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Un visiteur
4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Without a Paddle est avant tout un film d'aventure et une comédie très sympathique, qui parle de trois adultes qui retournent dans leur enfance une dernière fois afin de faire le deuil de leur ami. Dans ce voyage initiatique, les trois amis vont apprendre à réparer leurs erreurs d'aujourd'hui, et en partant dans ce périple dont la motivation date de leur plus jeune âge, ils vont retrouver le bonheur de leur amitié d'enfance, et ce voyage sera pour eux l'occasion d'apprendre de nombreuses choses d'une valeur inestimable. Certains trouveront ça niais, et ils n'auront pas tort, mais d'autres seront touchés par la sincérité du message, et surtout par l'amitié qui lie ces trois amis d'enfance et qui se ressent à travers tout le film. Without a Paddle est le parfait film de vacances : simple, drôle, touchant. On ne s'en souviendra pas pendant dix ans, mais il est très agréable de voir que ce genre de film existe encore de nos jours. Franchement à voir.
Jusqu'au cou (2005) est une pathétique comédie, sorte de "river-movie" qui a voulu rendre hommage (seulement la première partie) à l’un des films cultes de John Boorman, à savoir Délivrance (1972). A la réalisation, on retrouve Steven Brill, un cinéaste qui visiblement, ne cherche pas à sortir des sentiers battus en réalisant années après années, des comédies toutes plus affligeantes (et consternantes pour certaines) les unes que les autres, comme en témoigne sa filmographie (Little Nicky - 2000, Les aventures de Mister Deeds - 2002 & Drillbit Taylor, garde du corps - 2008). Ne cherchez pas une once d’originalité, un scénario qui vaille la peine que l’on s’y attarde (une ridicule chasse à l’hommes en pleine forêt avec des cultivateurs arriérés, des filles babas cool & un vieil excentrique), des acteurs crédibles et qui n’en font pas des tonnes, non ne cherchez pas, ce n’est pas ici que vous les trouverez et le pire dans tout ça, c’est que le film a bénéficié d’une exploitation en salles (certes en sortie technique, mais c’est déjà trop). On en vient même à avoir de la peine d’y retrouver Burt Reynolds (dans le rôle du vieil excentrique des montagnes).
Un bon vieux nanar mais qui - curieusement - se laisse regarder. Je veux dire: si on a rien de mieux à faire, style détricoter un pull, compter les poils de son chien, se faire le maillot, c'est selon...
Mais qu'est-ce que c'est que ce truc ? Voilà grossièrement ce qui est sorti de ma bouche après avoir visionné "Jusqu'au cou : L'appel de la nature". Renseignements pris, il s'agit d'un téléfilm américain réalisé par Ellory Alkayem , réalisateur spécialiste des séries B (Z ?) dont l'"oeuvre" la plus connue de ce côté-ci de l'Atlantique est "Arac attack" avec David Arquette dans le premier rôle. La plupart des acteurs de ce téléfilm sont de parfaits inconnus et ont joué de petits rôles dans des films ou des séries. Et pourtant, l'ensemble demeure plutôt sympathique. Au premier abord, l'impression de se trouver devant une production Disney est déroutante mais s'estompe rapidement du fait d'un langage grossier - peu en phase avec les aspirations de Mickey Mouse - et d'un humour potache typiquement américain. A partir d'un scénario aux allures de "rom com", Alkayem nous sert un authentique OVNI télévisuel qui s'avère distrayant du fait de ses maladresses scénaristiques et de la grossièreté de certains gags. A la fin du téléfilm, certaines questions demeurent en suspens et n'auront probablement (heureusement ?) aucune réponse recevable : spoiler: pourquoi les personnages se font-ils attaquer par des écureuils qui semblent contaminés par le virus Ebola ? Pourquoi le demi-frère d'Heather est-il anglais ? A vrai dire, le réalisateur donne l'impression d'avoir exploité toutes les pistes possibles sans être capable d'en choisir une seule. spoiler: Tout le monde s'attend par exemple en toute logique à une happy-end où Ben retrouve Heather et lui déclare sa flamme sauf que rien ne se passe comme prévu . Leur rencontre est à ce titre assez drôle et flirte légèrement avec l'ambiance d'un film comme "Human nature". A notre grand désespoir, il évite de s'y vautrer pour mieux retrouver une structure plus proche d'un téléfilm pour ados. spoiler: Autre gros point d'interrogation, un grand black appelé Hal Gore qui prétend être le frère d'Al Gore apparaît brièvement dans la forêt pour une scène complètement hors sujet qui traite de l'écologie avec un humour sous la ceinture . Autre preuve que le scénario est bancal : le traitement des deux personnages principaux. spoiler: Ces deux gars travaillent et se comportent comme s'ils avaient 14 ans et tombent amoureux comme des midinettes au point qu'on se demande si l'un d'entre eux n'est pas encore vierge. Une approche bien étrange puisqu'apparemment ces mêmes messieurs semblent plutôt tentés par une partie de jambes en l'air à quatre. Globalement, les réactions de tous les seconds rôles sont dans le même esprit et ont une logique qu'on est bien en mal de définir. "Jusqu'au cou : L'appel de la nature" est au final un téléfilm très mal structuré qui, paradoxalement, ne manque pas de trouvailles scénaristiques.
Un Very Bad Trip gamin qui mise beaucoup sur la musique et qui sans casser des briques, rempli sont rôle, a peu près suffisamment. On y retrouve tous les ingrédients nécessaires, une bande de gars, une jungle, pleins de problèmes qui collent au cul et finalement avec un peu de vaseline, le tout passe plutôt bien.
Bon rythme, cette comédie aventuresque mérite ses 3 étoiles car on ne s'ennuie pas tant les événements de leur "mésaventure" s’enchaînent. Même si les personnages ne sont pas très attachants au début, ils le deviennent peu à peu au fil de leurs rencontres avec des paysans débiles, des coquines amoureuses de la nature, des petites combines de survie, tout ceci renforce leur amitié, peu crédible au début, et leur personnalité s'affirme enfin. C'est parfois drôle, grotesque, la bande son est sympa et ça fait le boulot car on passe un bon moment.
Film d'aventure et comédie très sympathique, Les personnages vont retrouver le bonheur de leur amitié d'enfance, et ce voyage sera pour eux l'occasion d'apprendre de nombreuses choses d'une valeur inestimable. C'est simple, drôle, touchant et ce n'est pas d'un humour lourdingue, c'est très agréable à voir. Je le conseille pour se détendre et pour rire un bon coup.
Les films de retrouvailles entre potes forment un genre que j'apprécie beaucoup. Quand en plus les potes sont Seth Green, Matthew Lillard et Dax Shepard, c'est encore mieux.
La première demi-heure est excellente, celle des vraies retrouvailles. Ca ressemble à un Copains Pour Toujours avant l'heure, avec moins de personnages pour plus d'intimité, bref, du tout bon. Et d'un coup, patatras, les amis partent en excursion et là, ça devient un peu moins drôle, et plutôt régressif. Les fautifs sont faciles à trouver, Steven Brill et Christophe Beck, la réalisation et la musique étant assez hors propos dans ce film. Si le scénario fait la part belle à une bande de potes qui garde confiance en ses membres, sans jamais douter d'eux, même si une très courte explication aura lieu (ce qui change des scènes où les amis se séparent quelques scènes dans les films du même genre) et est donc un peu original, il se gâche un peu dans des péripéties très insignifiantes, avec les marrants et sympathique Abraham Benrubi et Ethan Suplee.
Au final, c'est drôle, très sympathique, voire même adorable, mais c'est terriblement futile et peu inoubliable qu'on ne peut s'empêcher de pester un peu. Un tel trio, on n'a pas le droit de le gâcher.
Ne chercher nulle once d'intelligence, il n'y en a pas ! C'est léger à souhait. Je peux comprendre que certains, amateurs du genre, arrivent à en dire beaucoup de bien. Pour ma part, c'est parfois drôle, mais seulement parfois. Le reste du temps, c'est du grand classique, avec les méchants idiots, et des personnages devenus héros malgré eux.