Mon compte
    Sacco et Vanzetti
    Note moyenne
    3,9
    245 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Sacco et Vanzetti ?

    28 critiques spectateurs

    5
    5 critiques
    4
    11 critiques
    3
    6 critiques
    2
    4 critiques
    1
    2 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Charlotte28
    Charlotte28

    127 abonnés 2 031 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2024
    Quelle erreur de n'avoir pas distingué la langue hésitante des accusés de celle des prétendus Américains de souche! Car même si elle prend le temps d'installer son atmosphère, la mise en scène sait s'appuyer sur la focalisation, la luminosité ou l'insertion d'images d'archives et d'analepses pour nous immiscer dans cette période historique encore si pertinente où l'opinion contraire au pouvoir dominant condamne par principe et où la xénophobie fournit des bouc-émissaires facilement (enfin un récit qui rappelle l'existence du racisme anti-italien!). Dénonçant les collusions entre justice et puissants ainsi que l'aveuglement d'un système auto-destructeur, l'intrigue à l'issue connue s'intéresse à l'impact de l'erreur judiciaire sur deux innocents interprétés avec intensité par un sensible Riccardo Cucciolla et un stupéfiant Gian Maria Volonté (quel discours de clôture du procès!) tout en offrant une alternative policière. Un très, très grand film politique!
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 952 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 octobre 2024
    Qui n'a jamais entendu parler de ces deux anarchistes d'origine italienne injustement accusès de meurtre dans une èpoque dangereuse ? Leur histoire fit trembler les annèes 20 et leur dèfense ètait leur seul salut. "Sacco et Vanzetti" (1971), inspirè d'un tragique fait divers et portè par la mythique ballade de Joan Baez, s'invite une nouvelle fois au « Cinèma de minuit » . C'est en 1971 que le gènois Giuliano Montaldo signe ce grand succès populaire des seventies! Tout est fait dans les règles du genre, de la reconstitution des faits à l'expertise balistique, en passant bien èvidemment par le procès et leur condamnation à mort à la chaise èlectrique! L'interprètation est aussi brillante que la reconstitution et la partition d'Ennio Morricone! Tout est vu par les yeux de ces deux objecteurs de conscience avec une certaine force, ce qui rend le film de Montaldo rèaliste et souvent èmouvant! Un classique..
    BabsyDriver
    BabsyDriver

    84 abonnés 818 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 décembre 2023
    Au début, on entre dans ce film de procès décousu avec une certaine confusion qu'on met sur le dos sur de l'approximation du réalisateur italien. Et puis on se rend compte que c'est le procès qui est approximatif et qu'on est en train d'assister à une profonde injustice qui condamne deux anarchistes italiens sur le prétexte d'un braquage. Le film a la dignité incarnée à l'écran par l'impérial Gian Maria Volonte et marque l'esprit autant que l'inoubliable ballade de Joan Baez et Ennio Morricone.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 515 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 décembre 2020
    Accusés d'un braquage à main armée et d'un double homicide,  Nicola Sacco et Bartolomeo Vanzetti ont été condamnés à mort et exécutés en 1927 aux Etats-Unis. Leur procès et leur exécution avaient suscité une immense mobilisation mondiale.

    Près de cinquante ans après les faits, un film italien revient sur les faits. Présenté à Cannes en 1971, Sacco et Vanzetti est surtout connu pour la chanson de Joan Baez composée par Ennio Morricone.

    Le film instruit à décharge le procès des deux anarchistes, officiellement réhabilités en 1977 par le gouverneur du Massachussetts mais dont les historiens débattent toujours de la culpabilité. Il s'inscrit dans son époque, celle du cinéma politique d'Elio Pietri (Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon, La classe ouvrière va au paradis), de Mauro Bolognoni (Chronique d'un homicide) ou de Francesco Rosi (L'Affaire Mattei) ou du théâtre engagé de Dario Fo (Mort accidentelle d'un anarchiste). D'ailleurs, Gian Maria Volonte, qui interprète Vanzetti, justifie son engagement politique par la colère suscitée par la défenestration de l'anarchiste Andrea Salasado à New York.

    Sacco et Vanzetti souffre d'un défaut rédhibitoire. Tous ses personnages parlent italien, même les acteurs américains et irlandais, horriblement post-synchronisés. C'est une trahison grossière des faits, les difficultés de communication entre l'accusation et les prévenus, qui comprenaient mal l'anglais et le parlaient plus mal encore, ayant joué une large part dans leur lourde condamnation.

    Il souffre de deux autres : son absence de suspense et son manichéisme. En effet, on sait, dès le départ, le sort funeste des deux accusés. Et du coup, on assiste sans surprise à un face-à-face caricatural entre deux partis : d'un côté l'innocence bafouée de deux immigrés condamnés non pas pour le crime qu'ils auraient soi-disant commis mais pour les idées qu'ils professaient, de l'autre une parodie de justice incarnée par des représentants sans cœur de l'Amérique Wasp.
    nokidoki
    nokidoki

    81 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 août 2020
    Un grand film, un scénario bien construit, on sent le poids de l'intrigue et de l'erreur judiciaire, une musique parfaitement distillée.
    Mais, et ce qui est dommage pour un tel film, très mal interprété. Est-ce le défaut de la version doublée en français ? Ne maîtrisant pas la langue italienne, je ne peux juger de la version originale.
    Mais cela reste une oeuvre du cinéma Italien à côté de laquelle on ne peut passer.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 16 février 2017
    Nicolas & Bart, des immigrants italien injustement exécutés... Mais leur mort ont servit de message pour les autres : Notre société tue des innocents.
    Inspiré très fidèlement de l'histoire vraie, le fils de Nicolas Sacco ayant même pleurer de remerciement envers le réalisateur. Reproduit à la quasi-totalité des faits _en prenant compte qu'il est évident que Sacco et Vanzetti ont été tué par les Américains pour un mobile politique_ les acteurs intègrent très bien leur rôle autant d'un point de vue physique que morale; certaines scènes sont même reproduite à l'identique selon les témoignage des personnes présentes lors du procès (audiences du tribunal).
    Her's to you, de Joan Baez et Ennio Morricone marque les esprits et nombreux sont ceux qui la chante encore.
    Nicolas et Bartholomeo était des italiens Immigrés Anarchistes, s'était pour ce qu'ils sont, que les Américains on souhaiter les accuser à tort malgrès les preuves irréfutables qui plébiscite en leur faveur.
    Mais grâce à leur mort, ils ont créé une image que la société va avoir beaucoup de mal à enterrer.
    On ne peut tuer un homme comme on tue un idéal.
    Ainsi, l'image de Sacco et Vanzetti a augmentée les tensions et la haine envers l'état et germée les nouvelles idées conspirationistes.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    56 abonnés 1 165 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juillet 2016
    Le film retrace avec objectivité une affaire qui a secoué les Etats-Unis dans les années 1920. Deux émigrés italiens, Nicola Sacco (Ricardo Cucciola), cordonnier et Bartolomeo Vanzetti, pêcheur (Gian-Maria Volonte) sont arrêtés en mai 1920 à Boston pour détention d’armes illicites. Très vite, ils sont accusés d’un meurtre commis lors d’un hold-up. Les témoins les reconnaissent et dans un climat de peur des communistes et de rafles, créés par l’Attorney général Palmer (Vanzetti est anarchiste), ils sont condamnés à mort. Un second avocat reprend le dossier, démonte les faux témoignages, met en évidence la disparition de preuves et retrouve même le vrai coupable. Malheureusement, le dossier n’est pas rouvert et leur grâce, malgré de nombreuses manifestations dans le monde entier, est refusée par le gouverneur du Massachussetts. Ils meurent sur la chaise électrique en août 1927. Belle reconstitution de cette époque troublée (avec insertion d’images d’archives) et superbe chanson de Joan Baez en complément de la musique d’Ennio Morricone. Riccordo Cucciola obtint le prix d’interprétation masculine à Cannes en 1971 (Gian-Maria Volonte l’aurait mérité aussi). Un film toujours d’actualité avec les nombreuses erreurs judiciaires qui affectent, de nos jours, la population noire dans ce pays. .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 janvier 2016
    Plus qu'un film hommage, une fresque q ji i nous prend aux tripes et nous soulève le cœur de bout en bout. Un sommet du cinéma italien !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 octobre 2015
    Montaldo monte au crédo d’une démocratie US pétrie et patrie d’intolérance, autant que d’intoxication libérale de la justice.
    Son discours filmique démodé (cadrages, zooming, découpage,…) sur les années vingt n’est pas vain car il reste d’une actualité brûlante.
    Gian Maria a la volonté de ses convictions anarchistes tandis que Cucciola ne veut que survivre.
    Même si le traitement à décharge est un peu trop dogmatique, la charge émotionnelle nous noue jusqu’au sein de notre petit cœur épris de justice.
    Shephard69
    Shephard69

    341 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 septembre 2015
    Un procès cinématographique dans la lignée humaniste de "Douze hommes en colère" très fort en émotions et qui soulève intellectuellement beaucoup de questions. De belles séquences d'auditoire et d'interrogatoires aux dialogues fins et ciselés. Une œuvre mise en scène avec solidité, une atmosphère pesante riche et une interprétation d'un excellent niveau, Gian Maria Volonté et Riccardo Cucciolla étant superbes de justesse. Magnifique.
    rogerwaters
    rogerwaters

    146 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 août 2015
    Œuvre majeure du réalisateur Giuliano Montaldo, Sacco et Vanzetti a marqué les spectateurs par la puissance de sa dénonciation, la véracité de sa reconstitution d’époque et par sa bande originale composée par le génial Ennio Morricone. On peut aisément dire que ce film concentre tout ce que l’on aime dans le cinéma italien des années 70 : un engagement politique fort, de l’émotion et également une réflexion puissante sur les rapports entre autorité et révolution. Autant de thèmes qui se font l’écho d’une situation politique très troublée en ces années de plomb. Le film bénéficie d’une interprétation magistrale de l’ensemble du casting, d’une écriture fine, de dialogues puissants. Certes, le cri du cœur vis-à-vis des masses laborieuses, pourtant toujours d’actualité, paraît un brin vieillot à cause de certains passages qui sentent la propagande communiste à plein nez, mais on pardonnera aisément au réalisateur qui semble de parfaite bonne foi ici. Il signe en tout cas un film révoltant sur l’injustice et sur l’oppression politique. Un très beau succès à l’époque, amplement mérité.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 juillet 2015
    Très bon film mais attention, nous ne pouvons pas affirmer que Nick et Bart soient bien innocents. Que ce soit aujourd'hui ou à l’époque, aucunes preuves formelles peuvent permettre de les disculper réellement, ni même les condamner par ailleurs. Alors que le film par vraiment du principe que ceux ci sont innocents.
    Je pense que ce qu'il faut vraiment retenir c'est l'aspect politique de l'affaire, comment leurs idéologies et leurs origines ont joué un rôle primordiale dans leurs condamnations. Ceci afin de faire un exemple dans un contexte bien particulier à l’époque : La peur de l'étranger, sur lequel on fait reposer la faute de la crise économique sur les étrangers et sur certaines idéologies très mal vu par les Américains. Je retiendrais pour ma part l'injustice dans cette affaire qui consistait à faire d'un bouc émissaire un exemple.
    jpdeg
    jpdeg

    6 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mai 2015
    Revoir Sacco et Vanzetti après tant d'années et subir à nouveau le même choc, être ravagé de la même façon, c'est grâce à Ciné-mémoire du Ciné-Galaure de Saint-Vallier que cela a été possible, pour moi.
    La violence et l'aveuglement de ceux qui sont censés appliquer la justice vont tellement loin que l'on ressort de là complètement bouleversé. Giuliano Montaldo a réalisé un grand film avec deux magnifiques acteurs, Riccardo Cucciola et Gian-Maria Volonte; et je n'oublie pas la splendide et inoubliable bande-son d'Ennio Morricone remarquablement servie par la voix extraordinaire de Joan Baez.
    Julien D
    Julien D

    1 212 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 janvier 2015
    Rarement le cinéma politiquement engagé transalpin s’est intéressé à un évènement ayant lieu loin de ses frontières, préférant se concentrer sur les dénonciations des dérives du système politico-mafieux local. Sans doute est-ce le fait que ce soient deux ressortissants italiens qui se sont retrouvés au centre de ce scandale juridique qui motiva Giuliano Montaldo de s’emparer du dossier avant qu’Hollywood n’en fasse son propre film. La reconstitution du procès, entrecoupée d’images d’époque, profite des prestations de bons acteurs, à commencer par Riccardo Cucciola (récompensé à Cannes) et Gian Maria Volonte dans les rôles titres. Toutefois, comme toute intrigue purement judiciaire, le rythme doit passer par l’intensité des scènes de plaidoiries, or celles-ci n’arrivent pas tout de suite dans le scénario, donnant au film un démarrage très laborieux. La contextualisation n’étant pas non plus parfaitement travaillée, il est difficile de s’imprégner des enjeux, tant individuels que politiques, du film, mais une fois rentrer dedans le drame humain et le symbole social de cette sordide affaire deviennent véritablement intéressants.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 décembre 2014
    Riccardo Cucciolla (magnifique) est Nicola Sacco et Gian Maria Volontè (excellent) est Bartolomeo Vanzetti sont des militants anarchiste italo-américain, accusé d'homicide (parce qu'ils sont Anarchistes et Italiens) dans les années 1920 aux États-Unis... dans cet excellent film politique Italien réalisé par Giuliano Montaldo, coécrit par Fabrizio Onofri, Ottavio Jemma et Mino Roli ou on trouve aussi Cyril Cusack (excellent) qui joue le procureur Frederick Katzmann, Rosanna Fratello (très bien) qui joue Rosa Sacco, la femme de Nicola, Geoffrey Keen qui joue le juge Webster Thayer, Milo O'Shea (excellent) qui joue Fred Moore, le premier avocat (trop politisé ce qui leur a valu (en quelques sorte) une condamnation) de la défense et William Prince qui joue William Thompson, le second avocat de la défense... A noter l’affaire Sacco et Vanzetti est le nom d'une controverse judiciaire survenue dans les années 1920 aux États-Unis, concernant les anarchistes d'origine italienne Nicola Sacco et Bartolomeo Vanzetti qui ont été condamnés à mort et exécutés. Leur culpabilité est extrêmement controversée aussi bien à l'époque que par la suite, et plusieurs œuvres artistiques leur ont rendu hommage... Par ailleurs, selon le film ils auraient trouvé les véritables coupables de l'homicide... A noter aussi que l'acteur Riccardo Cucciolla a eu (très justement) le Prix d'interprétation masculine au festival de Cannes... Un grand film politique très courageux qui parle d'une Amérique pas très glorifiante et raciste sur une très belle musique d'Ennio Morricone et deux chansons de Joan Baez dont la très belle Ballade de Sacco et Vanzetti.. A voir absolument (surtout qu'il existe une très belle édition DVD) car des films comme celui on est pas prés d'en revoir.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top