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Hotinhere
548 abonnés
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3,5
Publiée le 29 mars 2020
Un film complexe qui aborde deux sujets bien distincts, celui du conflit irlandais traité de manière assez erratique, et avec beaucoup plus de réussite, celui de la l'attirance et de la sexualité à travers une histoire d'amour improbable...
On s'extasie sur Almodovar mais franchement c'est le film spoiler: de transgenre le plus émouvant que j'ai vu. Le scénario est pour le moins surprenant. Les dialogues sont aussi remarquables et poétiques. Bref un très beau film bousculant, suffisamment original pour valoir plus qu'un 3/5.
Film étrange .. la première partie du film est intéressante puis s'ensuit un twist au milieu du film pour le moins particulier mais qui n'apporte pas grand chose au déroulement du film .. 12/20
Pas une grande réalisation à vrai dire ça ressemble un peu à un tvfilm par contre le scénario propose de l' originalité et des surprises. Ca change un peu des films stéréotypés.
D'une rare étrangeté cette bobine, on navigue constamment entre drame intimiste, polar politique et thriller et force est de constater que l'on décroche difficilement du métrage. Dès le départ, on est rapidement pris dans l'intrigue sans trop savoir où l'on va puis à plusieurs reprises Neil Jordan prend tout son petit monde à contre pied avec des ruptures étonnantes. Même si le film est un peu long, il n'en reste pas moins déroutant et le casting est de qualité, notamment le sidérant Jaye Davidson que l'on ne verra que très peu au cinéma finalement (Stargate). L'impression au final est étrange mais le pari semble réussi et ça ne laissera personne indifférent, en tous cas, l'émotion est au rendez-vous, à vous de juger ...
Un début de film sublime mais qui redescend vite en flèche . L'histoire n'est pas passionnante du tout et l'histoire d'amour est tiré par les cheveux . Un film a voir pour son début sublime et un fait dans le film qui choquera beaucoup de spectateurs!!!!
Un film assez perturbant, complexe, dérangeant parce qu'il aborde plusieurs sujets totalement différents et pas ce que l'on peut appeler des sujets politiquement corrects... La première partie a un contenu politique, une charge assez féroce envers l'IRA ou du moins envers certaines de leurs méthodes, autour du kidnapping d'un soldat anglais (Forest Whitaker, toujours excellent !!!) par des membres de cette organisation (on signalera aussi Miranda Richardson dans le rôle d'une des pires salopes de l'Histoire du cinéma !!!) et de l'amitié qu'un de ces derniers (Stephen Rea, remarquablement sobre !!!) va développer avec la victime. Et puis deuxième partie, on passe totalement à autre chose. C'est très distinct. Notre membre de l'IRA qui s'est réfugié à Londres va chercher "la compagne" (Jaye Davidson parfait !!!) de notre soldat et en tomber éperdument amoureux. Là on va partir totalement sur autre chose à savoir une histoire d'amour hors-norme... Avant que les thématiques de la première et de la seconde partie finissent par se confondre dans vingt-cinq dernières minutes assez tendues. Bon pour le spoiler, j'avais deviné. Il n'a rien de surprenant. L'introduction du deuxième récit (car on peut l'appeler comme cela !!!) est un peu longue à se mettre en place. "The Crying Game" n'est donc pas sans défaut. Mais qu'on adhère ou pas (moi, j'ai plutôt adhéré !!!) à ce mélange de thématiques et aussi de genres a-priori totalement antinomiques, on ne peut pas rester indifférent à cette oeuvre peu voir même pas du tout conventionnelle de Neil Jordan.
Après l'enlèvement d'un soldat anglais qui tourne mal, un membre de l'IRA, ayant fraternisé avec la victime, tente de retrouver la petite amie de celui-ci. "The Crying Game" est un film assez atypique, qui mélange une intrigue autour d'un complot terroriste, et une histoire d'amour très peu conventionnelle. Par conséquent, son scénario offre quelques surprises, dont un célèbre rebondissement qui, pourtant, est lui assez prévisiblespoiler: (la voix, l'allure, et le visage de Jaye Davidson mettent vite la puce à l'oreille) . Au delà de ces éléments, et des thèmes abordés (le nationalisme, la sexualité, etc.), le film bénéficie d'une belle photographie, et le couple Jaye Davidson / Stephen Rea est attachant.
Un polar trop plat et classique pour être mémorable même si l'émotion est au rendez-vous et que Stephen Rea s'impose comme la solide tête d'affiche de ce casting en apparence bon mais manquant cruellement de charisme à l'image de Jaye Davidson.
Hormis le fait que, sans avoir jamais entendu parler du film sinon de nom, j'ai tout de suite compris que la jeune femme héroïne était un homme (le physique ne trompe pas un seul instant), on est frappé par la misogynie extrême du message : les vraies femmes sont des "salopes", et les hommes sont les seuls amantes possibles.
dans l'ensemble j'ai plutôt bien aimé ce film film dont la mise en scène est pour moi un peu étrange enfin bref c'est un film beau bien fait mais j'ai été un peu blasé pendant la deuxieme partie j'aimais bien le début entre fergus et jordy c'était bien fait mais après ça tombe un peu plus bas quand il rencontre "la femme" de jordy bref c'est un film à voir il est clair par contre qu'il ne feras jamais l'unanimité
Surtout connu pour une scène il est vrai particulièrement surprenante, « The Crying Game » déçoit malheureusement un peu en ce qui concerne tout le reste. Non pas qu'il y ait quelque chose de vraiment honteux là-dedans, mais on reste un peu sur sa faim quant à cette histoire d' « amour » et de vengeance parfois pas loin de l'ennui, et ce même si le thème de l'IRA est plutôt bien exploité. On se contentera alors de quelques dialogues bien sentis et un sens des situations évidents de la part de Neil Jordan, son sens du rythme étant en revanche assez particulier... Une curiosité.
Quel film,mais quel film de Neil Jordan,la fluidité dans ses prises d'images est bien présente comme d'habitude mais quel scénario,quel interprétation d'acteurs.Les scènes filmés entre Forest Whitaker et Stephan Rea sont d'une puissance émotionnelles incroyables et le message qu'il transmet a travers le film reste malheureusement d' actualité je cite la tolérance.Quel leçon de cinéma qui reste pour moi l'une des plus grande œuvre du septième art.Si le film a été nominé a cinq reprises aux oscars ce n'est pas pour rien.C'est en fan aguerri que je remercie Monsieur Neil Jordan pour ce chef-d’œuvre.