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    Les Voitures qui ont mangé Paris
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    2,8
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    19 critiques spectateurs

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    riverainpsy
    riverainpsy

    25 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 avril 2024
    Un premier film de Peter Weir , qui, s étrange et sibyllin qu'il puisse être, annonce un grand réalisateur en posant une ambiance à la fois décalée et drôle qui intrigue sans emporter toutefois une totale adhésion . Nul doute que Miller y puisera une influence pour son Mad Max ( on retrouvera Bruce Spence dans Mad Max 2 , d'ailleurs) .
    Président Bird
    Président Bird

    4 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 avril 2024
    Un film très étrange, dont certains développements n’ont aucun sens, mais à l’ambiance totalement addictive. Quatre ans avant Mad Max, la fusion de la voiture et de l’Australie est déjà ici en marche. Terry Camilleri incarne un personnage doux et naïf rappelant le meilleur Adolfo Bioy Casares. Un film unique et précieux.
    konika0
    konika0

    25 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juin 2018
    Pré-Mad Max. Paris est une bourgade paumée en Australie, on en rêvait, Peter Weir l'a fait. Les autochtones vivent en autarcie dans l'héritage des premiers pionniers britanniques. L'étranger est donc forcément suspect. Ainsi, des accidents de la route se produisent très fréquemment sur la route menant à Paris. C’est arrangeant. La place de la voiture est justement un des thèmes centraux de cette série B. On y voit des jeunes paumés qui zonent dans des caisses bricolées rappelant l'esthétique d'un Mad Max précurseur ou encore des villageois sous la coupe d'un maire autoritaire et omnipotent. L'ambiance est à vrai dire très surprenante et assez angoissante. Ça marche bien comme un bon vieux Carpenter des familles et puis ce regard sur la voiture omniprésente et la manière dont l'homme se fait dicter sa conduite par la bagnole est assez en avance sur le temps du film. C'est clairement un film du choc pétrolier qui prend conscience de notre dépendance à notre mode de vie. Belle surprise.
    kermalec
    kermalec

    8 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 janvier 2017
    Ahahah. Ce film est tellement déjanté que j'ose à peine essayer d'en tirer une quelconque analyse. Allez je me lance quand même : je considère cette histoire de fou comme le moyen qu'a choisi Peter Weir pour exprimer le décalage qu'il peut exister entre l'ancienne et la nouvelle génération. L'ancienne cherche à s'enrichir à tous prix (la fin justifie tous les moyens), tandis que la jeune cherche à s'amuser et se rebelle contre toute forme d'autorité.
    Bref, je retiendrai avant tout de ce film qu'il s'agit d'une comédie complètement dingue et ma foi franchement délectable !
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    83 abonnés 1 750 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 octobre 2016
    Ce premier long-métrage du réalisateur Peter Weir nous plonge dans l'atmosphère comique et légèrement angoissante d'une petite ville australienne, dans laquelle les habitants semblent avoir un rapport particulier avec les accidentés de la route. Sans être extraordinaire, ce petit film se laisse regarder non sans déplaisir.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 12 septembre 2014
    L'idée est bonne et l'ambiance assez réussie mais visiblement il n'y a pas eu de travail approfondi sur le scénario et le script donc au final cela ne donne pas grand chose pourtant il y avait de quoi faire! Dans les bons points on peut supposer que ce film a influencé Georges miller pour son Mad Max mais attention pour les cascades ce n'était pas encore ça.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 14 juillet 2014
    Pour son premier vrai long métrage, Peter Weir nous offre déjà un préambule sur la thématique du rêve éveillé qu'il matérialisera de façon bien plus magistrale l'année suivante avec "Pique-nique à Hanging Rock".
    Un homme se réveille suite à un accident de voiture à Paris, petite ville australienne complètement perdue.
    Après sa rémission, celui-ci s'aperçois qu'il est maintenant le prisonnier des villageois avec l'impossibilité de partir suite à sa phobie de conduire.
    L'idée de base est absolument monstrueuse puisque les habitants de Paris sont les responsables des accidents. Ceux-ci, après le méfait, profitent pour voler les biens des conducteurs, piller le véhicule de toutes ses pièces et lobotomiser les survivants afin de procéder à des expériences.
    Avec un tel thème nous pourrions croire à un film d'horreur !
    Détrompez-vous... nous sommes ici face à un spectacle proche du pathétique mais sans jamais tomber dans le mauvais.
    C'est avant tout l'absurde qui dirige cette histoire.
    L'absurdité des situations, des personnages et du héros lui-même, avec sa mine un peu simplette qui comprends ce qui se passe autour de lui mais qui cherche malgré tout à trouver le courage de s'extirper de la situation.
    Et il est précisément là le sujet principal... L'homme et sa résilience (thème surexploité).
    Amusante expérience que ce film qui laisse déjà présager d'un talent certain pour l'étrange par son auteur.
    Shephard69
    Shephard69

    304 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 novembre 2013
    Un film étrange et inclassable qui devient vite ennuyeux et sans rythme malgré une idée de départ prometteuse. Désespérément plat et inintéressant, je n'ai pas grand-chose à en dire si ce n'est que les débuts de Peter Weir me semblent compliqués. Une œuvre qui ne m'a pas marqué, un peu dans le même genre que "La dernière vague". Là aussi, la mise en scène est pleine de subtilités mais à laquelle je n'accroche pas. Dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 15 août 2013
    Peter Weir est un grand réalisateur, il l’a prouvé à de nombreuses reprises, bien heureusement, car Les Voitures qui ont mangé Paris n’est absolument pas représentatif de sa carrière. Il est certes le tout premier long-métrage du réalisateur australien, projet à tout petit budget. Mais cela n’excuse pas la chose infâme qu’est ce film, car le grotesque, l’incompréhensible, le brouillon y côtoient le néant absolu, que ce soit d’un point de vu visuel et scénaristique. Durant une heure et vingt longues minutes, il ne se passe rien et l’on ne comprend pas où Weir veut nous emmener. Les acteurs brillent par leur médiocrité avec notamment un personnage principal qui reste une énigme, tant il est laid, insipide et doté d’une voix de castrat. La scène finale qui donne tout son sens au titre du film atteint des sommets dans l’absurde, avec un excès d’hémoglobine et de trucages en carton. Même par curiosité, ce film ne vaut pas le coup d’œil tellement il est dénué de tout intérêt. Passez votre chemin et allez vite visionner Witness ou Le Cercle des Poètes disparus.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 175 abonnés 4 248 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juillet 2013
    Les voitures qui ont mangé Paris est le premier long métrage de Peter Weir. C’est un film étonnant, et plutôt réussi dans l’ensemble.
    Coté interprétation on ne peut nier un bon niveau, malgré la présence d’acteurs peu connus. Le casting est ainsi emmené par Terry Camilleri, lequel livre une prestation très plaisante. Il convient parfaitement à son rôle, il s’investit de manière très sensible dans le film, et il est agréable à suivre dans ses mésaventures. Pour le reste les habitants de Paris (lequel n’a rien à voir avec notre chère capitale) sont bien inquiétants et mystérieux sous des dehors quelconques. Ils sont moins caricaturaux et excessifs que les habitants habituels de ces bourgades rurales où germe le mal, et du coup, avec sobriété et finesse, les acteurs retranscrivent des personnages plus réalistes. A noter que si certains profils ont vieilli (les loubards un peu punks sur les bords), globalement cela n’est pas dérangeant.
    Le scénario lui est globalement réussi. Il développe une histoire originale, assez prenante, dotée d’un suspens qui tient la route. Maintenant, il faut reconnaitre que comme tous réalisateurs d’un premier long métrage, Weir ne maitrise pas pleinement les difficultés du format. Il y a quelques longueurs, un manque de fluidité certain, en particulier dans la première partie, et tout ce qui nous est montré à l’écran n’est finalement pas important dans l’histoire, et casse la dynamique du film de manière parfois un peu pénible. Cela n’est pas rédhibitoire néanmoins, et est pardonnable compte tenu du fait qu’il s’agit d’un premier essai du réalisateur australien, qui s’est largement perfectionné par la suite.
    Sur la forme, par rapport au budget, à l’ancienneté du film, il ne faut pas s’attendre à des miracles. Maintenant je salue la mise en scène de Weir. Un peu statique par moment, on ne peut néanmoins lui enlever une réelle recherche artistique, notamment dans la mise en scène des accidents. Il offre un travail sobre mais maitrisé. La photographie est un peu quelconque, mais cela suffit largement à apprécier le métrage, qui bénéficie de décors solides. C’est surtout vrai des paysages, mais aussi de la ville de Paris, qui, si en elle-même elle n’offre rien de remarquable, délivre une atmosphère réussie. Quant aux voitures, elles ont visiblement souffert d’un manque de budget. Néanmoins le concept des « frankenstein automobiles » est plutôt ingénieux pour palier cette difficulté, et il y a tout de même une apparition de la voiture hérisson de la jaquette. A noter que le métrage n’est pas très sanglant, avec peu de trucages horrifiques. Enfin, musicalement il y a eu un effort de fait, avec une bande son bienvenue, qui sans être géniale, et un excellent complément pour l’ambiance du film.
    Pour conclure sur ce métrage, il vaut le coup d’être vu au moins une fois. Il est certain qu’il faudra faire preuve d’indulgence par rapport au budget, à l’âge du film, et au fait qu’il s’agit d’une première réalisation de Peter Weir. Néanmoins, Les voitures qui ont mangé Paris s’en sort vraiment pas mal avec peu de choses, et a le mérite d’être audacieux et imaginatif. Je lui donne 3.5 car c’est un bon film.
    AMCHI
    AMCHI

    5 287 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 mai 2013
    Après la bonne surprise que m'a procuré La Dernière Vague je me lance dans Les Voitures qui ont mangé Paris autre film étrange de l'Australien Peter Weir et c'est une déception. Les Voitures qui ont mangé Paris est un film décalé je n'ai rien contre mais ça manque de folie ; Peter Weir laisse de côté l'aspect déjanté que peut avoir ce type de cinéma pour réaliser un film assez plat suscitant légèrement notre curiosité mais nous laissant surtout pantois. Le personnage principal est un brave gars attachant mais il est comme le film de nature molle et sans éclat.
    Vrakar
    Vrakar

    35 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 décembre 2011
    Oh put... l'ovni!!! Si vous recherchez un film complètement décalé, ce film est fait pour vous. Avec, en prime, du bon kitsch.
    On ne sait pas dans l'absolu où Peter Weir, le réalisateur, veut en venir. Au moins on comprend aisément que la petite ville de Paris, pour subvenir à ses besoins, se voit dans l'obligation de garder, lobotomiser ou achever les survivants des étranges accidents de voiture qui surviennent à proximité. Les 'redneck' en prennent pour leur grade tout le long. Les dialogues incohérents et répliques tordues (en VF du moins) de ces personnages hauts en couleur donnent des situations tout aussi aberrantes que désopilantes. Les voitures customisées peuvent faire penser à un avant-goût de Mad Max mais ce n'est probablement qu'une coïncidence.
    Avec des moyens dérisoires, Peter Weir a réussi à créer un mini chef-d'oeuvre. Un remake ferait probablement un tabac.
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 568 abonnés 12 258 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 octobre 2010
    On parlera plutôt de fantaisie-fiction que de science-fiction à propos du film australien de Peter Weir, "Les voitures qui ont mangè Paris" dont le titre suffit à indiquer le contenu...encore que Paris ne soit ici qu'une petite ville d'Australie! Rèalisè en 1973, le cinèaste fait surgir d'un quotidien banal un malaise insinuant! La tension monte tant et si bien que les jeunes gens mettent à sac la petite ville de Paris! On peut s'interroger sur le sens profond de cette parabole: faut-il en conclure que l'automobile nous tuera ? Un premier long-mètrage curieux et insolite, qui malgrè le succès, n'est pas vraiment une rèussite commerciale! En fait son exploitation ne rembourse pas son budget! il annonce tout de fois le culte et très violent "Mad Max" de George Miller...
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 481 abonnés 7 303 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 avril 2021
    Deux frères ont un accident de la route. George n’en réchappe pas et Arthur se retrouve recueillit au sein d’une petite communauté qui semble n’être qu’une paisible bourgade parmi tant d’autres, pourtant, elle semble jouer un double jeu…

    Premier long-métrage (de cinéma) de la part de Peter Weir (The Truman Show - 1998) qui réalise ici une œuvre inclassable car très particulière. L’histoire se déroule à Paris, une ville fictive dans le fin fond de l’Australie. Un hameau d’une centaine d’habitant qui est le théâtre de nombreux accidents de la route. On finit rapidement par comprendre que la petite ville survit grâce aux accidents provoqués par les résidents (il en va de l’économie de la ville, puisque les pièces détachées servent de monnaie d’échange, les victimes finissent détroussées et lobotomisées dans l’asile local).

    De la "Ozploitation" pure et dure, une atmosphère étrange et oppressante, au cœur d’une intrigue digne d’un téléfilm du dimanche après-midi. Une première oeuvre imparfaite certes, mais qui mérite le coup d’œil, ne serait-ce que pour les 10 dernières minutes du film, qui virent radicalement dans l’horreur avec cette arrivée vrombissante de véhicules customisés, avec notamment cette impressionnante Coccinelle Volkswagen Type 1 hérissée de dards.

    Peter Weir réalisait ici les prémices de la Ozploitation, bien avant que George Miller place le cinéma australien sur un piédestal avec Mad Max (1979).

    Les Voitures qui ont mangé Paris (1974) risque d’en dérouter plus d’un, l’histoire très originale et énigmatique d’une part et son traitement (sous forme de satire sociale), mérite amplement que l’on s’y intéresse, une œuvre complètement borderline (bien que trop lancinante), qui mérite assurément le coup d’œil.

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    BlindTheseus
    BlindTheseus

    271 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 novembre 2009
    Chef d'oeuvre de l'anticipation; étonnant, deroutant.
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