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bsalvert
418 abonnés
3 596 critiques
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1,0
Publiée le 22 novembre 2024
Un film au casting impressionnant mais cohérent qui nous permet de suivre un couple de l'intérieur avec ses aleas. Est-ce néanmoins suffisant pour en faire un film?
Une chronique sentimentale au rythme fluctuant mais bourrée de charme et d’humour, sur la vie de couple et ses aléas, portée par un casting très séduisant, dont la lumineuse Charlotte Gainsbourg. 3,25
Au début ça se laisse regarder (même si aucune originalité) mais vers la fin, c'est lassant. Une comédie (?) quelconque qui ne mérite pas qu'on s'y attarde malgré son gros casting.
Je pense juste que se film n'a ni queue ni tête et la fin à encore moins de rapport, 1 étoiles car il y a Johnny depp et des musique que j'aime mais sinon je ne vois aucun rapport
J'ai regardé ce film pour la belle et séduisante Charlotte Gainsbourg, elle est vraiment magnifique dans son rôle... le film en lui même je l'ai trouvé moyen , peut être un peu déçu mais le casting est fort quand même. Yvan Attal qui réalise et joue dedans c'est toujours chouette aussi
4 693 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 13 octobre 2020
Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants montre que les Français sont aussi capables de faire des films aussi mauvais que les films américains. Nous nous concentrons ici sur un couple marié qui ne retient guère notre attention car ils représentent un couple toujours amoureux après une quinzaine d'années de mariage. Les maris restants Vincent et Georges ainsi que leur seul ami Fred sont au centre de l'attention. Tous deux sont des voyous sexistes uniquement soucieux de parler de la literie des femmes et de discuter des femmes. Fred est un stéréotype de vilain type que vous penseriez qu'aucune femme ne regarderait par deux fois mais qui en fait jongle avec une série de femmes. Mais alors aucun des personnages masculins ou féminins n'est développé en profondeur dans ce film. La ligne narrative du film est fracturée. Dans la scène d'ouverture Vincent entre dans un bar et prend sa propre femme alors que deux autres hommes essaient également de la récupérer. À ce stade nous ne comprenons pas que Vincent et Gabrielle sont mariés. Ailleurs dans le film des astuces de chronologie similaires sont utilisées. Je n'avais pas le moindre intérêt pour les personnages et je ne pouvais pas comprendre sa chronologie fracturée...
Ce film est très divertissant et Yvan Attal, acteur-réalisateur a un talent certain. Cependant, si vous voulez des points de repère plus précis sur mon jugement sur ce film, je pourrai vous dire qu'il est bien moins bien que "Ma Femme est une Actrice" - mon 6ème meilleur film de l'année 2001 -, la précédente réalisation d'Yvan Attal et beaucoup moins réussi aussi que "Le Cœur des Hommes", mon 3ème meilleur film de l'année 2003. "Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants", même s'il s'attarde davantage sur le couple principal joué par Charlotte Gainsbourg et Yvan Attal, suit une bande de copains et leurs histoires de couple comme le film précédemment cité de Marc Esposito. Cependant, "Le Cœur des Hommes" était beaucoup plus rythmé et équilibré. Ici, il y a quelques baisses de rythme préjudiciables à l'ensemble du film. Cependant, le message véhiculé passe et l'interprétation est formidable (Alain Chabat est extraordinaire dans son jeu d'acteur, ses attitudes, ses intonations et ses répliques ... de grands fou-rires assurés). La bande originale est au diapason. Certaines chansons collent parfaitement aux scènes et le message passe sans dialogue, juste en écoutant les paroles de la chanson.
Une bonne satire sur la vie de couple avec des personnages qui jouent bien, autant Atal que Gainsbourg. Quelques clichés, quelques invraisemblances (comment des hommes ordinaires peuvent-ils attirer des bombes?) mais un bon résultat.
Dans la vraie vie comme au cinéma, Yvan Attal et Charlotte Gainsbourg ne prennent aucune pincette pour masquer leur amour, et c'est ce qui rend leur couple authentique. Pour son deuxième long métrage, l'acteur/réalisateur choisit d'entrecroiser la vie de plusieurs couples, misant tout sur la solidité de ces derniers. L'infidélité étant entrée dans les mœurs comme le beurre dans les épinards. C'est une sorte de test où l'amour ne l'emporte pas toujours sur la haine. Appelons cela une trahison, quoi d'autre? Et les hommes seraient les seuls à avoir ce privilège? Ce n'est pas ainsi que ça marche, ça se saurait. La femme moderne n'est pas du genre à tolérer la moindre incartade. Le feu au cul est une pathologie que l'on retrouve chez les deux sexes ceci dit. Être un couple signifie t'il forcément d'être marié et géniteur d'une portée de niards? Voilà deux mécanismes fermement encrés à nos mœurs. Ce n'est pas moi qui le dis, c'est la société. Faire des gosses pour les allocs, se marier pour l'administration. Mille excuses pour cette analyse brute de pomme, mais c'est bien souvent la foutue vérité. Bref, vous pourrez admirer à travers cette comédie potache, l'un des aspects de la crise de la quarantaine, où le désir de plaire prend des proportions désastreuses. Le fantasme sexuel véhiculé par la femme objet, l'intouchable, celle que l'on ne pourra jamais conquérir. C'est une fois encore valable dans l'autre sens. Pour l'heure, Attal joue le rôle du parfait misogyne, coureur de jupon et néanmoins jaloux. C'est l’hôpital qui se fout de la charité, ma parole!! Comment ne pas remarquer l'intervention d'Alain Chabat, fidèle à lui-même et naturellement drôle en ami encombrant, beauf sur les bords et fuyant toute responsabilité. Quelques scènes remarquables contre un dénouement convenu. Rien de transcendant en définitive. 3,5/5
Note moyenne parce que longuet à mon goût, mais c'est un film bien ancré dans son époque, et il sera encore d'actualité dans 20 ou 30 ans. Bien interprété cependant, avec de bonnes idées, entre comédie et psychodrame. Bonne BO aussi.
Yvan Attal a voulu montrer combien sa femme était belle et talentueuse...malheureusement il ne m'a pas convaincue! Alors, certes il y a quelques trouvailles sympathiques (le fameux caméo de Johnny Depp), le propos est moins banal qu'il n'y parait et les seconds rôles sont bien trouvés (notamment Emmanuelle Seigner dans un registre auquel elle nous a moins habitués). Un film qui se laisse regarder puis oublier.
Trois ans après Ma femme est une actrice, Yvan Attal retournait derrière la caméra en 2004 afin d'incarner une nouvelle fois à l'écran l'époux de Charlotte Gainsbourg, sa compagne à la ville. Plus question ici de parler du cinéma d'un angle personnel et légèrement autobiographique mais l'envie de narrer une histoire simple où les relations amoureuses sont décryptées sous un jour pas forcément flatteur. Avec en fond sonore Radiohead, Yvan Attal nous invite à suivre les pérégrinations de trois hommes et de leurs épouses ou relations d'un soir. spoiler: Vincent qui hésite entre sa femme et sa maîtresse, Georges qui est persuadé que l'herbe est plus verte ailleurs mais n'ose pas s'y aventurer et Fred qui multiplie les conquêtes afin de faire oublier le vide de son existence , autant d'archétypes qui permettent d'aborder un même sujet sous des angles radicalement différents. Pour ce second long-métrage en tant que réalisateur, Yvan Attal a accordé un soucis important à la technique, multipliant les mises en perspective, les trouvailles visuelles pour un résultat certes prometteur mais qui noie un peu le propos de l'histoire. En résultent quelques approximations et raccourcis commespoiler: la rencontre entre Gabrielle et sa rivale ou les relations tendues que Vincent entretient avec ses parents campés par Claude Berri et Anouk Aimée. Du côté des femmes, Yvan Attal a opté pour Emmanuelle Seigner dont la gouaille correspond parfaitement au personnage de Charlotte et Angie David qui restitue bien spoiler: la fragilité et la passion d'une femme impliquée dans un trio amoureux. Reste bien entendu Charlotte Gainsbourg dont les certitudes dans la solidité de son couple vont bouleverser l'équilibre et créer chez elle un dilemme qu'elle est bien incapable de trancher. Film de potes oblige, Yvan Attal s'est offert le luxe d'une spoiler: guest-star dénichée dans son carnet d'adresses, un certain Johnny Depp qui apparaît brièvement à deux reprises dans le film . Plaisant dans sa construction, universel par son sujet, Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants manquent sa cible sans échouer pourtant très loin de ses promesses. Un peu plus de rigueur dans la cohésion de l'histoire et des personnages plus fouillés auraient largement suffi à renverser la tendance. Dommage...