Je suis étonné par les critiques assez négatives des autres spectateurs. Moi j'ai bcp apprécié sur ARTE-Tv ce film que je ne connaissais pas avec C. Bronson. C'est un thriller original, qui se passe surtout aux US mais qui n'a pas le style d'un film américain de cette époque. Il est original par l'atmosphère étrange qui y règne, un mystère poisseux et inquiétant. De nombreuses scènes sont filmées d'une façon particulière, telle la scène finale, splendide et malsaine, avec une utilisation magistrale du lieu et du cadrage. Enfin J. Ireland est magnifique, parfaitement mise en valeur, et délicieusement vénéneuse dans ce film. Globalement une excellente surprise. Il y a peu de films d'aujourd'hui qui soient au niveau de ce "petit film" de l'époque.
Plutôt une bonne surprise. Le couple Bronson / Ireland fonctionne bien, tout comme Umberto Orsini est excellent dans le rôle d'un avocat manipulateur. La surprise du casting vient de la présence de Michel Constantin (hélas doublé dans la VO), qui joue le rôle d'un junkie (!), meilleur ami du héros. La mise en scène est fluide et la scène de la poursuite automobile au début du long-métrage est remarquablement filmée. De même, on peut louer la musique de Morricone, parfaitement en phase avec la pop psychédélique de cette époque. En revanche, on peut regretter quelques mollesses scénaristiques et les facilités d'une intrigue qui enferment le personnage de Vanessa dans la peau d'une vénale intrigante dont les trahisons répétitives sont trop prévisibles.
Diffusé sur Arte le 04 Novembre 2024. Film réalisé par un italien, mais en anglais. Charles Bronson dans son rôle d'impassible, taciturne et prêt à dégainer son flingue. Petite touche française avec Michel Constantin. Scénario un peu confus, accentué par des flashs back tortueux. Au final, un film mineur mais qui se regarde sans ressentir de l'ennui.
Le film débute avec une course poursuite à la mode seventies, mais si la course est en elle-même prenante et sous tension, on ne peut qu'être surpris par l'inertie façon poisson rouge de la passagère interprétée par Jill Ireland. Le vrai soucis réside dans un scénario un peu fouilli, qui sème des flashbacks à tord et à travers, pas aidé par un montage cacophonique qui coupe et découpe de façon brutale et/ou aléatoire ce qui donne un récit saccadé et pas toujours digeste. Sollima a bien quelques élans de réussite, et le film offre son lot de passages icôniques inhérents au genre mais on constate surtout que le casting est l'atout majeur de ce film oubliable. Site : Selenie
Le grand public, et c'est normal, a pour réflexe de dater l'entrée de Charles Bronson dans le cinéma d'action dés lors qu'il a joué Paul Kersey. En réalité, Charlie a fait ses premiers pas dans le cinéma d'action avec cette "Cité de la violence". Ça commence bien avec une scène d'action qui, si elle n'est pas filme avec virtuosité, remplit son office. On se dit que ça va être bas du front, mais bien burné comme on aime. En fait non. Le soufflet retombe rapidement. Et le film s'enlise dans un rythme plombant et en devient même interminable sur la fin. Et ni Bronson, qui a l'air de s'ennuyer comme pas possible ni Telly Savalas ne sont en mesure de limiter les dégâts. Très pauvre. Très anecdotique.
C'est avec une course poursuite que s'ouvre le film,il n'y a rien de tel pour accrocher que de l'action,enfin encore faut il que ça soit bien fait et là c'est bien fait. Le rythme du film ne va pas rester celui de l'introduction,on est ici dans un polar efficace et bien mené. Pendant un bon moment on est dans le flou sur ce qui se passe,les cartes vont se dévoilées une à une. Durant tout son début le film est muet,afin de situer les personnages on fait intervenir d'autres personnages comme ces prisonniers qui vont expliquer le passif du personnage central incarné par Branson,c'est le genre de fautes qui a tendance à me gonfler,j'ai horreur que l'on explique des choses avec ce procédé aussi peu subtil. Car si on place pendant un temps ce genre de personnages explicatifs ils n'ont pas vraiment d’intérêt pour l'histoire,ils ne servent qu'à une seule est unique chose expliquer ce qu'on ne connait pas et ceci pour situer les choses. Évidement il faut bien que l'on situe le personnage,mais en le distillant dans l'histoire et en apportant les choses l'air de rien tout cela passerait beaucoup mieux et surtout plus subtilement. Hors comme dans beaucoup de films on nous balance tout d'un coup pour s'en débarrasser une bonne fois pour toute. Il y a d'autres petits détails amusant comme les mains du garagistes horriblement noires,l'acteur à du se frotter les mains pour qu'aucun bout de peau ne soit visible sur 20cm,bon alors je veut bien que les garagistes aient les mains noires mais à ce point c'est tout de même exagéré.
Cela dit si le film possède d’incontestable défauts,l'intrigue est bien ficelée et c'est assez tendu et bien tenu pour que le film soit plus qu’une simple petite série B. La construction de Sergio Sollima emporte le film sur une autre voie que celle de la série B. En voyant ce titre ''La cité de la violence'' je m'attendais à tout autre chose je dois bien le reconnaitre,je m'attendais à un film d'action peut être balourd et c'est tout le contraire que j'ai vu. Le film prend de l'ampleur au fur et à mesure qu'il avance. LE tout est relevé par l’excellent thème de Morriocone qui comme bien souvent est entêtant. La cité de la violence est une heureuse découverte.
On n'est pas en présence d'un très grand thriller, néanmoins "La Cité de la Violence" nous permet de voir l'excellent Charles Bronson dans le rôle d'un tueur à gages pris dans l'engrenage de la violence. La mise en scène de Sergio Sollima est également de qualité, comme le prouve cette séquence de course-poursuite en voiture qui est présent au début du film. Par contre, je n'ai pas été totalement convaincu par le déroulement de l'intrigue qui manque tout de même de rebondissements. Un long-métrage qui est donc imparfait, mais qui se visionne sans réel ennui grâce aussi aux charmes de Jill Ireland qui n'a rarement été aussi attirante.
Un film mal fichu qui ne vaudra que pour les admirateurs de Charles Bronson. Lent, soporifique, sa durée eût gagné à être réduite d'une bonne demi-heure. L'absence de suspense pèse lourdement sur la trame des évènements lesquels sont par ailleurs téléphonés. Le scénario est mal exploité, la bande-son qulconque et standardisée. Vieillot.
Quelques longueurs en moins, un personnage féminin à l’ambiguïté plus affirmée auraient plus faire de ce film un grand classique. Reste un très bon Bronson et l'élégante mise en scène de Sollima. C'est déjà bien.
Cette histoire de vengeance manque souvent de rythme, l'enclenchement des séquences nuit aussi à l'efficacité. Pourtant Sergio Sollima a réuni des acteurs déjà chevronnés à l'époque : Charles Bronson, Jill Ireland, Michel Constantin, Telly Savalas. Jeff (Charles Bronson) est un ancien tueur à gages qui veut se venger de la tentative d'assassinat dont il a failli être victime. Il choisit pour ce faire l'évènement d'une course automobile. Bronson est un habitué de ce genre de rôle mais le scénario est inconsistant, il y a trop de scènes ennuyeuses, le titre est ronfleur. Bref, tous les éléments concordent à produire une série B de qualité passable. Dommage car ce film méritait une meilleure réalisation pour être vraiment attrayant. D'ailleurs, à part un Bronson toujours aussi énigmatique, les seconds rôles principaux ne parviennent pas vraiment à persuader.
Il n'y a pas autant de violence que l'on pourrait imaginer, le titre est très trompeur. Charles Bronson reste fidèle à son image de dur à cuire mais le scénario n'est pas très captivant. A part la course-poursuite en voiture et la fin brutale, il n'y a rien de bien terrible dans ce petit thriller.