Derniers Avis : Always - Page 3

Un Spielberg souvent décrié, souvent mal aimé et pourtant et pourtant... Le réalisateur accompagné des acteurs nous proposent une superbe fable fantastique pleine de tendresse, d'amour, de suspense et d'humour. Avec une mise en scène au petits oignons et une Audrey Hepburn dans son dernier rôle toujours aussi angélique, c'est un Spielberg, et un très bon!

Pete est un pompier volant d’élite qui voue idylle avec Dorinda, qui, quant à elle, reste sur terre et s’inquiète pour lui de jours en jours. La veille de partir à Flat Rock pour mener une vie familiale, Pete est appelé en hâte pour un feu. Il ne reviendra pas de cette ultime mission, on le découvre quelques mois après dans la forêt avec Hap la bonne fée qui le renvoie sur Terre.

La performance de Dreyfuss fait oublier celle de Brad Johnson qui ne fait rien de spectaculaire.
Spielberg réussit son objectif de réussir le remake de A Guy Named Joe.

Littéralement canibalisé et gentiment poussé vers la porte de l'oubli par un "Ghost" sorti quelques mois plus tard, le long métrage du grand Steven Spielberg devra se contenter d'un modeste succès d'estime malgré de réelles qualités, tant en termes de jeu d'acteur que de beauté des images.
À conserver dans un coin de notre mémoire pour la dernière prestation de la gracieuse Audrey Hepburn, ainsi que pour la B.O des Platters.

Always n’est pas le plus connu des Spielberg, et pour cause, c’est pas son meilleur film. On est ici sur un conte moderne, dans la veine de Ghost, mais dans un style plus sirupeux et moins crédible.
L’idée de base est assez proche de celle de Ghost en fait, sauf qu’ici le héros n’a pas vraiment d’antagoniste, et cela fait que le métrage est assez plat. En fait le héros meurt, et il doit, depuis l’au-delà aider un pilote à s’affirmer comme pilote, et aider sa copine à surmonter sa perte. Même si Spielberg n’a rien perdu de son sens de la narration, il faut avouer que les enjeux, potentiellement intéressants pourtant sont traités sans grand relief. On saisit mal son importance dans l’apprentissage du pilote par exemple, Spielberg le limitant à quelques scènes un peu ridicules parfois (celle avec le vieux). Quant à son rapport avec sa femme, c’est là aussi, hormis la séquence finale, assez convenu. Pour tout dire Spielberg arrive ici à nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Il sait tellement bien raconter les histoires, qu’il parvient à nous faire croire qu’on regarde un film fort et profond, alors que passé la première demi-heure c’est tout de même très limité. Les 30 premières minutes, et le final reste cependant de bons moments.
Le casting est intéressant. Richard Dreyfuss est bon dans son rôle, un rôle qui aurait idéalement convenu à Robin Williams, et le doublage est d’ailleurs assuré par le doubleur de Williams. Dreyfuss apporte de la sensibilité, mais pour le coup peut-être pas ce côté « traumatique » qu’aurait pu amener un bon Robin Williams, puisque Dreyfuss s’émeut fort peu de son statut pourtant très frustrant. A ses côtés Holly Hunter joue très juste, avec quelques scènes d’une belle sensibilité. Autour de ce duo, un imposant John Goodman, un Brad Johnson à l’aise mais au personnage mal dégrossi, et une Audrey Hepburn, en guest-star, et au rôle pas très clair. Elle pouvait faire davantage je crois. Dans l’ensemble des acteurs intéressants, un peu inégaux mais plutôt bons dans leurs rôles.
Quant à la forme on retrouve l’efficacité de Spielberg. De bonnes séquences d’action réparties dans la première et la dernière partie. Une mise en scène fluide, un peu impersonnelle ici mais soignée, avec toujours un sens du spectacle et une capacité rare à instaurer une ambiance. Même si Always reste assez classique à bien des égards, Spielberg ne prenant guère de risque, et orchestrant par exemple des scènes romantiques d’un académisme certain, c’est propre. On pouvait cependant attendre davantage du réalisateur, qui semble engoncer dans les conventions, et plus à l’aise pour montrer le feu de forêt que les échanges romantiques entre les deux héros. Même la bande son est assez attendue et pas très surprenante.
Pour ma part, même si je reconnais à Always une efficacité certaine dans le récit, j’ai eu le sentiment d’assister à un conte moderne assez plat, dans lequel il ne se passe pas grand-chose. Le traitement reste fade, et même si Spielberg s’applique, cette application ne se fait pas vraiment en faveur de l’expression des sentiments et des émotions. Aimable, mais tout de même bien mineur dans la filmo du réalisateur. 2.5

Nous ayant au préalable habitué à des grands spectacles à la réalisation sans bavure, Spielberg déçoit vite quand il fait du un-peu-moins-grand-spectacle où son talent n'est pas autant mis en exergue. Pourtant, entre avions et incendies, il avait de quoi faire suer son public. Il a préféré, toutefois, s'en tenir à une étude sobre de l'inspiration et de la vie après la mort, bavarde et aux sentiments superficiels (certes pas sur le papier, mais le fait est qu'ils sont pauvrement rendus). Un travail appréciable et distrayant qui ne touche pas son but émotionnel. L'humour est surabondant et gras et en vient même à passer pour du mauvais goût car il n'a aucune compensation une fois qu'on entre dans le vif du sujet.

Voila un sujet intéressant : Comment réagir après le départ d un être cher. Le film reste plutôt poignant dans son ensemble

Très belle histoire accompagnée d'une magnifique chanson.L'histoire si elle est quelque peu romantique elle est également tragique et émouvante.
Le casting est assez bon bien que Brad Johnson (Ted Baker) ne brille absolument pas et aurait même une certaine tendance à nous ennuyer.

Ce remake d’un film des années 40 («a Guy Named Joe») est un projet très personnel de Steven Spielberg. Il y retrouve pour la troisième fois Richard Dreyfuss, lequel joue un pilote d’avion au sein d’une escadrille de pompier du ciel, mort en mission, et qui devient l’ange gardien de celui qui tente de le remplacer dans le coeur de sa dulcinée. Bien que mineur dans la filmographie du réalisateur, cette comédie dramatique un peu mièvre cache cependant une charmante histoire d’amour. Outre la présence de Holly Hunter et celle du trubillonnant John Goodman, «Always» permet à la délicieuse Audrey Hepburn d'y incarner son ultime rôle devant une caméra. A noter que le film possède des séquences aériennes réellement impressionnantes.

Trop naïf, trop à l'eau de rose pour moi ! La sauce n'a pas pris.

Ce n'est pas le Spielberg le plus connu, mais il est bien réalisé et les cascades font réalistes. Dernier film avec Audrey Hepburn qui vaut le coup d'oeil. Il y a de bons acteurs, un peu d'humour et d'émotions, quelques bons titres dans la BO. Il m'a un peu fait penser à "Forever Young", côté aviation.

Emouvant et étrange. Bon Spielberg Servi par de bons acteurs

Steven Spielberg, un maître du cinema, dont j'ai toujours porté les films au plus profond de mon coeur. Chaque réalisateur a un style, ou n'est réservé qu'à un genre précisément, ce qui n'est pas le cas de Spielberg, on ne peut pas lui définir un genre de films, il est réservé à tout, que ce soit au drame, à l'histoire, à la science-fiction, à l'aventure et à l'animation. Steven Spielberg est sans conteste l'un des mes réalisateurs préférés, c'est dingue de voir le nombre de grands films, de films cultes, voir même de chefs d'oeuvres auquel on a eu le droit de sa part. Parmi ses films les plus mémorables, on peut citer " Les Dents de la Mer ", " Rencontres du Troisième Type ", la saga Indiana Jones (même le quatrième film que j'adore et dont je considérerais toujours comme une réussite), " E.T. l'extra terrestre ", la saga Jurassic Park, " A.I. Intelligence Artificielle "... Mais dans sa filmographie, il y a aussi il y a aussi des oeuvres oubliées du grand public, " Always " en fait grandement partie. En tant que fan du réalisateur, il me devait de voir tous les longs-métrages de sa carrière, ainsi je découvris celui-ci, et la surprise fut au rendez-vous. On ne va pas se mentir, on est très loin du meilleur film de Spielberg et je peux comprendre la raison pour laquelle certains spectateurs sont passés à coté, mais cela ne m'a pas empêché d'être conquis par le résultat. Après le visionnage, le seul qui m'était resté en tête fut " magnifique ", cela résume mon avis sur ce film. Le scénario est excellent et fait preuve d'originalité, de nos jours cela peut paraître déjà vu, vu que d'autres films ont exploité le thème utilisé dans celui-ci, on peut par exemple citer les géniaux " Lovely Bones " et " The Invisible ". Alors oui, " Always " est un remake d'un film réalisé en 1943, mais Spielberg a tout de même changé quelques petits éléments de l'histoire. Le sujet dont traite l'oeuvre est fort intéressant, cela permet de donner une vision personnelle de la vie, mais surtout de la mort, lorsque c'est bien traité ça peut donner quelque chose de beau et c'est le cas. La réalisation comme toujours chez Spielberg est excellente, je n'irai pas jusqu'à dire que du grand travail, mais on a tout de même affaire à du très très bon niveau. Si il y a bien une chose que réussit ce réal dans la quasi-totalité, c'est de rendre son ou ses personnages mémorables, qu'il soit attachant ou pas, il arrive toujours à insérer une scène nous faisant éprouver de la joie ou de l'émotion devant cette personne, et ça c'est un véritable exploit. Le point risquant de décevoir certains spectateurs en train de découvrir cette oeuvre, est sûrement le rythme, en effet, c'est lent et Spielberg prend tout son temps, si le spectateur n'est pas pris dans l'histoire, il risque de s'ennuyer tout le long du film. Cela peut apporter un défaut pour certains, pour moi aussi, car il y a des fois où c'est un peu trop long à démarrer, mais j'y vois aussi une qualité, car ces longueurs ont le mérite d'apporter des scènes fortes en émotions. Et puis, ces lenteurs permettent de développer les personnages, ce qui les rend attachants, très intéressants à suivre et parfois émouvants. Un conseil, si vous voulez passer un bon moment devant ce film, ne vous attendez donc pas à un film où il se passe beaucoup de choses, vu que ça centre principalement sur la psychologie des personnages. Spielberg a donc réussit à nous raconter son histoire, en nous présentant brillamment ses personnages, de plus il a aussi su bien dirigé ses acteurs, afin qu'il soit dans leur peau. Richard Dreyfuss, que l'on a pu voir dans " American Graffiti ", " Les Dents de la Mer " et " Rencontres du Troisième Type ", tient le rôle principal et offre une très belle interprétation, pour un personnage fort intéressant. Holly Hunter est excellente, son personnage est assez particulier, mais elle n'en demeure pas moins attachante, quand à John Goodman, il est de très bonne facture lui aussi. Par contre, je n'en dirai pas autant de Brad Johnson, son interprétation est loin d'être mauvaise, mais son personnage es décevant, on nous l'introduit comme si il allait être l'un des personnages les plus importants du film, il apporte certes des petites choses à l'histoire, mais rien de plus, pour moi ça ne suffit pas. Et pour finir, Audrey Hepburn qui tient son dernier rôle est très bonne et incarne un personnage plutôt intéressant, malheureusement l'actrice nous quittera quatre ans plus tard. En conclusion, " Always " n'est certes pas le meilleur film de Steven Spielberg, mais il m'a conquis, il ne mérite pas d'être oublié par les spectateurs, pour ma part une oeuvre magnifique méritant sa place parmi les oeuvres du grand Spielberg.

La même année que la troisième aventure d’Indiana Jones, Steven Spielberg réalisait un petit mélodrame fantastique, qui ne restera qu’une œuvre mineure dans sa longue carrière. Utilisant une approche, pétrie de bons-sentiments, de la vie après la mort (que réutilisera, avec davantage de romantisme, Jerry Zucker dans Ghost dès l’année suivante), le traitement de la question du deuil profite d’une certaine délicatesse poétique. Alors qu’il en avait le potentiel, Always ne se permet jamais de nous offir de belles scènes en avions, préférant toujours se concentrer sur la relation peu passionnante entre les personnages de Holly Hunter et de Brad Johnson, même si elle peut être lue comme un amour oedipien. Pour la troisième et dernière fois (après Les dents de la mer et Rencontre du 3ème type), Spielberg confie le rôle principal à Richard Dreyfuss, qui s’en sort très bien, même si les longueurs scénaristiques sont souvent lièes à l’aspect un peu fade de son personnage. Audrey Hepburn, qui apparait dans cette fable pour la dernière fois à l’écran, nous fait profiter de son charme électrisant et donne à elle-seule son intérêt artistique au film.

Un chef d'oeuvre emotionel et sentimental qui prouve tout le talent de spielberg !!!

Alors qu'il est un as des pompiers volants du Montana, Pete Sandich va effectuer une dernière mission à la demande de sa femme, qui ne souhaite plus le voir prendre autant de risques et le voir plus près d'elle. Malheureusement décédé, il va continuer, au-delà de la mort à rester proche de sa fiancé et suivre son ancien élève. Remake d'un film qui m'est actuellement et malheureusement inconnu "A Guy Named Joe", Spielberg nous livre un beau et sensible conte fantastique teinté de lyrisme, (bonne) naïveté ou encore romantisme. Visuellement c'est réussi et parfois même spectaculaire. Capable d'allier classicisme et modernité, Spielberg réussit son objectif en adaptant cette histoire d'amour. Côté interprétation, on appréciera a belle performance de Richard Dreyfuss dans le rôle de Pete Sandich, idem pour Holly Hunter et John Goodman qui rattraperont celle plutôt fade de Brad Johnson (dans un rôle initialement prévu pour Tom Cruise). Et enfin comment ne pas mentionner la divine Audrey Hepburn, pour sa dernière apparition dans le rôle de l'ange Hap qui s'envolera malheureusement au ciel quelques années plus tard. Une bonne et agréable surprise, un bon film romantique et touchant qui mérite d'avoir un peu plus de considérations parmi la filmographie de Steven Spielberg.