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    Le Privé
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    landofshit0
    landofshit0

    278 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 juin 2013
    La force du film réside dans son personnage,un privé dont la nonchalance et l’humour pince sans rire donne un ton vivant au film. L’enquête n'est pas superbement mené de la part d'Altman mais la mise à l'écran de ce personnage de roman suffit à rendre le film vraiment bon,l'un des meilleurs du réalisateur.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 096 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2014
    Franchement pour tout vous dire ça fait longtemps que je voulais voir ce film, j'avais adoré MASH et the player et ça faisait longtemps que je n'avais pas vu d'Altman (l'un des rares réalisateurs américains "contemporains" que je considère).

    Je tremblais durant tout le début du film, toute la séquence avec le chat, le type qui croise ses voisines hippies à poil, la bouffe pour chat, c'était juste génial. C'était juste du train-train quotidien, la routine, pas d'intrigue, juste un chat difficile, quelques vannes et ça suffit pour se mettre dans l'ambiance, comprendre qui est le personnage, son attitude, sa façon d'être, et ça sans réellement de dialogue juste en le suivant dans un acte routinier et banal. Et j'ai adoré.

    Après il fallait forcément qu'il y ait une intrigue, ce meurtre, ce suicide… Et comment souvent dans ce genre de films ce n'est pas ce qui est réellement intéressant ou important, ce qui est génial ici c'est les personnages, le cynisme et le ton désinvolte du héros… le docteur ultra louche, le mafieux juif qui est complètement malade, le romancier alcoolique… et le chat difficile.

    J'aime vraiment le ton désabusé du film, ce charme désinvolte qu'il peut avoir. Et il en résulte une atmosphère où finalement on a jamais vraiment peur pour le héros, où même les scènes "chocs" ne choquent plus réellement, on est comme le héros, blasé de tout ce merdier et on a quand même cette petite envie d'avoir le fin mot de l'histoire, savoir à quel point c'est absurde.

    C'était vraiment très bon, même si je dois avouer trouver qu'il y a une baisse par rapport au tout début du film avant que l'intrigue ne commence. Limite j'aurai adoré suivre ce type faire ses courses au supermarché pendant 2h. C'est le genre de film où il n'y a pas besoin d'histoire, les personnages et le ton suffisent.

    En tous cas c'était juste excellent avec en plus ce petit côté marche funèbre cynique… Délicieux.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    600 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 mai 2017
    Le début est plus que prometteur… Bien filmé et très original, Philip Marlowe réveillé à 3 heures du mat. par son chat affamé, se réveille, allume sa première cigarette (il ne les quittera plus) se lève (il dormait habillé avec ses chaussures) et va au super marché chercher la boite d’aliments espérée. Rupture de stock, le vendeur lui en conseille une autre. De retour il se dissimule aux yeux du matou et transfère le contenu de la boite apportée dans une vide ayant contenu celle réclamée…Ruse éventée; le chat n’en veut pas et se sauve…On comprend alors que c’est un ''loose''r trop gentil que même son chat quitte. La suite ne sera plus hélas qu’un long pensum car se vouloir être créatif est une chose mais tenir la distance une autre et Altman n’y arrivera pas. En dehors de Nashville, qui s’en passe avec bonheur, le réalisateur ne pourra jamais conclure ses idées qui resteront inachevées ou inacceptables comme ici avec le crime final.
    Akamaru
    Akamaru

    3 133 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 décembre 2011
    Polar en forme d'exercice de style,"le Privé"(1973)déconcerte par sa nonchalance et son humour à froid.Reprenant le célèbre héros de Raymond Chandler,le détective privé Philip Marlowe,l'inclassable Robert Altman en fait une personne solitaire,qui se parle à lui-même et à son chat,et qui résoud ses enquêtes à son rythme,avec cette certitude que la vérité finit toujours par éclater.L'interprétation décalée d'Elliot Gould,immédiatement attachant,contribue à donner à Marlowe un côté pathétique,sans illusions,mais en même temps défenseur des causes qu'il juge essentielles.La fin est provocante,mais Altman se permet beaucoup de digressions,qui plombent un peu l'intérêt pour une intrigue peu captivante.Il abuse également des mouvements de caméra,et d'autres expérimentations.En revanche,il étonne par moments,par exemple,en filmant un écrivain alcoolisé en pleine noyade progressive,ou quand la petite amie du caïd se fait casser le visage à coup de bouteille.Dans l'ensemble,c'est un policier assez inégal,comme la carrière d'Altman d'ailleurs,qui possède l'atmosphère adéquate du Los Angeles d'époque corrompu,mais absolument pas le scénario qui va avec.
    Julien D
    Julien D

    1 212 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 septembre 2014
    La façon dont l’une des figures majeures du film noir, le personnage de Philip Marlowe créé par l’écrivain Raymond Chandler et précédemment immortalisé par notamment Humphrey Bogart dans Le grand sommeil, est remise au gout du jour par Robert Altman est un prétexte idéal pour le réalisateur de redonner un coup de jeune à un genre en perte de vitesse. En donnant davantage de place à la désinvolture que dégage ce détective blasé, en décalage avec son temps car sûrement coincé à l’époque de l’âge d’or du film noir, et à son quotidien dans un Los Angeles dans l’esprit des années 70 (caractérisé par ses voisines hippies et son gardien fan des stars de l’époque) qu’à l’intrigue elle-même, Le privé est une œuvre à part qui réussit à jouer des stéréotypes du genre tout en leur apportant une touche d’autodérision et une mise en scène moderne. Car même si beaucoup de personnages, comme la femme fatale incarnée par Nina Van Pallandt et son mari, l’auteur alcoolique interprété par Sterling Hayden, sont des clichés mais ils sont utilisés dans des scènes, telles que celle de la noyade, d’une intensité qui les rendent uniques.
    Plume231
    Plume231

    3 932 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juillet 2012
    Comme toujours quand il s'agit de porter à l'écran Raymond Chandler et son personnage mythique Philip Marlowe, c'est l'atmosphère qui compte et pas l'intrigue ; de toute façon essayer de piger entièrement quelque chose à cette dernière est une perte de temps. Tout ceci, Robert Altman l'a très bien saisi à travers cette transposition dans les années 70. A ce niveau-là, la première heure est une belle réussite et peut même être considéré comme ce qu'Altman est capable de donner de meilleur. Après ça diminue un peu d'intensité malgré quelques éclats jusqu'à un final superbe avec une réplique finale superbe où Philip Marlowe assume pleinement son statut de loser mais pas du tout celui de loser qui a perdu son chat. D'ailleurs dans le rôle du détective, souvent critiqué, je trouve pourtant Elliott Gould très convaincant. Il arrive à donner une fausse nonchalance et une véritable humanité à Marlowe qu'un Bogart, trop cynique pour cela, dans le même rôle ne lui a pas donné. Le tableau de Los Angeles, grâce à quelques détails apparemment anodins mais qui sont loin de l'être, ensoleillé de forme, pourri de fond, est très vivant et crédible. Quelques personnages secondaires bien croqués, en particulier le petit chef de bande taré et un peu flippant véritable ancêtre de Joe Pesci dans "Les Affranchis", rendent le tout vraiment intéressant. La première heure est le meilleur d'Altman mais dans l'ensemble, en dépit de quelques coups de mou, c'est peut-être le meilleur film d'Altman tout simplement.
    CH1218
    CH1218

    207 abonnés 2 904 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 juillet 2019
    Le début m’a vraiment amusé, puis je me suis gentiment lassé et j’ai fini par sombrer peu avant la fin dans un léger sommeil... Qu’écrire de plus si ce n’est que le film de Robert Altman est bien trop inégal mais que la nonchalance de ce Philip Marlowe des "seventies" doit tout à la délectable interprétation d’Elliot Gould.
    overlook2
    overlook2

    26 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juin 2016
    D’une mélancolie parfois un peu trop languissante, le film d’Altman dresse le double portrait d’un homme en porte-à-faux avec son époque et d’une civilisation qui galvaude ses idéaux libertaires sur l’autel du profit, endormie par les drogues douces et la soudaine richesse. Derrière la bonne santé, le luxe, le soleil se cachent la violence, la corruption et la trahison. Le film a le charme mais aussi les limites de son récit trop lâche, pas toujours passionnant à suivre, mais à l’image du monde en déliquescence qu’il décrit.
    CeeSnipes
    CeeSnipes

    288 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2012
    S’il y a bien un cinéaste américain qui avait son propre style inimitable, c’est Robert Altman. Testant plusieurs genres dans sa carrière, il passa inévitablement par le film noir, avec Le Privé.

    Film expérimental plus que véritable film noir, Le Privé tend vers le pastiche tant il use des codes plus que redondants des films noirs, sans jamais, pourtant, en abuser et fatiguer un spectateur qui ne peut qu’admirer la caméra jamais fixe du génial Altman. Si ce dernier filme bien, il ne peut totalement faire oublier un scénario aux abonnés absents, qui n’a pour lui que quelques piques bien senties, deux ou trois moments originaux (tous ceux avec Mark Rydell, excellent) et une conclusion bien sympathique. En effet, le film effleure les deux histoires sans jamais rentrer en détail et seuls les acteurs arrivent au niveau de la mise en scène. Elliott Gould y est absolument parfait en archétype du privé râleur, dragueur et malchanceux, Sterling Hayden, le doucereux Henry Gibson et bien sûr Mark Rydell, plus drôle que terrifiant. Deux curiosités sont à signaler : la première est Arnold Schwarzenegger qui y fait une apparition avec une coiffure à la Bernard Thibaut et une moustache (il y finit d’ailleurs torse nu) vers la fin du film. La deuxième curiosité est la musique du film, par John Williams, qui est le seul morceau qu’on entendra dans le film, malgré l’omniprésence de ladite musique. En effet, chantée par différents groupes, orchestrée de façon différente et même fredonnée par les personnages, The Long Goodbye est le seul morceau qu’on entend dans ce film, une idée originale, mais qui porte ses fruits, créant une atmosphère assez étrange et immersive.

    Ah si seulement The Long Goodbye avait eu un scénario compétent, le film aurait été un classique. En l’état, ce n’est qu’un objet original, étonnant, virtuose par moment, mais un peu vain.
    Shephard69
    Shephard69

    341 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 février 2014
    Même si on retrouve l'esprit des romans de Raymond Chandler, un film qui a pris dans l'ensemble un sérieux coup de vieux, truffé de longueurs. Bonne intrigue malgré le côté déjà vu. Loin de marquer les mémoires de façon durable.
    chewi02
    chewi02

    9 abonnés 174 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 octobre 2013
    Un film qui a bien vieillit,ce film est assez fade,pas beaucoups de rebondissements,à voir une fois surtout pour arnold Schwarzenegger (dans un tout petit role).
    this is my movies
    this is my movies

    714 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juin 2016
    4ème adaptation de R. Chandler et 4ème acteur différent à se plonger dans l'imper de Philip Marlowe, E. Gould y apporte une bonne dose de dérision tout en restant imprévisible, froid et facilement manipulable par les femmes. L'enquête est comme toujours très tortueuse et réserve son lot de sordides et de mecs louches. Derrière la caméra, R. Altman est en grande forme avec un mouvement incessant du cadre ce qui insuffle un dynamisme extraordinaire. Bon, parfois, les marmonnements de Gould sont un peu agaçant mais l'intrigue avance bien, devenant parfois insoluble ou s'égarant dans une histoire secondaire où éclate à nouveau l'immense talent de S. Hayden. Film noir qui ne reprend quasiment aucun des codes visuels des genres mais qui en garde le fond, y apportant une dimension plus urbaine et réaliste. C'est sombre, poisseux, sordide et sans pitié. D'autres critiques sur
    Kloden
    Kloden

    128 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 octobre 2016
    Je suis bien trop attaché au roman noir, dont The Long Good-Bye du maître Raymond Chandler est l'un des piliers littéraires, pour entrer totalement dans cette relecture désabusée du genre, marotte habituelle de Robert Altman. La fin (seul moment qui m'ait véritablement percuté, à part une ouverture très réussie, débonnaire et vénéneuse) confirme à elle seule la volonté totale de se démarquer du roman. Dans celui-ci, si Marlowe était malmené et parfois en retard sur les événements, il lui restait face à l'univers d'une noirceur labyrinthique où il se débattait comme un coup d'avance au niveau le plus essentiel : s'il ne pouvait rien changer au Mal, Marlowe savait s'en prémunir, où placer sa confiance, et comment reconnaître la marche à suivre. C'est l'une des facettes du personnage littéraire et peut-être ce qui le rend aussi admirable ; il n'est capable que de parvenir à la vérité, pas de changer celle-ci, mais possède malgré certaines failles une immunité contre le Mal, une vigilance payante pour garder son intégrité. Altman, lui, faisait de son Marlowe un type encore plus dépassé, et même à côté de la plaque, spoiler: incapable d'admettre que son ami Terry Lennox soit un assassin. Mais plus encore, le récit oblige Marlowe à s'impliquer, à tuer Lennox pour laver l'affront de l'avoir trompé et de lui avoir fait perdre la dernière innocence qui soit. Le meurtre, en lui-même, compte à peine : il n'est que la confirmation dans les faits d'une défaite que Marlowe avait déjà subie.
    En ce sens, le film s'inscrit pour de bon dans les obsessions thématiques du Nouvel Hollywood, qu'il avait déjà cultivées jusque là. Très lumineux pour le genre, Le Privé ne dessine par exemple ses parts d'ombre que par une image pauvre et assez granuleuse, pas par le noir tranchant d'un monde haut en couleur. Les personnages, eux-aussi, ne sont qu'une désincarnation pâlotte de ceux du roman et des archétypes du genre. La richesse, la perversité (un personnage mis à part, c'est vrai), la beauté, l'astuce ; tous ces traits sont appauvris, tirant vers le banal et le déjà-oublié un univers désabusé où tout dans les canons du genre ne semble se maintenir que par une habitude dégoûtée. On sent bien tout le cachet des films américains de l'époque, qui joue sur une désillusion douce-amère (on caricature gentiment le mouvement hippie, qui en 1973, avait déjà brûlé ses plus belles heures et laissé derrière lui tout pouvoir porteur et toute espérance). Le seul sursaut violent qui secoue le personnage principal vient d'ailleurs sans doute de son cri virulent contre la police corrompue, trait là-aussi typique d'une époque qui déconstruisait le système sans vraiment trouver la force d'une alternative. On peut donc imaginer ma déception, moi qui aurais souhaité une vraie retranscription de la classe glacée du livre de Chandler. Au lieu de ça, ne demeure qu'un film dont la très forte personnalité vaut le coup d’œil, mais qui s'avère souvent fatigué, fatigué par ce que son univers artistique déplore, certes, mais aussi par ce geste dépressif qui finit par tourner à vide. Pour moi, la greffe n'a pas pris, et Chinatown aura bien mieux réussi sa ré-appropriation d'un genre qui a beaucoup à dire si on sait le faire parler avec tact.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 24 décembre 2012
    Un film un peu crispant car Altman arrive à créer une ambiance sympa mais l'intrigue donne l'impression de pas avancer, de même Eliott Gould a un style intéressant mais il lui manque un petit truc pour rendre le personnage vraiment attachant.
    cylon86
    cylon86

    2 547 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2017
    Loin de l'image du détective privé immortalisé par Humphrey Bogart, Robert Altman livre avec "Le Privé" une réjouissante variation sur le film noir moderne. Son héros, Philip Marlowe, délicieusement interprété par un Elliott Gould tout en gouaille et en nonchalance, est un homme un peu paumé, qui perd son chat, fume clopes sur clopes et s'en prend un peu plein la tronche sans vraiment réussir à s'imposer. S'il est intelligent et qu'il a du flair, il se fait souvent malmener mais comme il le dit si bien : "it's okay with me". Dès le début du film, Altman et sa scénariste Leigh Brackett montrent bien que l'intrigue n'est pas primordiale : on y voit Marlowe tenter de nourrir son chat, sortir faire des courses, reluquer ses voisines qui font sans cesse du yoga les seins à l'air et chercher son chat qui se fait la malle. Comme son copain Terry Lennox que Marlowe emmène lui-même au Mexique avant que celui-ci ne se fasse sauter le caisson, accusé du meurtre de sa femme. Alors que tout le monde classe l'affaire, Marlowe fouine gentiment, est chargé de retrouver un écrivain alcoolique (Sterling Hayden, impérial), se fait malmener par un gangster dont la violence et la nervosité annoncent celle de Joe Pesci dans les films de Scorsese et fait un tour par la case prison. Malgré tout il enquête sans avoir l'air d'y toucher tout comme le scénario, généreux en seconds rôles cocasses (un gardien de résidence imitateur d'acteurs, des voisines plantureuses, un homme de main consciencieux) avance sans avoir l'air vraiment construit alors qu'il fourmille de détails. Certes, l'intrigue est brumeuse, fidèle à Raymond Chandler mais Altman transforme le film noir en film cool, détendu et en même temps assez cynique, comme à son habitude. La force du film tient d'ailleurs à la façon dont Altman s'attarde sur le fourmillement de vie de ses décors (un poste de police bruyant, des chiens qui s'accouplent dans une rue au Mexique) mais aussi et surtout au charme fou d'Elliott Gould qui compose un Marlowe atypique, plus humain, un peu paumé mais toujours aussi malin quand il s'y met. Ses réparties sont cocasses et le film ne tarde pas à s'imposer comme l'un des meilleurs d'Altman.
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