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Shephard69
341 abonnés
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5,0
Publiée le 8 septembre 2015
Un procès cinématographique dans la lignée humaniste de "Douze hommes en colère" très fort en émotions et qui soulève intellectuellement beaucoup de questions. De belles séquences d'auditoire et d'interrogatoires aux dialogues fins et ciselés. Une œuvre mise en scène avec solidité, une atmosphère pesante riche et une interprétation d'un excellent niveau, Gian Maria Volonté et Riccardo Cucciolla étant superbes de justesse. Magnifique.
Œuvre majeure du réalisateur Giuliano Montaldo, Sacco et Vanzetti a marqué les spectateurs par la puissance de sa dénonciation, la véracité de sa reconstitution d’époque et par sa bande originale composée par le génial Ennio Morricone. On peut aisément dire que ce film concentre tout ce que l’on aime dans le cinéma italien des années 70 : un engagement politique fort, de l’émotion et également une réflexion puissante sur les rapports entre autorité et révolution. Autant de thèmes qui se font l’écho d’une situation politique très troublée en ces années de plomb. Le film bénéficie d’une interprétation magistrale de l’ensemble du casting, d’une écriture fine, de dialogues puissants. Certes, le cri du cœur vis-à-vis des masses laborieuses, pourtant toujours d’actualité, paraît un brin vieillot à cause de certains passages qui sentent la propagande communiste à plein nez, mais on pardonnera aisément au réalisateur qui semble de parfaite bonne foi ici. Il signe en tout cas un film révoltant sur l’injustice et sur l’oppression politique. Un très beau succès à l’époque, amplement mérité.
Un démarrage assez lent et vague puis le film devient plus accrocheur le tout dans une atmosphère assez bizarre. Si l'innocence des 2 hommes fait peu de doute d'après le film dans la réalité cela reste moins certain mais étant donné la force de la répression contre les ouvriers à cette époque il était logique qu'ils deviennent des symboles.
Riccardo Cucciolla (magnifique) est Nicola Sacco et Gian Maria Volontè (excellent) est Bartolomeo Vanzetti sont des militants anarchiste italo-américain, accusé d'homicide (parce qu'ils sont Anarchistes et Italiens) dans les années 1920 aux États-Unis... dans cet excellent film politique Italien réalisé par Giuliano Montaldo, coécrit par Fabrizio Onofri, Ottavio Jemma et Mino Roli ou on trouve aussi Cyril Cusack (excellent) qui joue le procureur Frederick Katzmann, Rosanna Fratello (très bien) qui joue Rosa Sacco, la femme de Nicola, Geoffrey Keen qui joue le juge Webster Thayer, Milo O'Shea (excellent) qui joue Fred Moore, le premier avocat (trop politisé ce qui leur a valu (en quelques sorte) une condamnation) de la défense et William Prince qui joue William Thompson, le second avocat de la défense... A noter l’affaire Sacco et Vanzetti est le nom d'une controverse judiciaire survenue dans les années 1920 aux États-Unis, concernant les anarchistes d'origine italienne Nicola Sacco et Bartolomeo Vanzetti qui ont été condamnés à mort et exécutés. Leur culpabilité est extrêmement controversée aussi bien à l'époque que par la suite, et plusieurs œuvres artistiques leur ont rendu hommage... Par ailleurs, selon le film ils auraient trouvé les véritables coupables de l'homicide... A noter aussi que l'acteur Riccardo Cucciolla a eu (très justement) le Prix d'interprétation masculine au festival de Cannes... Un grand film politique très courageux qui parle d'une Amérique pas très glorifiante et raciste sur une très belle musique d'Ennio Morricone et deux chansons de Joan Baez dont la très belle Ballade de Sacco et Vanzetti.. A voir absolument (surtout qu'il existe une très belle édition DVD) car des films comme celui on est pas prés d'en revoir.
Un film poignant et engagé sur ce qui fut une des plus célèbres injustices du 20eme siècle, procès « politique » mobilisant des millions de personne dans le monde entier. La mise en scène nerveuse et passionnée est mise en valeur par la splendide musique de Morricone et les chansons de Joan Baez.
Giuliano Montaldo revient sur l'un des épisodes les plus noirs de la justice américaine... Le propos est intelligent, plutôt bien mené, mais parfois trop théâtral, trop empesé pour permettre d'ahérer pleinement à cause des deux hommes. Seule bonne idée du film : mêler à l'histoire des images d'époque. Pour le reste, on retiendra surtout l'interprétation précieuse de Gian-Maria Volonte.
Rarement le cinéma politiquement engagé transalpin s’est intéressé à un évènement ayant lieu loin de ses frontières, préférant se concentrer sur les dénonciations des dérives du système politico-mafieux local. Sans doute est-ce le fait que ce soient deux ressortissants italiens qui se sont retrouvés au centre de ce scandale juridique qui motiva Giuliano Montaldo de s’emparer du dossier avant qu’Hollywood n’en fasse son propre film. La reconstitution du procès, entrecoupée d’images d’époque, profite des prestations de bons acteurs, à commencer par Riccardo Cucciola (récompensé à Cannes) et Gian Maria Volonte dans les rôles titres. Toutefois, comme toute intrigue purement judiciaire, le rythme doit passer par l’intensité des scènes de plaidoiries, or celles-ci n’arrivent pas tout de suite dans le scénario, donnant au film un démarrage très laborieux. La contextualisation n’étant pas non plus parfaitement travaillée, il est difficile de s’imprégner des enjeux, tant individuels que politiques, du film, mais une fois rentrer dedans le drame humain et le symbole social de cette sordide affaire deviennent véritablement intéressants.
Au début du film, on se dit "Mon dieu, ce que ce va être chiant" ! puis on commence petit à petit à s'intéresser à l'intrigue et aux personnages. Ensuite, on se laisse porter par l'emphase des discours de l'avocat Moore, de Vanzetti ainsi que de Nicolà Sacco ! On se passionne à partir de là pour le déroulement du procès, la contre-enquête du deuxième avocat ! puis, on s'émeut du destin injuste du poissonnier Bartolomeo Vanzetti et de Nicolà Sacco, on s'emporte face aux manipulations de la bourgeoisie conservatrice capitaliste pour condamner les deux anarchistes ! au final, on ressort de ce film à la fois révolté et subjugué ! conclusion : très bon film, à voir en V.O. pour profiter au mieux des discours
L'Affaire Sacco et Vanzetti, un dossier qui secoua la presse et la justice américaine dans les années 20. Il faut se remettre dans le contexte de l'époque: la guerre de 14-18 venant de s'achever, le monde se retrouve plongé dans la crise. Les Etats-Unis, dont le territoire devient alors le théatre d'attentats anarchistes: Mais pourquoi Sacco et Vanzetti ont ils été arrêtés? Ils furent accusés de braquage de banque. Montaldo retrace cette affaire à scandales à travers un film historique au caractère hautement politique qui de plus est servi avec une interprétation des plus remarquables. Notamment Riccardo Cucciola (Sacco) qui fut récompensé à Cannes, sans oublier le gran Gian Maria Volonte (Vanzetti) qui était au sommet de son art dans les années 70. Un film relatant en plus le procès de ces deux italiens accusès de meurtre de manière injuste, ce qui les enverra à la chaise électrique. Un fait divers relativement ordinaire transformé en une véritable affaire d'Etat, voila une brève conclusion qui peut résumer ce film. Et puis pour finir nous avons droit à une superbe BO d'Ennio Moriconne à laquelle s'ajoute la célèbre chanson de Joan Bez.
Un grand film, un scénario bien construit, on sent le poids de l'intrigue et de l'erreur judiciaire, une musique parfaitement distillée. Mais, et ce qui est dommage pour un tel film, très mal interprété. Est-ce le défaut de la version doublée en français ? Ne maîtrisant pas la langue italienne, je ne peux juger de la version originale. Mais cela reste une oeuvre du cinéma Italien à côté de laquelle on ne peut passer.
Accusés d'un braquage à main armée et d'un double homicide, Nicola Sacco et Bartolomeo Vanzetti ont été condamnés à mort et exécutés en 1927 aux Etats-Unis. Leur procès et leur exécution avaient suscité une immense mobilisation mondiale.
Près de cinquante ans après les faits, un film italien revient sur les faits. Présenté à Cannes en 1971, Sacco et Vanzetti est surtout connu pour la chanson de Joan Baez composée par Ennio Morricone.
Le film instruit à décharge le procès des deux anarchistes, officiellement réhabilités en 1977 par le gouverneur du Massachussetts mais dont les historiens débattent toujours de la culpabilité. Il s'inscrit dans son époque, celle du cinéma politique d'Elio Pietri (Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon, La classe ouvrière va au paradis), de Mauro Bolognoni (Chronique d'un homicide) ou de Francesco Rosi (L'Affaire Mattei) ou du théâtre engagé de Dario Fo (Mort accidentelle d'un anarchiste). D'ailleurs, Gian Maria Volonte, qui interprète Vanzetti, justifie son engagement politique par la colère suscitée par la défenestration de l'anarchiste Andrea Salasado à New York.
Sacco et Vanzetti souffre d'un défaut rédhibitoire. Tous ses personnages parlent italien, même les acteurs américains et irlandais, horriblement post-synchronisés. C'est une trahison grossière des faits, les difficultés de communication entre l'accusation et les prévenus, qui comprenaient mal l'anglais et le parlaient plus mal encore, ayant joué une large part dans leur lourde condamnation.
Il souffre de deux autres : son absence de suspense et son manichéisme. En effet, on sait, dès le départ, le sort funeste des deux accusés. Et du coup, on assiste sans surprise à un face-à-face caricatural entre deux partis : d'un côté l'innocence bafouée de deux immigrés condamnés non pas pour le crime qu'ils auraient soi-disant commis mais pour les idées qu'ils professaient, de l'autre une parodie de justice incarnée par des représentants sans cœur de l'Amérique Wasp.
Le film retrace avec objectivité une affaire qui a secoué les Etats-Unis dans les années 1920. Deux émigrés italiens, Nicola Sacco (Ricardo Cucciola), cordonnier et Bartolomeo Vanzetti, pêcheur (Gian-Maria Volonte) sont arrêtés en mai 1920 à Boston pour détention d’armes illicites. Très vite, ils sont accusés d’un meurtre commis lors d’un hold-up. Les témoins les reconnaissent et dans un climat de peur des communistes et de rafles, créés par l’Attorney général Palmer (Vanzetti est anarchiste), ils sont condamnés à mort. Un second avocat reprend le dossier, démonte les faux témoignages, met en évidence la disparition de preuves et retrouve même le vrai coupable. Malheureusement, le dossier n’est pas rouvert et leur grâce, malgré de nombreuses manifestations dans le monde entier, est refusée par le gouverneur du Massachussetts. Ils meurent sur la chaise électrique en août 1927. Belle reconstitution de cette époque troublée (avec insertion d’images d’archives) et superbe chanson de Joan Baez en complément de la musique d’Ennio Morricone. Riccordo Cucciola obtint le prix d’interprétation masculine à Cannes en 1971 (Gian-Maria Volonte l’aurait mérité aussi). Un film toujours d’actualité avec les nombreuses erreurs judiciaires qui affectent, de nos jours, la population noire dans ce pays. .
Joan Baez, aidée d’Ennio Morricone a immortalisé le combat de ces deux anarchistes italiens condamnés à mort pour un hold up meurtrier qu’ils n’avaient pas commis. Le cinéaste italien Giuliano Montaldo en relate les événements (plus qu’une quelconque vérité) marqués par un procès politique qui relance un film jusqu’alors bien timoré. Gian Maria Volonté et Riccardo Cucciola forment un duo absolument convaincant au cœur d’une distribution qui restitue bien l’époque des faits : 1920, les USA et la peur du « rouge ». Quand Montaldo se met enfin à filmer cette époque-là ses couleurs et ses ambiances, nous y voici, on réclame nous aussi la liberté pour Sacco et Venzeti. Pour en savoir plus
Giuliano Montaldo réalise un pur épuré narrant la réelle injustice que vécurent deux italiens accusés à tort de communisme dans les années 20. "Sacco et Vanzetti" possède par ailleurs un atout prestigieux: la BO est composée par Ennio Morricone (Il était une fois en Amérique, Le professionnel, 1900), véritable génie des mélodies lyrico-élégiaques. Un film intéressant, parfois cruel.
Tiré d'une histoire vraie ce film est tout simplement émouvant.Un jeu d'acteur sublime , des scènes émouvantes et un suspense qui dure jusqu'au bout , ce film est tout simplement magistral.Mais l’inconvénient c'est que certaines du film sont totalement inutiles car elles sont soit trop longues soit qu'elles rajoutent quelques détails inutiles au film.