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Votre avis sur The Crying Game ?
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Au moment de sa sortie en 1993, "The crying game" développait de façon assez frontale une thématique très rarement abordée
spoiler:
sur l'identité de genre
. On est loin de la carricature, mais on constate quand même que c'est bien un film de son époque et qu'il fallait quand même rester dans les limites acceptables - spoiler: l'amour entre Fergus et Dil reste platonique
-. Ceci dit, le film de Jordan est annonciateur d'une lente évolution morale et sociétale, mais ce qui en fait surtout sa force et son originalité, c'est qu'il mixe une histoire intime avec des éléments de la guerre brutale de l'IRA contre l'occupant britannique non moins brutal. La meilleure partie du film est d'ailleurs celle de la détention de Jody, assez incroyable de force et de tension faite de terribles dilemmes moraux (saluons la superbe prestation de Forest Whitaker). La suite retombe forcément en enjeux puisqu'elle se concentre exclusivement sur la relation Dil/Fergus, troublante, touchante, mais on est exclusivement dans une histoire de mœurs, jusqu'à une fin très réussie qui fait le lien avec le début. C'est donc cette grosse partie centrale, pourtant la plus essentielle du film, qui est la moins bien développée selon moi, peut-être parce que j'avais déjà vu le film et qu'il ne m'a réservé aucune surprise (il me semble que la révélation ne m'avait pas étonné quand je l'avais vu en salle).
. On est loin de la carricature, mais on constate quand même que c'est bien un film de son époque et qu'il fallait quand même rester dans les limites acceptables - spoiler: l'amour entre Fergus et Dil reste platonique
-. Ceci dit, le film de Jordan est annonciateur d'une lente évolution morale et sociétale, mais ce qui en fait surtout sa force et son originalité, c'est qu'il mixe une histoire intime avec des éléments de la guerre brutale de l'IRA contre l'occupant britannique non moins brutal. La meilleure partie du film est d'ailleurs celle de la détention de Jody, assez incroyable de force et de tension faite de terribles dilemmes moraux (saluons la superbe prestation de Forest Whitaker). La suite retombe forcément en enjeux puisqu'elle se concentre exclusivement sur la relation Dil/Fergus, troublante, touchante, mais on est exclusivement dans une histoire de mœurs, jusqu'à une fin très réussie qui fait le lien avec le début. C'est donc cette grosse partie centrale, pourtant la plus essentielle du film, qui est la moins bien développée selon moi, peut-être parce que j'avais déjà vu le film et qu'il ne m'a réservé aucune surprise (il me semble que la révélation ne m'avait pas étonné quand je l'avais vu en salle).
Très intéressant film dont j'avais entendu parler car il avait créé la surprise aux nominations aux Oscars en 1992. Le film a assez mal vieilli hélas. Toutefois les acteurs sont très bons, notamment Jaye Davidson dans le rôle fascinant de Dil
Quelque chose sonne faux dans l'interprétation de ce drame, à moins que ça ne soit juste le fait que le film ait mal vieilli.
La première partie entre Stephen Rea et Forest Whitaker est un peu niaise (comme le reste du film d'ailleurs) et surtout, spoiler: la "révélation" qui survient vers le milieu de l'intrigue est à mes yeux loin d'être imprévisible tant la particularité de Dil saute aux yeux dès ses premières apparitions (peut être dû aussi a un mauvais doublage en VF).
Bref, je reste mitigé dans l'ensemble même si je ne regrette aucunement d'avoir vu ce film au scénario il est vrai relativement original.
La première partie entre Stephen Rea et Forest Whitaker est un peu niaise (comme le reste du film d'ailleurs) et surtout, spoiler: la "révélation" qui survient vers le milieu de l'intrigue est à mes yeux loin d'être imprévisible tant la particularité de Dil saute aux yeux dès ses premières apparitions (peut être dû aussi a un mauvais doublage en VF).
Bref, je reste mitigé dans l'ensemble même si je ne regrette aucunement d'avoir vu ce film au scénario il est vrai relativement original.
ferdinand75
Un film très intéressant et surtout très surprenant . Cela démarre comme un polar dans les milieux de l'IRA, groupe irlandais de libération.Des combattants enlèvent un soldat, mais le rapt tourne mal et l'un des ravisseurs s'échappe et se réfugie sur le sol anglais. Il rencontre et s' attache à l'ex fiancée du soldat britannique. Commence alors une relation complexe entre cette call girl , "gogo dancer" et le politique. Attraction , séduction, on tourne alors vers le drame psychologique et l'étude de moeurs. Le retournement de situation final est totalement inattendu, et nous ramène vers un thème très actuel , complexe , plein de sous entendus. Un film à la profondeur surprenante, alors que la réalisation est assez sobre et classique .
Une découverte pour moi que ce film bourré de références hitchcockiennes (Sueurs froides). Beaucoup d'humour dans ces dialogues spirituels et à double sens. L'esthétiques est il est vraie datée années 80 mais cela n'altère aucunement le plaisir visuel. Belle mise en scène tour à tour nonchalante et nerveuse, selon les séquences. Et quelques belles scènes de comédie musicale dans le "Métro". Coup de coeur.
Le film est moyen.
L'intrigue autour d'une histoire d'amour, voir d'amitié homosexuelle, je l'ai vite devinée.
C'était sans doute nouveau et surprenant à l'époque au moins côté sujet. En 2021, quand on fait surtout attention à l'histoire, tout ce qui est relationnel entre les 2 hommes est trop capricieux, lent.
Je dirais courageux et nouveau pour la date du film mais très basique et dépassé aujourd'hui.
Il y a bien une histoire mais je n'ai pas accroché.
3,3/5
L'intrigue autour d'une histoire d'amour, voir d'amitié homosexuelle, je l'ai vite devinée.
C'était sans doute nouveau et surprenant à l'époque au moins côté sujet. En 2021, quand on fait surtout attention à l'histoire, tout ce qui est relationnel entre les 2 hommes est trop capricieux, lent.
Je dirais courageux et nouveau pour la date du film mais très basique et dépassé aujourd'hui.
Il y a bien une histoire mais je n'ai pas accroché.
3,3/5
Film très original, qui ne ressemble à rien d'autre. Le scénario est très bien ficelé et on accroche vraiment à l'histoire. Acteurs excellents également. À voir sans hésiter.
Je peux comprendre pourquoi The Crying Game était populaire à l'époque puisqu'il n'y avait pratiquement aucune représentation des personnes transgenres à l'époque mais il n'a pas bien vieilli et en toute honnêteté ce n'est pas un bon film. Il commence par une musique bizarre et terriblement mélangée. Il semble que le réalisateur ne savait pas comment enregistrer le son lorsqu'il y a du mouvement ou de l'action dans l'histoire. Il n'y a aucun développement des personnages ou de leurs relations. Nous ne comprenons pas comment Forrest Whitaker et le personnage principal sont devenus amis si rapidement. Forrest agit comme un enfant naïf essaie-t-il de manipuler ou est ce simplement un mauvais jeu d'acteur c'est difficile à dire. D'autant plus que tout le monde a des performances similaires tout au long du film. Il y a encore beaucoup d'allusions dans un bar gay mais elles ne sont ni discrètes ni subtiles. Il y a plus de gens clairement non-conformes au genre certains d'entre eux le regardent. Dans l'ensemble si vous êtes comme moi qui ai toujours été curieux de ce film que vous n'avez pas été autorisé à regarder quand vous étiez enfant mais dont vous avez juste entendu parler il est surtout ennuyeux...
Roub E.
Un polar plutôt bien tenu avec l’histoire de ce membre de l’Ira qui va s’enticher de la compagne d’un ancien otage dont il a indirectement causé la mort. Une compagne qui va s’avérer être un transsexuel. Le film n’est ni voyeur, ni maladroit avec son sujet, il offre même une certaine forme de sincérité qui compense un peu le manque de surprise que va offrir sa trame un peu trop balisée à mon goût.
Que les films des années 90 semblent désormais datés. Le sujet est porteur au départ avec les revendications simples d'une IRA très importantes dans ces années là, puis on part sur complètement autre chose. Si ce nouveau sujet (les transgenres, leur place et leur acceptation par la société) est aujourd'hui régulier, il faut saluer une prise de position aussi franche d'un film de cette époque. malheureusement, je n'ai pas réussi à accrocher le fil, notamment à cause d'un héros au jeu très monocorde.
spoiler:
Le soldat britannique Jody (Forest Whitaker) est attiré par Jude alors qu'il n'était pas en service en Irlande et fait prisonnier par Fergus (Stephan Rea), Jude (Miranda Richardson), Maguire (Adrian Dunbar) et d'autres par l'IRA. Il est détenu pour être échangé contre un prisonnier de l'IRA que les Britanniques détiennent.
Pendant les trois jours où Jody est détenu, lui et Fergus deviennent amis alors qu'ils parlent de leur vie et Ferguson fait preuve de gentillesse en enlevant le sac de toile sur sa tête. Jody parle à Fergus de sa petite amie à Londres nommée Dil. Jody dit qu'elle est son genre de femme. Jody dit à Fergus qu'il ne lui tirera pas dessus le moment venu, car ce n'est pas dans la nature de Fergus. Il lui raconte une parabole sur le scorpion et la grenouille. Le scorpion demande à la grenouille de lui faire traverser la rivière car le scorpion ne sait pas nager. La grenouille dit non parce que tu me piqueras. Le scorpion dit crois-moi. À mi-chemin, la grenouille sent une piqûre aiguë et dit au scorpion alors qu'il s'enfonce, pourquoi m'as-tu piqué? Maintenant, nous allons nous noyer tous les deux. Je n'ai pas pu m'en empêcher, dit le scorpion, c'est dans ma nature. Jody demande à Ferguson de prendre son portefeuille avec la photo de Dil et lui demande d'aller à son lieu de travail ou dans un bar local et lui dire qu'il pensait à elle à la fin. Enfin, quand il est temps de tirer sur Jody, Fergus l'emmène dans les bois, enlève sa cagoule, mais ne peut pas lui tirer dessus. Jody rompt ses liens et fuit. Jody court sur une route et est heurté par un véhicule et écrasé par un deuxième véhicule britannique. Le transporteur et les troupes d'assaut attaquent la maison où Jody était détenu. Deux membres de l'IRA sont tués dans l'attaque à l'exception de Fergus, Jude et Macguire.
Fergus décide de disparaître et d'aller à Londres et de retrouver Dil. Il s'arrange pour se rendre à Londres et commence à travailler comme ouvrier. Il se rend à l'endroit où Dil travaille comme coiffeuse, se fait couper les cheveux, puis la suit jusqu'au «Metro», un bar du coin. Col (Jim Broadbent) est le barman et il entame la discussion entre Dil et Fergus, qui utilise maintenant le nom de Jimmie. Mais bientôt, les deux se parlent. Un autre homme s'approche de Dil et la traîne dans la rue. Fergus les suit alors qu'ils se rendent à l'appartement de Dil et il s'assied dehors et les regarde s'embrasser dans l'ombre des fenêtres de son appartement. Fergus va au bar une deuxième fois et parle à nouveau avec Dil après qu'elle ait fait un numéro sur scène et que son petit ami soit venu. Le petit ami attrape Dil et ils sortent et descendent une ruelle. Fergus les suit et il défend Dil et assomme l'autre homme et demande à Dil ce qu'elle aimerait qu'il fasse avec le petit ami. Ils le quittent et retournent à l'appartement de Dil. Plus tard, le petit ami se présente devant l'appartement de Dil et elle jette tous ses vêtements et effets personnels par la fenêtre.
Jimmie interroge Dil sur l'homme apparaissant sur de nombreuses photos dans son appartement. L'homme est Jody et Dil dit qu'il est un soldat et qu'il est différent des autres. Jimmie et Dil commencent à s'embrasser et Jimmie commence à passer sa main sur la jupe de Dil, mais elle l'arrête et lui fait une fellation. Elle dit qu'il ne peut pas rester et qu'ils organisent un rendez-vous pour le lendemain. Ils vont dîner et se retrouvent à l'appartement de Dil et se couchent sur le lit. Dil entre dans la salle de bain et se change en peignoir. Elle revient et Jimmie ouvre la robe pour découvrir que Dil est une femme transgenre.
Jimmie repousse et frappe Dil alors qu'il se lève et se dirige vers la salle de bain et vomit dans le lavabo. Dil se rend alors compte que Jimmie ignorait qu'elle était transgenre. Jimmie quitte l'appartement pendant que Dil le supplie de rester. Après avoir pensé à Dil toute la nuit, Jimmie se rend compte qu'il se soucie toujours et écrit une lettre d'excuses à Dil et la met dans sa boîte aux lettres. Dil se présente sur le lieu de travail de Jimmie et ils parlent, se réconcilient et acceptent de se rencontrer plus tard.
À son retour dans son appartement, Fergus découvre que Jude l'attend. Il pensait qu'elle avait été tuée dans l'attaque. Elle lui dit qu'ils voulaient le tuer pour avoir raté l'éxecution de Jody, mais ils étaient impressionnés qu'il ait disparu et qu'il s'agissait là d'une ressource cachée. Fergus demande à être laissé seul mais Jude lui rappelle qu'il est impossible de quitter l'IRA. On lui dit qu'il fera partie d'une mission d'assassinat sur un homme à Londres. Fergus se rend compte qu'il n'a pas le choix et Jude indique clairement qu'ils surveille Dil, et si Fergus ne coopère pas, elle sera blessée.
Ferguson va avertir Dil et trouve Jude au salon de coiffure en train de se faire coiffer par Dil. Jude suit ensuite le couple et ils ont une confrontation où Dil devient jaloux et sort. Jude et McGuire amènent Fergus sur le lieu de la mission et Dil suit et confronte Fergus.
Fergus lui dit de se couper les cheveux et de se présenter comme un homme comme une couverture. Il l'emmène à un hôtel pour se cacher, mais quand il part le lendemain pour aller travailler et rencontrer Jude, Dil quitte l'hôtel. Dil prend une bouteille et retourne à son appartement ivre. Fergus l'intercepte et ils montent à l'étage où il la réconforte. Ils s'endorment et quand Dil se réveille, elle attache Fergus au lit pour l'empêcher de partir après avoir trouvé une arme dans son manteau. Dil tient l'arme et comprend la vérité sur Jodie et ce qui s'est passé en Irlande. Jude et Maguire attendent que Fergus se montre et quand il ne le fait pas, Maguire essaie de faire la mission lui-même et est tué. Jude part et se dirige vers l'appartement de Dil.
Jude fait irruption dans l'appartement avec son arme mais Dil tire les premiers coups et tue Jude. Fergus lui dit de partir maintenant et il s'assied pour attendre la police et nettoie les empreintes digitales de l'arme et met les siennes sur la gâchette.
La scène de clôture est dans la prison où Fergus fait du temps pour le meurtre. Dil vient lui rendre visite et a laissé repousser ses cheveux et ils discutent du nombre de jours restants dans sa peine et ils peuvent être ensemble. Elle lui demande pourquoi il a pris la responsabilité du meurtre pour elle. Il lui raconte l'histoire de Jody sur le scorpion et la grenouille. Il termine en disant, c'est dans ma nature (de faire la bonne chose).
Film quelque peu dérangeant à la Almodovar, avec moins de talent. Je pense qu'il faut "marcher à voile et à vapeur" pour penser à faire un film pareil. Dommage car c'est bien joué, bien filmé, avec des acteurs qui y croient, et sur un plan purement cinématographique, on ne peut être que positif. Mais sur un plan général, c'est destiné à ceux qui ont l'esprit particulièrement large et sont quelque part attirés par l'homosexualité.
Un excellent film sur un soldat britannique noir enlevé par une secte irlandaise joué brillamment par Forest Whitaker.
Quand je dois répondre à la question: quel est votre film préféré ? Je pense immédiatement à ce film. Original, sensible, subtil et d'une grande puissance émotionnelle. Je l'ai vu à sa sortie, et à chaque fois que je le revois, l'émotion est toujours aussi forte. Bravo à Neil Jordan et bravo aux acteurs principaux de ce très beau film.
En termes de rapports sujet/esthétique/production, c’est sans aucun doute l’un des films les plus étonnants que j’aie pu voir: un sujet à la Almodovar, un univers et un traitement à la Ken Loach et une esthétique plus proche d’un Cronenberg des années 80. Ça donne un film vraiment intéressant, qui commence comme un petit huis-clos prévisible et sans grand intérêt, avant de rebattre complètement les cartes avec cette romance assez fascinante, pour finalement faiblir un peu avec une dernière partie qui frôle le grotesque et l’invraisemblance (notamment par son traitement du personnage de Dil), sans pour autant y tomber complètement.
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