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Caine78
6 683 abonnés
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3,0
Publiée le 29 avril 2013
A défaut d'être le meilleur film de son auteur, « L'Evadé » est ce qu'on appelle du bon travail. Certes assez peu porté sur la psychologie, le résultat n'en est pas moins hautement divertissant, et ce pour quelques raisons bien précises. D'abord, l'œuvre a beau ne pas être d'une grande subtilité, elle se tient sans problème grâce à un scénario improbable, mais suffisamment dynamique pour que cela fonctionne. De plus, Tom Gries a intégré pas mal d'humour à son récit, si bien que nombre de répliques et situations font mouche, le tout porté par des acteurs en grande forme, Charles Bronson et la somptueuse Jill Ireland en tête. Enfin, le long-métrage a beau ne pas disposer d'un budget colossal, celui-ci est utilisé minutieusement pour rendre le plus spectaculaire possible cette évasion certainement un peu plus engagé et maligne qu'elle en a l'air, à l'image de cette avant dernière-scène émouvante et d'une belle sobriété. On aurait simplement pu espérer des personnages secondaires un peu plus costauds, mais qu'importe : « L'Evadé » s'impose comme un divertissement ô combien professionnel et plaisant : que demander de plus ?
Je change d'avis en revoyant ce film et mon opinion se revoit à la hausse certes L'Evadé n'est pas un grand film mais il remplit bien sa mission : celle de nous divertir. Réalisé sans véritable caractère pourtant L'Evadé fonctionne bien en partie grâce à son casting et par le fait que tout le film avance sans problème, ça manque sans doute de scènes fortes et Tom Gries aurait pu assombrir son récit et approfondir le pourquoi le grand-père (brève apparition de John Huston) a permis que son petit-fils se fasse piéger et envoyer en prison au Mexique. Mais malgré tout L'Evadé se laisse regarder et la dernière demi-heure est vraiment prenante, la scène de l'évasion comporte une dose de tension.
Certes une intrigue simpliste et des personnages pas toujours bien fouillés, mais un divertissement musclé et rempli de séquences d'action , grâce notamment a un Bronson en pleine forme.
Ce film de Tom Gries a des qualités mais aussi des défauts !! On ne rigole pas au Mexique, un Américain se voit faire de la prison ferme alors qu'il est innocent et sa femme embauche contre plusieurs belles sommes d'argents un homme pour le faire évader avec plusieurs tentatives. Je commence par les défauts avec un scénario trop prévisible le quart d'heure passé de ce long métrage qui n'a pas l'effet de surprise et on devine comment ça va finir. De plus, le film joue trop sur la légèreté et de faire rire avec la femme du prisonnier qui fait confiance au personnage joué par Charles Bronson alors que personnellement, j'aurais laissé tomber dés la première tentative ratée mais bon, il y a des maladresses dans le scénario. A part ça, "L'évadé" possède une belle lumière et la musique de Jerry Goldmsith est entrainante. Charles Bronson fait ce qu'il peut avec à ses cotés Robert Duvall, la belle Jill Ireland et la participation du cinéaste John Huston auquel on aurait pu demander conseil. Moyen.
Charles Bronson se charge de faire évader Robert Duvall, L'Evadé est rempli d'humour et on y retrouve deux beautés je cite Jill Ireland qui était la femme de Bronson dans la vraie vie puis Sheree North. Bronson tentera à plusieurs reprises d'aller chercher Duvall, jusqu'à qu'il décide un dernier coup de maitre, mais cette fois par hélicoptère. Un excellent film à voir sans vouloir s'évader de l'intérieur de notre salon.
Longtemps cantonné à des seconds rôles roboratifs où sa musculature saillante était mise en avant, Charles Bronson est sorti de ce relatif anonymat avec « Il était une fois dans l’Ouest » de Sergio Leone (1968). Sous la houlette de réalisateurs au cinéma viril comme Terence Young, John Sturges, Walter Hill et surtout Michael Winner avec « Un justicier dans la ville », son image de baroudeur et de justicier marmoréen dans la lignée de celle Clint Eastwood s'est façonnée durablement au cours de la décennie 70. Une image dont il ne cherchera plus à sortir jusqu’à la fin de sa carrière, finissant par devenir une caricature de lui-même dans des films policiers indignes recyclant ad nauseam, son rôle devenu presque robotique de vengeur solitaire. « L’évadé » de Tom Gries s’inscrit dans la phase montante de la popularité de Bronson, y insérant une touche de légèreté et un exotisme de bon aloi qui font tout le charme de cette production sans prétention de la Columbia au scénario un peu famélique, prétexte à la mise en valeur des tentatives d’évasion rocambolesques d’un homme d’affaires joué par Robert Duvall qui croupit dans une prison mexicaine sous un prétexte que le scénario éclaire plutôt mal, malgré la présence jouissive du grand John Huston jouant le grand-père à l’origine de cette incarcération. Grands espaces, jolies femmes (Jill Ireland, la compagne de Bronson et Sheree North, l'ex-rivale de Marylin Monroe au sein de la Fox) et acrobaties aériennes constituent le menu sympathique mais guère inoubliable de ce film qui ne restera pas dans les annales. A noter pour l’anecdote que la prison mexicaine du film est en réalité le Fort de Bellegarde situé au Perthus dans les Pyrénées Orientales, les gitans de Perpignan ayant été réquisitionnés comme figurants mexicains. Ce particularisme ajoute une touche d'exotisme à ce film de Tom Gries qui mourra deux ans plus tard d'une crise cardiaque en jouant au tennis.
Alors que son mari croupit injustement dans une prison mexicaine, une femme engage un pilote casse-cou pour le faire évader. Mise à part un ou deux rebondissements singuliers, "Breakout" ne propose rien de bien original, et s'avère être un film d'évasion conventionnel. Cela ne l'empêche pas d'être divertissant, avec un humour et un cadre exotique bienvenu, et un dernier acte qui gère bien son suspens. On apprécie également les présences de Charles Bronson (moins sérieux qu'à l'accoutumée), Jill Ireland, Robert Duvall, ou encore John Huston (malheureusement un peu sous-exploité). Notons enfin la BO sympathique signée Jerry Goldsmith.
Ce film ne présente pas d’intérêt particulier, pas de réelle scène d'action, et une intrigue dont on se doute du dénouement rien qu'en voyant le titre du film. On notera tout de même comme point positif la bonne humeur générale, en grande partie grâce à Bronson et son pote redneck (Randy Quaid), et la surprise de retrouver ici bas Robert Duvall, second couteau omniprésent des années 70, dans le rôle du prisonnier en question.
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2,5
Publiée le 12 décembre 2012
"Je suis capable de poser un Jumbo Jet sur un timbre poste", tels sont les dires de Nick Colton! Quand une belle blonde engage Charles Bronson pour libèrer son mari, cela donne un divertissement honnête à l'amèricaine! Aux manettes, un certain Tom Gries dont la spècialitè fût la sèrie B à moyen budget. "Breakout" ne dèroge pas à la règle et c'est moins mèdiocre que l'on pourrait croire avec un Bronson qui fait son job en nous gratifiant d’une bonne leçon d’hèlico! Dans les seconds plans, du beau monde: Jill Ireland, Robert Duvall (avec des cheveux et la voix française de McQueen), Randy Quaid (qui n'hèsite pas à se dèguiser en femme) et même John Huston (qui possède beaucoup d'argent et qui peut en disposer dans le mètrage). C'est plutôt bien menè où l'on apprend par Bronson que le service d'hygiène est anti-poisson...
Film d'action à l'ancienne qui réunit Charles Bronson et Robert Duvall autour d'une histoire d'évasion, "L’Évadé" de Tom Gries n'enjoue pas et va même jusqu'à courtiser l'ennui du public. Car entre un scénario fatiguant et une mise en scène affreuse il y a quoi s'énerver. Bien entendu le duo, bien que séparé, reste efficace dans son jeu mais ne parvient à sortir du grillage scénaristique qui le retient au sol sans pitié. Abusant de certains clichés, ce long-métrage fait pal figure à côtés de ses homologues de l'époque. Peu inspiré et surtout peu désireux de réussite, "L’Évadé" échoue et se voit vite perdu dans l'oubli.
Il ne faut pas s'attendre avec des metteurs en scènes moyens moyens a de grands films. Celui ci en est la preuve,il est même parfois affligeant de bêtise. L'histoire est inexistante et vulgaire et les acteurs bien fades. Lorsque Bronson n'est pas dirigé, il devient quelconque ce qui n'est pas forcement d'ailleurs un défaut pour un acteur de cinéma. Pourtant, ce film avait débuté d'une façon intéressante car il adoptait un ton décalé...Pas tout a fait un film d'aventure,pas tout a fait une comédie,pas tout à fait une intrigue policière. Cela fonctionne une demie heure et après le n'importe quoi reprend le dessus. Seules quelques scènes spectaculaires et quelques belles prises de vue faites de l'avion ou de l'hélicoptère flattent notre regard. Je n'arrive pas à comprendre comment le grand John Hutson s'est fait ici embarquer, d'autant plus qu'il en fait des tonnes ,à croire qu'il voulait saborder son triste rôle d'horrible grand père .
Charles Bronson dans un de ses films de justicier qui sauve une pauvre femme désespérée... scénario sans surprise, scènes d actions ´vintage' ... bon enfin ça a pris un coup de vieux. Sans doute pas le meilleur film de cet acteur...