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DAVID MOREAU
130 abonnés
2 230 critiques
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1,5
Publiée le 27 juin 2021
Le diable dans le col de l'utérus. L'activité sexuelle de John Waters est sur le déclin. Masturbation ne rime pas avec maturation. Son énergie sexuelle est dans le doute et l'erreur.
Le pape de la provocation et du mauvais goût qui fait une comédie sur la liberté sexuelle, sur le papier cela avait de quoi me plaire. Avec une nouvelle fois la promesse de brocarder la bien pensance de la banlieue blanche américaine (toujours à Baltimore) je m’attendais à m’amuser et ce fut le cas .. par moments. Car est ce une maladresse de son scénario assez simpliste ? Mais son discours sur le fait d’assumer et de vivre sa sexualité est assené et répété jusqu’à l’écœurement. Tant et si bien qu’il produit l’inverse de ce qu’il voudrait faire. Est ce que John Waters s’est planté ou suis-je finalement quelqu’un conventionnel? Une des deux réponses me vexerait moins personnellement.
4 546 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 22 octobre 2020
A Dirty Shame est un film de John Waters sur une femme pudique et tendue du Midwest qui après avoir subi une commotion cérébrale dans un accident de voiture devient une folle du sexe. Bien que je ne sois pas un peu fan de John Waters, A Dirty Shame était une honte et une déception. Car A Dirty Shame semble juste repousser les limites de mauvais goût...
Un film qu'on qualifierait de vulgaire si ce n'était John Waters le réalisateur, du coup il est provocateur mais n'en reste pas moins peu subtil. PLV : à réserver aux fans de John Waters
Il a des films comme ça qui ne sont pas des grands films, qui sont pas trop bien foutu, mais qu'on ne peut s'empêcher de trouver sympa, tellement ils bousculent le politiquement correct. La direction d'acteur y est excellente et c'est un plaisir de voir évoluer Tracey Ulmann en nymphomane déchaînée ou Selma Blair en strip-teaseuse hyper mamelue. Ça ne convaincra personne, ça ne décoincera pas les coincés, le film ne porte aucun message, il est volontairement provocateur, parfois ça fait du bien
On retrouve l'ambiance un rien fofolle des films de Russ Meyer, en plus visuel mais en moins explicite. Un film rythmé, intelligent, plein d'auto-dérision, bourré de petites trouvailles salaces, un film thérapeuthique pour retrouver la joie de vivre !
Une comédie loufoque basée sur le sexe, le sexe, et encore le sexe. Rien de surprenant à un tel scénario aussi abyssal de débilité, les américains sont d'ailleurs très doués pour cela. Mais ici, la réalisation est trop mauvaise pour captiver le spectateur par sa bassesse. Johnny Knoxville, sexe, décadence, nullité; tout s'explique! 1,5/5
Vouloir dénoncer la pudibonderie part d'un bon sentiment, mais parler de sexe à outrance de manière pudibonde tue le message. Ne reste que le mauvais goût. "A dirty shame" est plus ridicule que dénonciateur, et dix ans après sa sortie on voit bien que son impact sur les USA est resté anecdotique, ses habitants étant toujours aussi coincés et hypocrites sur le sujet...
Pour son grand retour vers un humour marqué par la surenchère de grossièreté, John Waters n’y va pas avec le dos de la cuillère. Les fans de la première heure de son univers trash et vulgaire seront indubitablement ravis de voir avec quel manque de subtilité Waters dépeint l’hypocrisie qui plane sur cette américaine puritaine vis-à-vis du sexe. Son parallèle entre la libido exacerbé de ses personnages triviaux et la religion, faisant de Johnny Knoxville un messie du mauvais gout graveleux, est évidemment outrageusement jouissif mais n’a plus la force subversive que pouvaient avoir ses films dans les années 70.
Comédie particulièrement grasse, à prendre bien évidemment au second degrès, pour pouvoir apprécier quelques gags, le reste, bien que pas mal, est un peu trop lourd.
Les films de John Waters sont généralement des satires des valeurs et du mode de vie américains moyens sous formes de parodie trash. « A dirty shame » est plus positif, plus qu’une satire c’est une espèce de glorification du sexe libérateur, porteur de plénitude et de tolérance, contre tout ce qui va à son encontre, grosso modo les valeur de la révolution conservatrice. Le problème est que les habituels procédés de sale gosse du réalisateur ne sont guère adaptés à une apologie. Le résultat est parfois drôle dans le délire, souvent aussi confus, répétitif, bref laborieux.