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Cyril Bureau
7 abonnés
520 critiques
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4,0
Publiée le 14 janvier 2022
Nikita est sans aucun doute ce que Luc Besson à fait de mieux à ce jours. Son film est émouvant, il possède un excellent scénario, n'a aucun temps mort, et les acteurs sont tous très convainquent et crédibles.
Nikita (Anne Parillaud), une jeune droguée, prend part à un braquage qui tourne mal et est condamnée à la prison à perpétuité. Elle fait la rencontre de Bob (Tchéky Karyo) qui lui demande de travailler pour le gouvernement. Le film file à toute allure, chaque scène est utile, efficace, claire, nette et précise, sans fioriture. J’ai trouvé le personnage de Nikita assez énervant au début du film, je n’ai pas aimé le jeu dans l’excès d’Anne Parillaud. Je ne l’ai pas trouvée convaincante. Elle devient ensuite plus attachante lorsqu’elle commence à s’assagir. Mais c’est surtout le personnage de Marco (Jean-Hugues Anglade) qui m’a marquée dès sa première apparition à la caisse du supermarché. J’ai trouvé qu’il éclairait le film de sa bienveillance et de sa gentillesse. C’est un personnage très touchant.
Pour son premier film d'action, Luc Besson ne se concentre pas sur l'intrigue mais plus sur son personnage atypique de Nikita, une junkie qui devient tueuse professionnelle pour un service gouvernemental. Anne Parillaud, bien que récompensée du César de meilleure actrice, manque de consistance par son jeu histerico-irritant (erreur de casting?) ainsi que de crédibilité par son personnage lui même, dont le recrutement par les services secrets, et donc toute l'histoire qui en découle, est assez invraisemblable (erreur du scénariste?) Nikita porte l'empreinte de son réalisateur, et malgré un succès certain à sa sortie, est devenu aujourd'hui un peu plus insignifiant, trop faible dans son scénario pour captiver même si quelques scènes d'action se démarquent. Seul le final avec l'entrée en scène du nettoyeur (Jean Reno) permet de donner un avant-gout du film suivant de Besson, "Léon", qui sera plus abouti.
Le quatrième long-métrage de Luc Besson, sorti en 1990, constitue un thriller efficace. Lorsqu’une jeune toxicomane coupable d’un meurtre (l’hystérique Anne Parillaud, compagne du réalisateur à l’époque, qui obtient le César de la meilleure actrice pour son rôle) se voit offrir par l’Etat une seconde chance, son destin bascule. Elle devient ainsi un agent des services secrets. Malgré une trame scénaristique intéressante, on peut regretter le manque de consistance des principaux personnages même si les interprétations de Tchéky Karyo et Jean-Hugues Anglade sont convenables. Finalement, le cinéaste s’est plus concentré sur les scènes d’action (avec au passage l’apparition de Jean Reno dans le rôle de Léon le nettoyeur) que sur le développement d’une véritable intrigue. Bref, un résultat mitigé.
Luc Besson utilise sa compagne du moment Anne Parillaud pour incarner Nikita, une femme droguée complètement perdue et enfermée en prison pour le meurtre d'un policier. Le gouvernement l'obligera à accomplir des missions de tueuse à gage et en échange elle gagnera sa liberté. Anne Parillaud excelle dans ce rôle d'une femme complètement déjantée devenant une véritable femme rangée et vivant en couple lorsqu'elle sort de prison et devient tueuse professionnelle. Les scènes d'actions et de gunfight sont superbement filmées, vraiment très classe de la part de Luc BESSON. La BO de Eric Serra est très bonne et très originale comme d'habitude. On suivra avec plaisir Jean Hugues Anglade dans le rôle du compagnon de Nikita et l'excellent nettoyeur Jules (Luc Besson) arrivant seulement à la fin du film ce qui est un peu dommage. Un film culte et emblématique de la période Gaumont de Luc Besson.
Un bon film d'action qui transporte le spectateur et nous montre une belle évolution de personnage dans un scénario un peu simpliste... Les acteurs jouent bien
Anne Parillaud est exceptionnelle du début à la fin. Elle fait évoluer son personnage à merveille, de la junkie à la femme élégante. Vu 31 ans après sa sortie, le film n'a pas vieilli, à part bien sûr les permanentes, les t-shirts dans les jeans, les cigarettes au bureau ou encore l'absence de téléphone portable qui pourra surprendre le jeune public. Tchéky Karyo est bon aussi, tout en retenue et conviction. Quant au scénario, on se demande si ce genre de destin existe vraiment. L'apparition de Jean Reno en nettoyeur préfigure Léon dans un style oxymore de tueur drôle. À (re)voir.
J'ai adoré Nikita lors de sa sortie... Et puis avec le temps, la "bouteille", la maturité, j'ai commencé à le voir autrement, avec un œil plus critique, plus pointu, et une fois passé ce cap, le constat est sans appel : le scénario est un ramassis d'inepties n'ayant ni queue ni tête. Passons le postulat de départ, à la limite, pourquoi pas. spoiler: Donc Nikita passe trois ans enfermée dans son bunker à faire... Quoi ?
Elle n'a certainement pas été entrainée à devenir une experte en close combat (elle n'en donne jamais la preuve), ni au maniement des armes (elle avait déjà de solides bases en arrivant et de toutes façons ce qu'elle montre n'a pas pris 3 ans à apprendre).
Elle n'a visiblement pas plus appris à maitriser ses nerfs et ses émotions (la base pour un opérationnel de terrain) vu qu'à la moindre anicroche sa première réaction consiste à chouiner, paniquer et hurler.
Alors quoi ? 3 ans pour apprendre à se maquiller ? A jouer au démineur ?
Et il en va de même pour pas mal de monde dans l'unité pour laquelle elle bosse. Le gars qui opère avec elle chez l'ambassadeur panique et devient carrément hystérique sans raison valable, Victor, n'en parlons pas, c'est un psychopathe complet. Et on se demande encore pourquoi il veut tellement "finir la mission" alors que sa mission à lui, le nettoyeur, consiste uniquement à faire... le nettoyage dans l'appartement.
Ah, puisqu'on en est à la mission de l'ambassadeur... Elle part en cacahuète pour une histoire de code qui a changé. On ne comprend d'ailleurs pas trop pourquoi la hiérarchie décide que du coup il faut tuer tout le monde, mais bon, passons. Toujours est-il que lorsque Nikita se rend à l'ambassade, elle n'a visiblement aucun problème de code. Quid ?
On peut aussi s'arrêter sur Marco quelques instants. Il finit par lui dire qu'il "sait tout". Ah ? Et comment il a tout appris ? Le gars est caissier et il a démasqué une unité d'agents super secrets machin chouette juste par la force de sa pensée ?
Les comédiens sont bons, tous parfaitement dans leurs rôles, la réa énergique et sans faille, mais alors le scénario... Quelle vaste blague !!!
Je n'ai pas du tout aimé ce film. Trop d'ennui, histoire d'amour plate, entraînement trop longs les personnages sont surjoués surtout celui de Nikita, la musique est insupportable. C'est dommage car les scènes d'actions pures sont excellentes, à savoir l'intro et surtout le passage avec Victor Nettoyeur qui est génial. Mais voilà cela n'occupe qu'à peine 25 minutes du film. A part cela c'est très faible dans le contenu, on s'emm*rde vite. En plus la romance entre Nikita et Marco n'est en rien complexe, on s'en tape complet. Comme je l'ai dit l'entraînement est bien trop long, et puis comme le personnage de Nikita joué par Anne Parillaud est surjoué de fou ce n'est pas agréable. Encore heureux que Luc Besson soit un bon metteur en scène pour sauver le tout.
J'ai adoré Nikita. Un film prenant et Anne Parillau excellente dans ce rôle. Ce n'est pas pour rien que cela lui ait valu le prix d'interprétation. Un des rares film français que j'adore..
L’idée (récupération d’une névrosée sans repères) est intéressante, la mise en scène efficace quoiqu’inégale, mais le scénario et les scènes lelouchiennes laissent une dommageable sensation de vacuité.
C’est un bon film ! Nous continuons notre lancer des films de Luc Besson avec Nikita, mon 4ème film préféré de Besson. Come d’habitude, j’ai surtout regardé Nikita car ils y avaient pas mal d’acteurs que j’aime dans le film. Nikita a un super début, une bonne introduction à la Besson, et la mise en scène est présente. Après, quand elle est censé être morte, ça devient plus compliqué à comprendre. Pour moi, il a fallu plusieurs minutes pour comprendre qui était le personnage qui lui propose le marché... La deuxième partie du film est aussi très bonne (spoiler: quand Nikita est avec son copain et qu’elle est une citoyenne) la fin est surprenante, une bonne fin même si elle aurait pue être mieux exploitée. Pour parler du jeu des acteurs, c’est à couper le souffle, Nikita, jouait par Anne Parillaud à un jeu excellent ! Jean Reno qui lui joue pas énormément, est super, quand il arrive, il défonce tout car ça rigole plus ! spoiler: Sa mort est stylé. Et ça me fait plaisir qu’il meurt car dans presque tout les films de Jean Reno, il décède: Nikita, Léon, Le Grand Bleu, Le Roi Lion, 2019 et l’Immortel d’une certaine manière..
Sinon Nikita est bon. Il a des défauts et des qualités. Bref
4 568 abonnés
18 103 critiques
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5,0
Publiée le 2 décembre 2020
Anne Parillaud est phénoménale en tant que jeune anti-héros terriblement vulnérable, belle et humaine avec un incroyable talent pour la violence. Une adolescente toxicomane meurtrière se voit offrir une seconde chance par une agence gouvernementale qui cherche à exploiter son penchant pour les meurtres sans conscience. Encadrée par un homme dont la compassion pour elle n'a d'égal que son ambition et son sadisme machiavélique. Nikita s'aventure sur des montagnes russes menant une double vie d'assassin et de jeune femme amoureuse. Sa liaison passionnée avec Marco et la clarté de sa conscience non droguée se combinent pour favoriser le développement d'une conscience une chose dangereuse dans son travail. Nikita est néanmoins victime de sa situation et comme le reste des personnages des deux camps elle semble coincée dans une très mauvaise situation. En plus de l'art avec lequel cette histoire est racontée ce film a un sens de la justice très nihiliste et souligne de façon subtile le fait que le meurtre autorisé par l'État est toujours un meurtre. Les fans de Jean Reno apprécieront sa brève apparition comme le nettoyeur. C'est l'un des meilleurs sinon le meilleur des films de Besson. Il est extrêmement bien rythmé avec des images d'une grande netteté et d'une grande beauté et met en scène certains des meilleurs acteurs de film d'action. Nikita n'a pas l'impression d'être dans un film d'action mais plutôt dans un drame fataliste truffé de tragédies et de déchirements presque continuels et pimenté d'un peu d'espoir. La construction multicouche et complexe du personnage de Parillaud est si fascinant qu'il est franchement difficile de penser à autre chose en essayant de réfléchir sur ce film...
Trop bon, cultissime, j'ai un peu de mal à comprendre que ce film n'ait une notation que de 3,5 !!! Les personnages sont terribles, le scénario original. Malgré ses 30ans, ce film a très bien vieilli et n'est pas moisi du tout.
En 1990, Luc Besson révolutionne les codes du cinéma tricolore en tournant un thriller, « à l'américaine », très efficace et d'une rare violence pour l'époque. La légende veut que l'idée de « Nikita » soit née dans l'imagination du cinéaste en écoutant la célèbre chanson d'Elton John. Il crée alors de toutes pièces le personnage d'une junkie, totalement « désociabilisée » et shootée aux amphétamines... qui n'a d'autre choix que de se rallier aux services secrets français suite à un braquage catastrophique. Il propose le rôle à son égérie de l'époque, Anne Parillaud, qui va s'engager à fond dans le projet. Elle parvient à donner un tel relief à son personnage qu'on y croit immédiatement et qu'on l'accompagne volontiers dans sa détresse et sa rage quasi incontrôlable. Le résultat est brillant et il est impossible de s'ennuyer une seule seconde tant le scénario est riche en action et en rebondissements. Côté casting on n'est pas déçu non plus, le mélange d'acteurs confirmés et de jeunes stars montantes fonctionne parfaitement, même si c'est bien Anne Parillaud qui tient tout le film sur ses frêles épaules avec un aplomb qui force le respect... Les Césars 1991 l'ont d'ailleurs bien compris en lui offrant la seule distinction de la soirée, alors que le film avait été nominé pas moins de 9 fois. Au final, « Nikita » est un film intelligent, totalement réussi, qui a donc (forcément) été copié par les USA et Hong-Kong, sans parler de l'inévitable série télévisée... Cocorico !