Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Luuuuuuuuc
12 abonnés
663 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 26 décembre 2023
« Bill, je suis désolée, j’ai complètement oublié que tu ne mangeais pas de viande. »
Premier volet d’une série de huit films et le seul à ne pas être tombé dans l’oubli, Hurlements bénéficie du talent de Joe Dante à faire peur en générant une ambiance portée sur les ombres, un climat parfois glauque et le flou artistique mais aussi du développement de la location de VHS, nouveau modèle économique de consommation culturelle qui a ainsi permis à plusieurs réalisateurs, films et franchises d’être considérés comme culte. Ce fut par exemple le cas de William Friedkin avec L’Exorciste (1973), Tobe Hooper avec The Texas Chain Saw Massacre/Massacre à la Tronçonneuse (1974), de Steven Spielberg avec Jaws/Les Dents de la Mer (1975), de John Carpenter avec Halloween/La Nuit des Masques (1978), ou encore de Sam Raimi avec Evil Dead (1981), sans oublier toute une ribambelle d’autres créations commercialement rentables, importantes sur le plan de l’histoire du cinéma de genre mais de conception beaucoup plus banale.
Si le scénario est parfois difficile à déchiffrer, principalement au début, et si on regrettera pas mal d’invraisemblances, surtout à la fin, on notera une kyrielle de détails particulièrement drôles ou cyniques (les boîtes de conserve « Wolf Chili », la bouteille de « Wolfe » contre les ulcères dans le bureau du médecin, le dessin animé avec un loup, etc.) ainsi que quelques gimmicks visuels, marque de fabrique de Joe Dante, tout comme la participation de Dick Miller dans un tout petit rôle, aux cotés d’interprètes aujourd’hui oubliés (à l’exception notable de Patrick « Chapeau Melon » Macnee ou du vétéran des films d’horreur John Carradine).
Cette originalité propre à Joe Dante, une intrigue moins prévisible que ce que propose généralement ce genre de films (on est loin des cris hystériques qui percent les tympans) et des effets spéciaux à couper le souffle pour l’époque (dus à la maestria de Rob Bottin, assistant de Rick Baker qui avait décliné la proposition pour travailler sur le Loup-Garou de Londres de John Landis, copain de Joe Dante) ont permis à cette œuvre d’accéder au statut de film culte.
Je ne suis pas fan des films de loup garou mais ce "Hurlements" est un très bon film du genre ! Pour un ridicule budget d'à peine 1 millions de dollars, Joe Dante réussit un petit coup de maître. Les effets pratiques signées Rob Bottin sont franchement très réussies, l'ambiance est travaillé, les acteurs sont bons... Une vraie réussite !
Sur le thème récurrent au cinéma du loup-garou, un film d'épouvante culte avant tout pour l'impressionnant travail de maquillage et d'effets visuels de Rob Bottin, connu pour ses participations aux longs métrages de John Carpenter "Fog" et "The thing". Un ensemble à l'écriture assez classique mais qui possède une atmosphère envoûtante, prégnante à souhait. Une mise en scène efficace mais qui a peut-être perdu en force sur les passages horrifiques. Après les deux volets "Gremlins" et le génial "Panic sur Florida Beach", ma quatrième incursion dans la filmographie de Joe Dante et j'ai découvert ici une oeuvre extrêmement plaisante et riche. Une très bonne sensation.
Un classique du cinoche d'horreur. Une transformation face caméra incroyable, unique pour l'époque (pas de numérique, essentiellement en animatronique), et une réal qui nous happe d'emblée avec une ouverture à la Taxi Driver ! Sacré Joe !
Joe Dante, un des Maitre du cinéma fantastique, signe en 1981, une grande série B horrifique qui dépoussière avec plaisir le mythe. Un film aux effets-spéciaux un peu vieillots mais qui reste impressionnants pour l'époque surtout pour ses délicieuses transformations spectaculaires en loups-garous. Une œuvre intelligente qui interroge le spectateur sur la part animale qui sommeil en chacun de nous. Surprenant !
Si Joe Dante est surtout connu pour ses deux Gremlins, il ne faut pas le résumer à cela. Ainsi, trois ans avant le premier volet des aventures de Gizmo et des horribles créatures qu’il enfante, le cinéaste signe le premier volet d’une série qui connaîtra huit volets : Hurlements. Ce long-métrage appartient au genre du cinéma de loups-garous (sorti quelques mois avant Le Loup-Garou de Londres de John Landis) et se révèle être un véritable hommage aux films fantastiques qui l’ont précédé. En effet, le cinéaste multiplie les clins d’œil que les cinéphiles prendront un vrai plaisir à relever : de nombreux personnages se nomment comme des réalisateurs ayant signé des films de lycanthropes (George Waggner, R. William Neill, Terry Fisher, Fred Francis, Erle Kenton,Sam Newfield…), on aperçoit un extrait du classique de 1941 (Le Loup-Garou de George Waggner), on retrouve une icône du fantastique avec la présence de John Carradine… Joe Dante s’amuse clairement à rendre hommage au genre mais ne se limite pas à celui-ci dans ces références puisqu’il salue au passage une de ses plus grandes influences, à savoir Tex Averyspoiler: (dont on voit des extraits en parallèle de l’assassinat de Terry) et le cartoon en généralspoiler: (la fin de la transformation de Bill est clairement faite en dessins animés).
Hurlements se présente donc comme une pure œuvre de cinéphile mais qui peut plaire à un plus large public. En effet, le film de Joe Dante bénéficie de magnifiques effets spéciaux et maquillages (signés par le spécialiste Rob Bottin), d’une très bonne musique de Pino Donaggio qui évoque le cinéma de Brian De Palma (Pulsions, Blow out…), d’un excellent casting (outre Carradine, on y retrouve Dee Wallace, Patrick Macnee, Slim Pickens ou encore Dick Miller, un fidèle de Joe Dante) et d’une histoire assez originale pour un film de loups-garous. Tout cela contribue à faire de Hurlements un film véritablement jouissif qui devrait plaire à tout amateur de cinéma fantastique.
Un film fantastique dans l'air du temps qui est typique des années début 80, costumes, coiffures acteur en vogue à l'époque et déjà la patte de Joe Dante pour les films du genre. On retiendra bien évidement Dee Wallace qui jouera dans E.T., et Patrick Macnee de chapeau melon et botte de cuire et des acteur habituel du cinéaste. Une tension désuète mais bien présent pour l'époque je pense. Sujet sur Le loup garou, une bonne interprétation de faux semblants, et la transformation de la bête, qui se transmet par morsure, petit à petit, tapis dans l'ombre, se révèle, n'a pas été faite avec des baguettes. En tous cas j'adore le médecin légiste très détachés. De bonne humeur et de l'humour. Des vacances thérapeutique pas très conseillés. Ça a mal vieilli mais c'est culte. Un vrai film d'horreur comme il en a peu maintenant. On n'apprivoise pas ce qui est sauvage, ce n'est pas naturel. Désolé je l'ai piqué cette réplique au film. Bien sur une fin qui présage une suite.
l excellence en matière de film de Loup-garoux.Flippant,dérangeant et une bonne distribution font de ce film LE meilleur film de ce genre avec Peur Bleue
Un excellent film d'épouvante comme on en fait absolument plus et c'est dommage ! . Vu pour la première fois dans les années 80 j'en ai gradé un souvenir réjouissant puis l'ayant revu à plusieurs occasions je me dis à chaque fois que c'est un très bel hommage aux films d'épouvante des années 40 de la Universal . Joe Dante qui est un vrai cinéphile rend très bien le côté angoissant en suggérant plutôt que de donner dans la surenchère d'effets qui de toutes façons n'étaient pas bien au point au niveau technique si on compare avec ce qu'il est possible de faire aujourd'hui .
Un film d'horreur de qualité et même si il a vieilli il a su garder beaucoup de charmes et de ce fait traverse assez bien les années. Le jeune Joe Dante prouve ici qu'il a beaucoup de talent pour créer une histoire qui tient la route et créer un climat angoissant du début à la fin. La mise en scène est bonne et certaines font l'effet d'une décharge électrique tant elles sont efficaces.
Après avoir fait ses armes au sein de la New Company de R. Corman, J. Dante prit son envol avec ce petit film film d'horreur revisitant le mythe du loup-garou. En grand amateur du genre, Dante en respecte les codes avec juste ce qu'il faut de déférence pour en faire un classique. Par contre, il fait également jouer son esprit de sale gosse et n'hésite à faire quelques petites blagues ou bien à sortir des séquences qui prennent à revers la bienséance. Aidé par R. Bottin, alors l'assistant du célèbre R. Baker (qui a dû honorer une promesse faite à son ami J. Landis et qui assurera donc des trucages presque similaires sur le non moins culte "Le Loup garou de Londres" qui sortira la même année), Dante trousse des séquences de transformations assez bluffantes avec des maquillages bluffants, abusant d'effets gores certes mais se faisant largement plaisir et les mettant bien en valeur. Les acteurs ne sont pas top, l'histoire est un peu superficielle mais le plaisir est là et c'est tout ce qui compte ! D'autres critiques sur
franchement, j'y allais à reculons... je n'avais jamais vu ce film et je m'en faisais une piètre idée ! et bien que nenni ! ce film est vraiment splendide, esthétiquement, je l'ai trouvé très beau : montage, plans, musique (extraordinaire de pino donaggio !!!), début à la de palma... L'humour subtilement dosé permet de passer les quelques outrages du temps, mais non franchement, sans 3D, sans numérique, les effets spéciaux tiennent particulièrement bien la route ! et le scénario est vraiment suprenant ! bravo joe et merci pour ce moment !!!!!!
Joe Dante a très bien réussi ce film dans le contexte de son temps. les couleurs et les effets sont très crédibles, surtout les transformations qui ont dû demander des heures aux préparateurs en animatronique. Quand à l'ambiance 1980, aux point de vu photographie, elle n'est pas déplaisante car les scènes de nuits ne sont pas complètement bouchées par les ombres et le jour, le soleil ou les projecteurs inondent le plateau faisant péter les couleurs et permettant aussi des jeux inquiétants d'éclairage largement supérieur au films monochrome actuels. C'est vraiment intéressant, même après plus de trente quatre ans ...