d’expérience de Craven dans la gestion du scénario et des transitions. Je ne vais néanmoins pas accabler un premier film comme c’est le cas ici.
Sur la forme, La dernière maison sur la gauche fait daté, c’est certain. La photographie a du plomb dans l’aile, mais bon le film date du début des années 70, a été fait avec un tout petit budget, Craven pouvait difficilement faire mieux. Il se rattrape sur la mise en scène. Il évite d’abord la dimension racoleuse du viol. C’est le genre d’exercice casse-figure par excellence pour un réalisateur. Comment montrer l’horreur et la perversité, sans sombrer dans la pornographie ou la complaisance malsaine ? Craven s’en sort très bien, et la scène avec la jeune fille au milieu du lac est magnifique. Il y a aussi à la fin quelques moments intenses, qui montrent déjà toutes les qualités du réalisateur. Les décors eux sont limités au strict nécessaire. Craven a eu l’intelligence de restreindre le nombre de lieux, et au final pour le scénario, ce que l’on voit à l’écran suffit largement. Je précise qu’il n’y a pas d’effets horrifiques dans La dernière maison sur la gauche. Ce n’est pas un reproche mais une constatation pour le public qui pourrait éventuellement craindre cet aspect. Je note une belle musique, sans doute trop sous-exploitée, c’est dommage.
En somme, La dernière maison sur la gauche, premier du nom, est un très bon film, relativement au budget bien sur, à l’époque ensuite, et à l’inexpérience du réalisateur. Il y a de l’émotion qui transparait de ce métrage, et une réelle compassion pour les victimes certes, mais aussi pour les parents. C’est là surement le gros point fort du film que d’être vivant. Alors qu’aujourd’hui la tendance est plutôt à la crudité, à la déshumanisation en matière de rape and revenge et plus généralement de film traitant du viol (le remake d’ailleurs ne suit pas beaucoup l’âme de ce premier film), La dernière maison sur la gauche, par sa construction laisse affleurer beaucoup d’émotions et de sentiments, souvent à fleur de peau. La deuxième partie du film est en cela remarquable. A voir pour ceux qui ne craignent pas le sujet.
C’est un très bon film, pas parfait, mais déjà on sent le potentiel du réalisateur. Celui-ci s’appuie évidemment sur un excellent casting. Ce n’était pas super bien engagé pourtant, avec une série de noms inconnus et qui dans l’ensemble le sont restés. Les deux jeunes filles sont vraiment convaincantes, et font preuve à l’écran d’un naturel remarquable. Je regrette un peu d’ailleurs qu’elles n’aient pas faite une carrière plus consistante, même dans la série Z fauchée. Coté « pourritures » c’est clairement David Hess qui tire son épingle du jeu. Il est fait pour jouer le fou un peu séducteur, vaguement bad boy sur lui et tortionnaire dès qu’il le peut. Il est très bon ici, même si je le préfère dans le même type de rôle dans La maison au fond du parc. A noter aussi les prestations des parents, bien efficace dans la deuxième partie.
Le scénario lui a des difficultés. L’histoire n’est pas mauvaise, attention, et a quand même imposer un sous-genre à l’époque, bien qu’il s’agisse d’un libre remake d’un métrage de Bergman. Le souci c’est surtout le rythme. Il y a quand même des temps morts, surtout dans la première partie. Au-delà de ces longueurs, tout ne s’enchaine pas avec une parfaite fluidité. On sent le coté un peu artisanal, et surtout le manque d’expérience de Craven dans la gestion du scénario et des transitions. Je ne vais néanmoins pas accabler un premier film comme c’est le cas ici.
Sur la forme, La dernière maison sur la gauche fait daté, c’est certain. La photographie a du plomb dans l’aile, mais bon le film date du début des années 70, a été fait avec un tout petit budget, Craven pouvait difficilement faire mieux. Il se rattrape sur la mise en scène. Il évite d’abord la dimension racoleuse du viol. C’est le genre d’exercice casse-figure par excellence pour un réalisateur. Comment montrer l’horreur et la perversité, sans sombrer dans la pornographie ou la complaisance malsaine ? Craven s’en sort très bien, et la scène avec la jeune fille au milieu du lac est magnifique. Il y a aussi à la fin quelques moments intenses, qui montrent déjà toutes les qualités du réalisateur. Les décors eux sont limités au strict nécessaire. Craven a eu l’intelligence de restreindre le nombre de lieux, et au final pour le scénario, ce que l’on voit à l’écran suffit largement. Je précise qu’il n’y a pas d’effets horrifiques dans La dernière maison sur la gauche. Ce n’est pas un reproche mais une constatation pour le public qui pourrait éventuellement craindre cet aspect. Je note une belle musique, sans doute trop sous-exploitée, c’est dommage.
En somme, La dernière maison sur la gauche, premier du nom, est un très bon film, relativement au budget bien sur, à l’époque ensuite, et à l’inexpérience du réalisateur. Il y a de l’émotion qui transparait de ce métrage, et une réelle compassion pour les victimes certes, mais aussi pour les parents. C’est là surement le gros point fort du film que d’être vivant. Alors qu’aujourd’hui la tendance est plutôt à la crudité, à la déshumanisation en matière de rape and revenge et plus généralement de film traitant du viol (le remake d’ailleurs ne suit pas beaucoup l’âme de ce premier film), La dernière maison sur la gauche, par sa construction laisse affleurer beaucoup d’émotions et de sentiments, souvent à fleur de peau. La deuxième partie du film est en cela remarquable. A voir pour ceux qui ne craignent pas le sujet.
Surprenant & superbe, le film n'est finalement que très révélateur du profond état mystique de l'héroine ; en effet assez impossible à réaliser en couple - Quelqu'un s'est donc amusé une seule fois dans la vie le samedi soir à moins de s'appeler Ophélie Winter & donc de porter sa croix ?.. - ; Je crois y être allé un jour. ( Evitez le remake et/ou les grossières imitations. ) ( Playboy 1. )
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse