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    Memories of Murder
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    445 critiques spectateurs

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    Shephard69
    Shephard69

    333 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 avril 2014
    Un très bon film policier tour à tour sombre, dur et drôle, touchant. Une habile alternance entre passages plein d'humour et au décalage astucieux et scènes assez violentes et fortes, physiquement et psychologiquement. Une photographie superbe, une mise en scène riche, des acteurs inspirés à l'image de Song Kang-ho. Un polar d'exception, différent des œuvres dans le même genre et un final d'anthologie.
    Oni
    Oni

    20 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 mai 2024
    Gadget et les Gaffeurs: Un Thriller de Bong Joon-ho qui ne Manque Pas de Mordant

    C'est l'histoire d'une équipe de Sherlock Holmes du pauvre, en Corée du Sud, qui galère plus à résoudre des meurtres qu'un joueur de "Among Us" à trouver l'Imposteur sans preuves concrètes. Bong Joon-ho, maître de la mise en scène, nous plonge dans un bain de meurtres non résolus avec une finesse à la fois terrifiante et comiquement tragique. Imaginez une bande de policiers qui aurait plus sa place dans un épisode de "Police Academy" que sur une véritable scène de crime.

    Au cœur de la campagne coréenne, où même Google Maps aurait du mal à ne pas se perdre, les autorités semblent sorties tout droit d'une époque où taper sur une machine à écrire était encore considéré comme du hacking. Le film peint ces personnages d'un pinceau chargé d'humour noir, soulignant leurs méthodes d'investigation qui feraient rougir un Scooby-Doo en fin de carrière. Le contraste est aussi marqué qu'une saison de "Game of Thrones" sans morts.

    C'est un ballet rustique entre un détective local qui se croit dans un mauvais épisode de "Columbo" et un inspecteur de Séoul qui a sans doute cru qu'il serait le Neo de "Matrix", esquivant les balles de l'incompétence crasse de ses collègues. Mais la réalité est moins glamour : ils sont tous les deux des pions sur un échiquier où le roi est un tueur insaisissable, qui les mate sans montrer son visage – un peu comme V dans "V pour Vendetta", mais sans le charme des citations littéraires.

    L'un des points culminants du film est cette dépendance tragique aux méthodes archaïques. L'absence de technologie de pointe est si criante que même un épisode de "Star Trek" des années 60 aurait offert plus de solutions futuristes. La police se retrouve à combattre un mal invisible avec des outils qui feraient rire un technicien de "CSI Miami".

    Vers la fin, "Memories of Murder" se transforme, passant de la comédie noire à une tragédie qui glace le sang. C'est comme si le Joker de "The Dark Knight" prenait le contrôle du récit, laissant Gotham – pardon, la campagne coréenne – en proie à un désespoir profond. L'enquêteur, hanté par ses échecs, ressemble à Batman sur le point de raccrocher sa cape, désillusionné et vaincu.

    Bong Joon-ho nous offre une œuvre qui est autant un chef-d'œuvre stylistique qu'une critique acerbe d'une société dépassée par ses démons. "Memories of Murder" est un film qui, tout en vous faisant rire jaune, vous plonge dans une réflexion sombre sur l'humain face à l'inexplicable mal. On en sort un peu comme après un marathon de "Black Mirror" : amusé, mais surtout terrifié et bizarrement nostalgique.

    Plus de critiques sur https://www.instagram.com/oni_s_reviews/?hl=fr
    Plume231
    Plume231

    3 887 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2014
    La traque d'un tueur en série qu'à l'époque du tournage du film on n'a pas encore attrapé, qu'à l'heure actuelle on n'a toujours pas attrapé, il y a inévitablement quelque chose de fortement frustrant de savoir qu'à moins qu'il soit mort un psychopathe est toujours dans la nature...
    Bong Joon Ho l'a très bien compris en terminant son film sur une séquence mémorable : un très beau temps, des champs de céréales sur lesquels souffle une brise légère, une belle petite fille... Tous les ingrédients pour réaliser une scène d'apparence apaisante pour brillamment nous montrer que sous le calme règne la tempête. Et cela d'autant plus que l'on apprend que ce qui pourrait être le tueur ressemble à Monsieur Tout-le-monde... Le long documentaire "The Story of Film: An Odyssey" cite cette scène en exemple, ce n'est que justice...
    A part cela, on plonge dans l'atmosphère d'une Corée du Sud qui, contrairement à ce que laisse supposer (là encore !!!) les apparences actuelles, n'étaient guère mieux loti il n'y a pas si longtemps que son voisin du Nord avec un pouvoir encore dictatorial et une police pas franchement compétente, souffrant d'un manque de moyens évidents (en étant même obligée de faire appel à l'étranger pour effectuer des tests ADN !!!) et du peu de respect de la population à leur égard.
    Et on a le droit aussi à une confrontation entre un policier de la ville et un de la campagne... Le premier pragmatique et très porté sur les méthodes scientifiques, le second incompétent, un brin infantile pour ne pas dire stupide, qui croit pouvoir identifier un coupable rien qu'avec son regard (Song Kang-ho magistral !!!). Ce qui est intéressant de voir, et qui fait en très grande partie le sel du film, ce sont les trajectoires psychologiques surprenantes et opposées des deux protagonistes... Devant l'extrême gravité de la situation au fur et à mesure que les cadavres vont s'accumuler, le premier que l'on croyait plus fort mentalement va perdre peu à peu son sang-froid alors que le second va gagner en maturité.
    Conséquence, que l'on prenne "Memories of Murder" soit comme un simple film policier, soit comme l'étude d'une société malade, soit comme une étude psychologique, ou plus pertinemment comme les trois à la fois, c'est une très grande réussite.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 août 2016
    Le cinéma asiatique n'est pas forcément accessible à tout le monde et cela se ressent parmi toutes les réactions et critiques que l'on peut lire ici ou ailleurs. Salinui chueok (ou Memories of murder) est le premier film qui réunit Joon-ho Bong et Song kang-ho, l'acteur et le réalisateur se croiseront de nouveau dans le film The Host ou bien encore Snowpiercer. Dans cette entreprise, ils s'attaquent à l'une des rares enquête de Serial Killer jamais élucidée qu'a connue la Corée du Sud et y dénonce l'amateurisme de la police coréenne face à des crimes qui les dépassent complètement : l'impossibilité de garder une scène de crime intact, les gardes à vue qui finissent par des coups sur les suspects car on ne pose pas les bonnes questions et que l'on ne parvient pas à obtenir les réponses que l'on veut, l'impossibilité de faire des tests ADN (seuls les états-unis pouvaient les faire pour eux à cette époque) et je vous en passe... spoiler: Deux coups de génies feront tout de même avancer l'enquête vers la bonne direction et rendront la non-résolution encore plus mystique. Les preuves sont pourtant toutes réunis pour inculper le coupable mais ce dernier élément final sur l'ADN discrédite toute l'affaire mais n'enlève en rien l'hypothèse d'un complice...
    Chacun se fera son avis. Mais toutes les cartes sont là, disposer sur une table et chacun pourra mener son enquête comme un cluedo réel sachant qu'on ne vous dira pas si vous avez raison ou tort, là est tout le génie de Memories of murder : Vous êtes l'enquêteur vous aussi ! La mise en scène est exceptionnelle, les acteurs sont bons, les dialogues intéressants et quand ça ne l'est pas c'est pour lancer une vanne qui nous fera rire (ou par un comique de situation). J'aime la morale finale : spoiler: les enquêteurs se sont toujours arrêtés sur des suspects mentalement atteints, pervers ou fétichiste, mais au final, le coupable peut aussi être monsieur tout le monde, avec un visage "ordinaire"
    . Palpitant !
    Appeal
    Appeal

    157 abonnés 569 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 janvier 2013
    En V.F. Il m'a fallu attendre jusqu'à la fin des 2h10 de films pour me faire un avis définitif. Enfin, cela parait logique, on ne juge pas un film avant d'avoir tout vu, mais la progression de ce Memories of Murder est si particulière que l'impression qu'on en a varie vachement. Pour cause, si je regarde rétrospectivement, je pense que je lui aurait attribué 8 en intro, 7 ensuite, remonté un 8 ensuite, pour conclure sur un 9. Je ne donne pas dans la moyenne donc je conserve cette dernière note. Attention, possibles esquisses de grandes lignes dans mon commentaire, mais j'essaye d'éviter au maximum les spoilers.

    Parce que nous avons bien plusieurs genres dans ce film qui se côtoient, qui parfois se mélangent ou sont au contraire bien séparés. Ainsi, l'ouverture est presque une comédie. Song Kang Ho fidèle à ses rôles de tarjés, est un policier de campagne un peu simplet, aux méthodes limite limite, qui se trouve à enquêter sur une sordide histoire de meurtres. Malgré la gravité des actes, le ton est presque décalé, ironique. On rigole a moitié sur le cadavre, on prend l'enquête à la légère, les interrogatoires musclés s’enchaînent sur ce même ton. L'arrivée de Kim Sang Kyung, policier de Séoul, va donner lieu aux habituels confrontations entre policier bouseux des campagnes et gendre idéal des villes. Mais petit à petit, une autre ambiance s'installe. Les echecs arrivent, le blocage, les dérapages. Un tournant dramatique se met en place. On rigole toujours pas mal, surtout parce que les policiers ramenent au commissariat tout les crétins du coin. Mais malgré tout, l'ambiance n'est pas la même. Le sérieux, le doute commence à gagner les protagonistes. Les tensions entre les deux héros ne sont plus les mêmes, si c'était sur des querelles de manières, c'est maintenant presque un cri désespéré qui les déchirent. A chaque fois que l'enquête avance, l'espoir revient, le ton comique aussi. Mais la rechute, derrière, est encore plus terrible. Les trente ou quarante dernières minutes sont assez incroyable. La transition opérée par Bong Joon-Ho est remarquable, un peu comme il l'a fait avec The Host après. Le réalisateur coréen bouleverse totalement sa mise en scène : lumière sombre, scènes plus longues et lentes, moins de dialogues mais une caméra fixée sur les regards. Nous n'avons plus du tout envie de rire. Nous ressentons, comme les héros, une crispation, et partageons sans effort le désespoir d'un Song Kang Ho et d'un Kim Sang Kyung, vraiment nickels dans leurs rôles. Les dernières minutes finissent de nous achever dans l'intensité dramatique.

    Memories of Murder s'avale bien, sans temps mort, le rythme est soutenu grâce à la savante progression de l'oeuvre. La photographie est parfois soignée, même si on est le plus souvent dans un huit clos, quant aux acteurs une nouvelle fois, surtout les deux principaux, sont parfaits. Memories of Murder est vraiment un très bien policier, qui a en plus le mérite d'évoquer le cas des serials killers d'une manière très intelligente. Ainsi, si les américains ont cette façon de faire impudique, qui donne souvent dans un spectaculaire un peu répugnant, Bong Joon Ho a clairement choisit de se concentrer sur l'influence psychologique qu'apporte ce genre d'affaire aux enquêteurs.

    Memories of Murder tape pour moi très fort, et se situe clairement dans les meilleurs films policier que j'ai vu. Oeuvre que je vous conseil de voir vivement.
    cinecourt, la critique en deux mots
    cinecourt, la critique en deux mots

    5 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 janvier 2011
    Un film inutile et sans intérêt. A lire les critiques je me demande sérieusement si on a vu le même film. Qu'il soit Coreen n'excuse rien.
    VeganForAnimalRights
    VeganForAnimalRights

    133 abonnés 216 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 novembre 2014
    Un film creux et navrant d'une profonde stupidité, qui illustre l'amateurisme de son réalisateur. Son seul avantage est de montrer (à son insu) l'archaïsme de la société coréenne en matière de droits et de représentation des femmes, réduites dans le film à des cadavres aux têtes revêtues de culottes, à des jouvencelles terrorisées ou à des serveuses de café trottant menu comme des souris et dans le plus complet silence.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 067 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 juillet 2008
    Ce polar est vraiment génial et a de quoi renvoyer toutes les autres productions du genre au tapis
    Yetcha
    Yetcha

    879 abonnés 4 398 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 janvier 2012
    J'ai été déçu par ce film lorsque je l'ai vu. Hormis Song Kang-Ho qui joue à merveille. Je m'attendais à voir un niveau de réalisation égale à celui des policiers hong-kongais mais force est de constater que les coréens ne sont pas encore parvenus à ce niveau là au moment où sortait ce film. Aujourd'hui la donne à évoluer et ils ont su prendre une voie légèrement différente notamment avec l'aspect des vengeances personnelles comme dans "The murderer" ou"I saw the devil". Mais ici, on reste vraiment sur sa faim...
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    752 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2013
    Dotés d'une histoire captivante basé sur un fait réel - à savoir celui d'un serial killer coréen qui as commis des meurtres entre 1986 et 1991-, et d'une mise en scène pleine de rigueur de la part du réalisateur de "The Host", ce polar se visionne avec toujours autant d'intérêt. L'enquête possède son lot de rebondissements, il y a pas mal de violence et en plus le casting est excellent. Une oeuvre sud-coréene assez radicale, très sombre durant sa seconde partie et assez angoissante, et il n'est donc guère étonnant qu'elle est remporter le Grand Prix du festival du film policier de Cognac en 2004.
    Sildenafil
    Sildenafil

    77 abonnés 1 028 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 juillet 2010
    Prenant et un peu comique, mais long.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 12 décembre 2015
    J'avoue, j'écris un peu par solidarité. J'ai même lu un "je me sens seul" parmi les rares mauvaises critiques! Bon, ben moi aussi j'ai trouvé ça affligeant. Voilà. Et plusieurs semaines après avoir tenté l'expérience, alors plein de bons aprioris, j'ai toujours le même sentiment: si ce film n'était ni coréen, ni "inspiré de faits réels", serait-on aussi peu nombreux à ne pas pardonner un scénario plat-de-chez-plat, pas drôle, pas émouvant, et un jeu d'acteurs aussi subtil qu'un épisode de Bioman?
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 30 mai 2007
    Vu en VF, le doublage laissait déjà à désirer, d'une part.
    J'ai cru voir un mix de Jacky Chan et Louis de Funes. Des gags grotesques, des personnages peu crédibles, des policiers qui se mettent à sauter sur les gens comme des cabris, une pseudo guerre des méthodes de police entre le bourrin et le scientifique, des lenteurs, et un soufflé qui n'est pas monté du tout...
    Je n'ai pas compris grand chose à vrai dire et je ne comprend pas ce qu'il y a de génial dans ce film de série Z.
    Je me sens seul !
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    985 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 août 2019
    Pour son deuxième long-métrage, le réalisateur Bong Joon-ho s'émancipe en 2003 et impose sa patte à travers le monde en proposant Memories of Murder, énième thriller issu de la nouvelle vague du cinéma sud-coréen remportant moult prix mondiaux et notamment en France où il gagne le premier prix du Festival du Film Policier de Cognac en 2004... Nous y découvrons tout le savoir-faire du metteur en scène coréen, sa capacité à mélanger les genres sans jamais se détourner de son objectif premier, délivrant à chaque plan une mise en scène léchée et travaillée autour d'un scénario intelligent qui tiendra en haleine jusqu'à la fin. L'histoire vraie d'une enquête policière dans la campagne coréenne des années 80 où, fait rare, un serial killer particulièrement pervers sévit. Utilisant le classique stratagème du buddy movie avec deux flics que tout oppose (Park Doo-man le campagnard superstitieux aux méthodes arriérées et Seo Tae-yoon le flic de la ville qui croit aux méthodes scientifiques), piétinant sans cesse dans une interminable enquête qui ne peut avancer lorsque les policiers n'arrivent pas à délimiter une scène de crime, effacent malgré eux les preuves, tabassent constamment les suspects et se basent sur des spéculations douteuses, le tout dans une Corée en pleine libéralisation politique où règnent encore couvre-feux et manifestations pour la démocratie naissante du pays. À travers cette enquête aussi sombre que foncièrement drôle, Bong Joon-oh délivre une société typiquement coréenne, confrontant les classes sociales, critiquant l'incapacité de la police locale et pointant allégrement du doigt les travers d'une société pas si lointaine que ça. Mixant avec génie polar désespéré et comédie à l'humour terriblement noir, Memories of Murder est une réussite totale constamment époustouflante où l'impressionnante mise en scène de son réalisateur nous happe sans lâcher, où l'interprétation aux petits oignons de sa galerie d'acteurs déjantés (dont Song Kang-ho, qui restera fidèle durant toute la filmographie de Joon-ho ou presque) et où le message quasi-pamphlétaire, finement inséré au récit, prouve que le cinéma coréen, déjà en 2003, pouvait côtoyer les plus grands polars avec une aisance déconcertante.
    eldarkstone
    eldarkstone

    219 abonnés 2 074 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 février 2023
    Un Polar humain mais trop long et lent, qui prend tout son sens juste à la fin, le reste est froid et chiant ... Assez moyen.
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