Au début du film, on se dit "Mon dieu, ce que ce va être chiant" ! puis on commence petit à petit à s'intéresser à l'intrigue et aux personnages. Ensuite, on se laisse porter par l'emphase des discours de l'avocat Moore, de Vanzetti ainsi que de Nicolà Sacco ! On se passionne à partir de là pour le déroulement du procès, la contre-enquête du deuxième avocat ! puis, on s'émeut du destin injuste du poissonnier Bartolomeo Vanzetti et de Nicolà Sacco, on s'emporte face aux manipulations de la bourgeoisie conservatrice capitaliste pour condamner les deux anarchistes ! au final, on ressort de ce film à la fois révolté et subjugué ! conclusion : très bon film, à voir en V.O. pour profiter au mieux des discours
Parfois trop bavard, ou trop classique, "Sacco et Vanzetti" se démarque toutefois par son élégance et séduit par l’attention portée aux détails. Cette dernière crée une remarquable tension, dans une société en proie à la désinformation, qui diabolise l’étranger et s’effraie. La sensation traverse les époques ; la restauration de la pellicule lui redonne toute son intensité.
Joan Baez, aidée d’Ennio Morricone a immortalisé le combat de ces deux anarchistes italiens condamnés à mort pour un hold up meurtrier qu’ils n’avaient pas commis. Le cinéaste italien Giuliano Montaldo en relate les événements (plus qu’une quelconque vérité) marqués par un procès politique qui relance un film jusqu’alors bien timoré. Gian Maria Volonté et Riccardo Cucciola forment un duo absolument convaincant au cœur d’une distribution qui restitue bien l’époque des faits : 1920, les USA et la peur du « rouge ». Quand Montaldo se met enfin à filmer cette époque-là ses couleurs et ses ambiances, nous y voici, on réclame nous aussi la liberté pour Sacco et Venzeti. Pour en savoir plus
Un démarrage assez lent et vague puis le film devient plus accrocheur le tout dans une atmosphère assez bizarre. Si l'innocence des 2 hommes fait peu de doute d'après le film dans la réalité cela reste moins certain mais étant donné la force de la répression contre les ouvriers à cette époque il était logique qu'ils deviennent des symboles.
L'Affaire Sacco et Vanzetti, un dossier qui secoua la presse et la justice américaine dans les années 20. Il faut se remettre dans le contexte de l'époque: la guerre de 14-18 venant de s'achever, le monde se retrouve plongé dans la crise. Les Etats-Unis, dont le territoire devient alors le théatre d'attentats anarchistes: Mais pourquoi Sacco et Vanzetti ont ils été arrêtés? Ils furent accusés de braquage de banque. Montaldo retrace cette affaire à scandales à travers un film historique au caractère hautement politique qui de plus est servi avec une interprétation des plus remarquables. Notamment Riccardo Cucciola (Sacco) qui fut récompensé à Cannes, sans oublier le gran Gian Maria Volonte (Vanzetti) qui était au sommet de son art dans les années 70. Un film relatant en plus le procès de ces deux italiens accusès de meurtre de manière injuste, ce qui les enverra à la chaise électrique. Un fait divers relativement ordinaire transformé en une véritable affaire d'Etat, voila une brève conclusion qui peut résumer ce film. Et puis pour finir nous avons droit à une superbe BO d'Ennio Moriconne à laquelle s'ajoute la célèbre chanson de Joan Bez.
Tiré d'une histoire vraie ce film est tout simplement émouvant.Un jeu d'acteur sublime , des scènes émouvantes et un suspense qui dure jusqu'au bout , ce film est tout simplement magistral.Mais l’inconvénient c'est que certaines du film sont totalement inutiles car elles sont soit trop longues soit qu'elles rajoutent quelques détails inutiles au film.
Giuliano Montaldo revient sur l'un des épisodes les plus noirs de la justice américaine... Le propos est intelligent, plutôt bien mené, mais parfois trop théâtral, trop empesé pour permettre d'ahérer pleinement à cause des deux hommes. Seule bonne idée du film : mêler à l'histoire des images d'époque. Pour le reste, on retiendra surtout l'interprétation précieuse de Gian-Maria Volonte.
Un film poignant et engagé sur ce qui fut une des plus célèbres injustices du 20eme siècle, procès « politique » mobilisant des millions de personne dans le monde entier. La mise en scène nerveuse et passionnée est mise en valeur par la splendide musique de Morricone et les chansons de Joan Baez.
La cause de Sacco et Vanzetti, anarchistes Italiens condamnés à mort par le système des années 20, filmée avec générosité. Musique superbe et interprétations impressionnantes. Mais le film est trop manichéen. En somme, un film utile et futile.
Giuliano Montaldo réalise un pur épuré narrant la réelle injustice que vécurent deux italiens accusés à tort de communisme dans les années 20. "Sacco et Vanzetti" possède par ailleurs un atout prestigieux: la BO est composée par Ennio Morricone (Il était une fois en Amérique, Le professionnel, 1900), véritable génie des mélodies lyrico-élégiaques. Un film intéressant, parfois cruel.
Sacco et Vanzetti c'est 2 heures de monotonie, la mise en scène ne transmet aucune émotion et pourtant cette histoire (tirée de faits réels) dramatique aurait pu faire l'objet d'un film passionnant. La reconstitution historique est de qualité mais j'ai vite perdu mon intérêt, dommage.