Les Voitures qui ont mangé Paris, premier long-métrage de Peter Weir, se situe dans la première partie de sa carrière, au cours de laquelle son cinéma lorgne vers le mystérieux et le fantastique, tout en évoquant régulièrement les différentes cultures de son Australie natale. Ainsi, des années avant de s'installer à Hollywood (Witness, Le Cercle des poètes disparus, The Truman Show), le cinéaste aborde les cultures aborigènes de son pays (La Derniere Vague), plonge le spectateur dans une mystérieuse ville rurale (Les Voitures qui ont mangé Paris) et s'intéresse à l'étrange disparition d'écolières dans l'Australie du début du 20e siècle (Pique-nique à Hanging Rock).
Les Voitures qui ont mangé Paris est sorti aux Etats-Unis sous l'appelation The Cars that eat people, assorti d'un sévère remontage. Des changements qui n'ont pas manqué de provoquer la colère du réalisateur Peter Weir, qui estimait que le côté allegorique du film était absent de la version américaine et que celle-ci ne mettait en lumière que la violence de l'histoire hors de son contexte.
La ville de Paris, vedette du long-métrage de Peter Weir, n'est en rien la capitale française mais un petit village rural australien.