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weihnachtsmann
1 185 abonnés
5 188 critiques
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3,5
Publiée le 2 octobre 2024
Film fort qui mêne enquête et procès. Les deux ne vont pas de pair car la vérité met longtemps à éclater. Les personnages sont vraiment authentiques et le récit terrible. Il n’y a pas d’austérité mais une façon ample de filmer comme pour essayer de ne rien cacher à personne.
Un film de procès assez classique et qui manque de rebondissements. Jessica Lange joue très bien mais on n'arrive pas à se passionner pour cette histoire. On a l'impression de tout connaitre dès le départ. J'en attendais beaucoup plus.
Après le moyen « La Main Droite du Diable », Costa-Gavras poursuit sa collaboration avec le scénariste Joe Eszterhas et met en scène avec sobriété ce film sur le devoir de mémoire. Incarnant une avocate qui défend son père d’origine hongroise accusé de crimes de guerre, Jessica Lange est aussi émouvante dans ses doutes qu’Armin Mueller-Stahl est glaçant dans son ambiguïté. Malgré la lisibilité de son dénouement, « Music Box » est un très bon et prenant drame judiciaire, co-lauréat de l’Ours d’Or de la Berlinale 1990.
Un assez bon film de procès, sur fond de résurgence des crimes du passé. La ficelle qui consiste en ce que la fille défende son père est un peu grosse, mais bon, sans cela l’ingrédient émotionnel aurait été amoindri, tout en gagnant en réalisme. Film qui se regarde bien.
Ce drame signé Costa-Gavras, réalisateur toujours très engagé en politique (voir « Z ») est assez bien mené et surtout très inspiré par une affaire réelle : le procès de John Demjanjuk, citoyen américain, d’origine ukrainienne, accusé d’être "Ivan le terrible", gardien particulièrement cruel du camp de Treblinka. C'est aussi une histoire de déni pour le bourreau, qui s'évite la culpabilité de ses crimes et une histoire de dénégation pour sa fille, qui "sait" sourdement mais ne veut pas y croire, jusqu’à ce que l’incroyable lui saute aux yeux Ceci dit, ce n'est pas et de loin, le meilleur des Costa-Gavras : l'intrigue est classique, sans rebondissements, laissant peu de place aux émotions malgré son sujet fort. Reste le jeu de Jessica Lang, au cœur du film, qui y gagnera un Oscar et un Golden Globe de " la meilleure actrice "
C'est courageux ce type de film ! Une avocate croit en l'innocence de son père et le défend. Elle va au fur et à mesure devoir faire face aux doutes. Film de tribunaux abordable et sortant des sentiers battus 3,8/5
Il faut attendre presque la fin du film pour en comprendre le titre sui révèle enfin la pénible solution à l'énigme posée par le procès de cet ancien hongrois nationalisé américain après la libération. Ce film de Costa-Gavras est certes un film de prétoire comme il en fut tant, mais la joute habituelle entre Défense et accusation sous l'arbitrage du juge, n'a rien d'exceptionnel, ce sont les témoignages qui sont émouvants et cette souffrance grandissante de l'avocate qui défend son père est poignante avec cette question lancinante : connaît on vraiment ceux que nous aimons, et de les connaitre nous fait il les aimer moins ?
"Music Box" a été parfaitement réalisé par Costa-Gavras en 1989. le réalisateur français nous propose, avec ce film politique, un drame poignant dans lequel Michael Laszlo, citoyen Américain est accusé par les nazis hongrois de crimes de guerre commis il y a 40 ans. Il va être défendu par sa fille Ann Talbot qui est avocate, et soutenu par son fils Karchy et son petit-fils Mikey. Ce joli film, très dur, est soutenu par une belle photographie, une BO magnifique de Philippe Sarde. Il nous offre des acteurs de grand talent comme Armin Mueller-Stahl dans la peau de Michael Laszlo, et une merveilleuse Jessica Lange dans le rôle principal de Ann. Ce film a été a juste titre récompensé par un Ours d'Or du Festival du cinéma de Berlin en 1990.
Un avocat peut il défendre un membre de sa famille ? Visiblement oui si les conditions d'indépendance et de désintéressement sont réunies. Moi cela me laisse perplexe, et je ne comprends pas la démarche de Jessica Lange face à la lourdeur du dossier et de ses conséquences psychologiques potentielles pour elle. Cette décision a, pour moi, décrédibilisé tout le film puisqu'il repose dessus. De plus, cette proximité affective est la source d'un trop grand nombre de scènes familiales inutiles et inintéressantes qui hachent le rythme et en font systématiquement retomber la tension si bien que l'intensité est absente. Même si ses raisons sont plausibles, Jessica Lange est trop souvent pleurnicharde, ce qui est horripilant. On est loin de la rigueur, de la tension et de la dramaturgie de Z ou de Section spéciale ...
Un très bon passionnant suspense psychologique réalisé par le grand cinéaste Costa-Gavras avec Jessica Lange et la musique du compositeur Philippe Sarde.
Un Costa-Gavras mineur plutot bien joué qui s'attaque á un film classique de proces. Le sentier est peut etre trop balisé pour surprendre et on voit la fin arriver sans trop de suprise. Il reste un beaucop portrait d'avocate pour Jessica Lange.
Un récit de procès qui se teinte d'une enquête, d'un drame familial et d'une étude de relations filiales pour questionner de façon classique mais assez efficace par sa pudeur la connaissance des siens, l'identité, le traumatisme. Incarnée avec force par Jessica Lange, l'héroïne avive notre intérêt quoi que la nervosité et l'émotion soient absentes. De bonne facture, avec un propos porteur, mais trop fade pour nous marquer durablement.
Découvert en cherchant sur internet les meilleurs films de procès (genre que j'adore), j'ai découvert ce film, dont j'avais entendu parler dans les années 90 sans vraiment y prêter attention. Très bon film qui nous interroge sur la vie de nos parents, que savons-nous vraiment finalement ? Les scènes de procès sont bien réussis, les acteurs très bons (nomination meilleur actrice aux Oscars pour Jessica Lange). Seul hic : on ne voit pas vraiment le personnage de Jessica Lange travailler, on assiste au procès sans connaître vraiment comment elle travaille sur le dossier.
Ann est une talentueuse avocate d’origine hongroise. Un jour, le couperet tombe : son père est accusé d’être un criminel de guerre, ayant massacré des Juifs pendant la Seconde Guerre Mondiale. Convaincue de son innocence, elle le défendra au tribunal. La trame de « Music Box » est globalement assez prévisible, du moins dans son premier et dernier acte. Mais ce n’est pas tant l’intrigue globale que ce qu’elle raconte, et comment elle le raconte, qui importe ici. D’abord, Costa-Gavras s’essaie au genre très américain du film de prétoires, surreprésenté au cinéma dans les années fin 80 / courant 90. Et il s’en sort plutôt bien, se concentrant sur l’essentiel et l’émotion pour ne pas délaisser ses personnages, délaissant les effets spectaculaires et les rebondissements hollywoodiens. Personnages au cœur du récit, avec cette femme à travers laquelle seront traitées les thématiques de la famille, et de l’identité. Et à ce niveau, le film est généreux question distribution. Jessica Lange poignante, Armin Mueller-Stall touchant dans son premier rôle aux USA, et pas mal de seconds rôles de luxe : Michael Rooker, Frederric Forest, Donald Moffat, ou Lukas Haas ! Enfin, c’est l’approche du scénario qui s’avère particulièrement moderne. Pour défendre son client et son père, notre héroïne adoptera une stratégie… complotiste ! Pointant du doigt que toutes preuves contre lui seraient les fabrications d’un Etat communiste qui cherche à le décrédibiliser en Occident. Un thème qui résonne sans mal avec l’actualité…