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Luuuuuuuuc
11 abonnés
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1,0
Publiée le 22 avril 2024
« Don’t make me angry, Kalidor. I don’t need any man’s help. »
Suite non officielle du cycle de Conan, réalisée par Richard Fleischer qui officia sur Conan le Destructeur l’année d’avant, et interprétée par Arnold Schwarzenegger, Sandahl Bergman, Pat Roach et Sven Ole-Thorsen (non crédité), Red Sonja (titre changé en Kalidor en France pour garder Schwarzie comme produit d’appel alors qu’il n’a somme toute qu’un petit rôle) est aussi l’occasion de mettre un personnage féminin en exergue d’un style trop souvent considéré comme viriliste. Pour ce faire, la production fait appel au mannequin Brigitte Nielsen. Pour compléter le casting, on notera encore Paul Smith, le tout jeune Ernie Jr Reyes et Ronald Lacey. La musique n’est par ailleurs plus signée Basil Poledouris mais Ennio Morricone (et c’est loin d’être une de meilleures compositions).
Si les costumes et les décors valent le détour pour leur aspect complètement halluciné, on restera pantois devant la laideur et le ridicule absolus des coiffures et des chorégraphies, version cheap du précédent Conan, lui-même pâle copie du tout premier, déjà assez grotesque parfois. Les dialogues, quant à eux, primitifs et très mal joués, ajoutent encore à l’aspect involontairement parodique du film et les erreurs de montage et de scénario, se trompant dans la cohérence des scènes et de l’ensemble, valent à ce film le titre de nanar de luxe à près de 18 millions de dollars.
Ratage complet, ce film se laisse pourtant regarder jusqu’au bout, peut-être pour le lien qui se crée entre le jeune prince Tarn et Sonja, ainsi que pour l’attachant Falkon.
Rien ne fonctionne dans ce triste ersatz de Conan (premier du nom). C'est kitsch, mal joué et même le grand Richard Fleischer semble perdu derrière la caméra.
Long-métrage d'heroic fantasy, réalisé par Richard Fleischer, Kalidor : La Légende Du Talisman est un film plutôt agréable malgré ses défauts. L'histoire nous fait suivre la guerrière Sonia La Rousse décidant de partir à la conquête d'un talisman volé à sa sœur tuée par la maléfique reine Gedren et ses soldats, aidée par le guerrier Kalidor, le jeune prince Tarn imbu de sa personne et son serviteur. Ce scénario est attractif à suivre pendant toute sa durée d'un peu moins d'une heure et demie qui aurait même gagnée à être rallongée afin de développer certains éléments. Malgré une intrigue convenue, le récit est efficace en nous faisant vivre une aventure à travers les royaumes de ce monde non défini. Le rythme ne permet pas de s'ennuyer en enchaînant les scènes d'actions entre combats à l'épée et dangers à braver afin de mener à bien leur quête à l'enjeu important. Cela donne également lieu à quelques passages un peu kitchs mais c'est aussi ce qui fait le charme de ces péripéties à l'ambiance d'une autre ère. De plus, cette aventure aborde un message féminisme bien amené à travers son propos et ses protagonistes. Les personnages sont justement sympathiques et forment un groupe attachant malgré un jeu d'acteur assez moyen. On retrouve à la distribution Arnold Schwarzenegger qui est en réalité peu présent à l'écran. La véritable tête d'affiche est clairement Brigitte Nielsen, qui à défaut de bien jouer, dégage une belle présence par son charisme. Elle forme ainsi avec Ernie Jr Reyes et Paul L. Smith le trio qu'on aperçoit pendant la majorité du temps. L'antagoniste est elle assurée par Sandahl Bergman. Ces rôles offrent des échanges teintés d'humour à travers leurs répliques. Sur la forme, la réalisation de Richard Fleischer est convenable sans vraiment briller pour autant. Cependant, sa mise en scène évolue dans des décors imposants et variés franchement agréables, qui sont une des grandes forces du long-métrage. L'autre pilier de cette épopée c'est la b.o. accompagnant ce visuel réussi. En effet, celle-ci est composée par Ennio Morricone qui signe là des compositions au souffle épique, parfaitement dans le ton du récit. Ses airs apportent de la grandeur et de la puissance aux images. Cette chevauchée médiévale à travers ce monde merveilleux s'achève sur une fin satisfaisante, venant mettre un terme à Kalidor : La Légende Du Talisman, qui s'avère être un film ambitieux inabouti mais qui reste acceptable malgré ses carences.
C'est plus du péplum que de l'heroïc-fantasy mais c'est du mauvais péplum. Déjà le scénario est inintéressant, il n'y a aucun enjeu, aucune passion, aucun suspense. Brigitte Nielsen non contente de jouer comme un pied, trouve le moyen de n'être ni glamour ni sexy (malgré son accoutrement). Et puis il y a le gosse dans le genre plus horripilant tu meurs ! Alors que sauver ? Ce n'est pas complètement nul, Fleischer n'est pas un manchot, quelques duels intéressants (mais pas tous) quelques beaux décors, le kitch des costumes et surtout l'excellente musique d'Ennio Morricone. Amateur de péplum, regardez donc "Hercule contre les tyrans de Babylone", vous verrez la différence !
De l’Heroic Fantasy bien faiblarde, une sorte de spin Of non officiel de Conan le barbare, Red Sonja ou plutôt Kalidor (second rôle mais mis en avant pour capitaliser sur le succès de Schwarzenegger) n’a pas grand chose pour lui. Entre une Brigitte Nielsen au talent d’actrice limité (surtout pour les scènes d’action), une histoire bien faiblarde, des décors en polystyrène, des figurants qui s’élèvent au nombre de six, on est plus proche du Nanar que de la grande fresque épique. Seul le score d’Ennio Morricone sauve un peu les meubles. Cela reste léger et amusant à regarder pour se moquer de ses défauts.
Un film sans âme qui a trop pris d'âge. L'histoire est non rythmée et tient sur un timbre poste. Les personnages sont superficiels. Reste un côté ringard retro assez drôle.
Récemment revu en version remastérisée, qui permet d'apprécier la très belle photographie. Un film qui possède le charme fou de la Fantasy des années 80, avec son ambiance particulière et ses backgrounds peints à la main... On est ici loin de la puissance évocatrice d'un Conan, mais malgré le jeu d'acteur pas terrible, l'intrigue convenue et la présence/non présence curieuse de schwarzenegger (il n'était pas censé être en second rôle, c'est le réalisateur qui a augmenté son temps à l'écran en trichant au montage et ça se sent) c'est un film qu'on prend beaucoup de plaisir à voir. Au final, dans la lignée des films "sword and sorcery" de cette époque, il se situe tout de même dans le haut du panier.
Eh bien la version restaurée n'est pas une grande réussite. A voir pour les nostalgiques des années 80 fan de Schwarzy comme moi, mais sans réel enthousiasme. Un Conan bas de gamme et réchauffé à voir une fois pour sa culture cinématographique
Certains personnages sont connus dans une vision qui n’a strictement rien à voir avec ce qu’ils étaient à la base. Ainsi, celui de Sonia la rousse (Red Sonja) trouve son origine dans le roman Sonya la Rouge (The Shadow of the vulture) de Robert E. Howard qui se situait en 1529. Cependant, le personnage le plus célèbre de l’écrivain, Conan, ayant été adapté avec succès en bande dessinée, l’héroïne fut transférée dans l’univers du cimmérien (et de Kull le conquérant au passage) et devient en français Sonia la rousse quand elle fut adaptée, à son tour, en comic book. Fort du succès de ses adaptations cinématographiques des aventures de Conan, Dino de Laurentiis choisit donc conserver cette dernière version pour la transférer sur grand écran. Pourquoi ce Red Sonja américain devient donc Kalidor, la légende du talisman dans nos contrées ? Tout simplement parce le personnage secondaire à la base de Kalidor est interprété par Arnold Schwarzenegger ! Pourquoi alors ne s’appelle-t-il pas Conan, vu que dans la bande dessinée il côtoie Red Sonja ? Tout simplement, pour une histoire de droits ! Le projet s’annonçait donc assez mal et la réputation du film confirme cela (Schwarzenegger ayant dit dans une interview qu’il imposait le film à ses enfants lorsqu’ils faisaient une bêtise et que depuis ils n’en faisaient plus) ! Il est clair que l’ensemble est très loin des sommets de Conan le barbare. Le film de Richard Fleischer (qui rempile après Conan le destructeur) accumule les aspects caricaturaux : la méchante (interprétée par la Valeria de Conan le barbare, Sandahl Bergman) est évidemment lesbienne, le sorcier l’aidant est assez grotesque, l’arène où Sonja apprend l’escrime est ornée d’un samouraï (y en avait-il déjà à cette époque ???), le serviteur du prince Tam est assez ridicule et le petit prince d’origine asiatique fait du kung-fu à base "aya" (il fallait oser) ! En outre, certains décors sentent le carton-pâte, le dragon est peu crédible et la séquence le mettant en scène tire un peu en longueur. Le personnage de Kalidor est étiré inutilement pour exploiter la célébrité d’Arnold Schwarzenegger et compenser l’absence de notoriété du mannequin danois débutant au cinéma qu’est Brigitte Nielsen (qui deviendra, quelques mois après, l’épouse du concurrent à l’époque de Schwarzenegger, Sylvester Stallone). Tout aurait tendance à faire de ce film un nanar grotesque mais de Laurentiis a eu heureusement l’idée d’engager celui qu’il voulait au départ prendre pour composer la bande originale de Conan le barbare (c’est John Milius qui imposa Basil Poledouris) : la légende Ennio Morricone ! Le compositeur italien signe une fois de plus une bande originale excellente donnant l’envie de partir à l’aventure. Cette musique géniale participe peut-être au fait que malgré tous ses défauts on peut prendre un certain plaisir (déviant ?) devant le film qui reste pourtant divertissant et qui n’ennuie jamais (les scènes d’action étant plutôt bien menées d’ailleurs). Eh oui, Kalidor, la légende du talisman est assez nanardesque mais on peut y voir un plaisir coupable devant tous ces clichés typiques des années 80.
Kalidor, le film, c'est Brigite Nielsen (Red Sonja, le titre original), une découverte de Dino De Laurentis, qui interprète une guerrière qui cherche à se venger: sa sœur a été victime de la méchante Sandahl Bergman, parfaite et ambiguë comme il se doit. Elle croise sur son chemin Kalidor, Arnold Schwartzenneger, qui l'aide dans sa quête, dans un rôle secondaire (bien qu'il apparaisse en gros sur l'affiche). Brigitte Nielsen possède un physique intéressant, mais son interprétation est limitée. Le film est rythmé par des séquences d'action, assez réussies, signées Vic Armstrong. Les éléments que nous retenons du film sont ses décors et costumes, relativement délirants et impressionnants. Ces décors conduisent à des éléments spectaculaires. Et l'autre élément que nous retenons est le duo comique constitué de l'enfant roi et de son subalterne qui veille sur lui: Ernie Reyes Jr et Paul L. Smith dans un duo comique, et dramatique, réussi. Tout cela n'est qu'un prétexte (rebondir sur l'heroic fantasy, exploiter la popularité d'Arnold Schwartzenegger, qui était entre Terminator - 1984 - et Commando - 1985 -), mais mis en œuvre par des pointures dans les départements techniques: mise en scène (Richard Fleischer), photographie (Giuseppe Rotunno), décors (Danilo Donati, présent sur beaucoup de film de Federico Fellini), musique (Ennio Morricone). Ce qui sauve le film au final et le sauve du "sans intérêt".
une 5 pour remonter la moyenne un voyage dans le temps et l'espace.. certes avec un petit coté kitch et des acteurs pas au sommet de leur carrière mais un vrai divertissement, bcp de référence à l'univers de Conan.... je ne m'en lasserai jamais !
En 1985, tout de suite après le succès rencontré par « Conan le destructeur », Richard Fleisher fait à nouveau appel aux muscles d'Arnold Schwarzenegger pour tourner « Kalidor ». Le résultat est éminemment « nanardesque » et on se demande bien ce qu'un réalisateur de cette trempe est venu faire dans cette galère. Les décors sont en carton pâte, les dialogues sont risibles et les acteurs surjouent horriblement. A ce titre, la sculpturale Brigitte Nielsen remporte le pompon haut la main tant elle paraît à côté de la plaque. Pourtant, grâce à quelques combats musclés et à une touche d'humour bienvenue, la pilule finit tout de même par passer. Si on est vraiment de bonne humeur on peut même s'amuser de l'avalanche d'invraisemblances qui rend ce film d'aventure involontairement drôle... mais là je suis vraiment à mon maximum !
Si le petit Prince et Brigitte Nielsen sont sympathiques comme personnages, cela ne fait pas oublier le carton-pâte et le léger ennui. Pourtant Richard Fleischer a fait Conan Le Destructeur, bien plus marquant et sympa.
Nommé "Red Sonja" en version originale, c'est en effet le personnage incarné par Brigitte Nielsen qui est la principale héroïne du film, Schwarzy jouant le guest de luxe. Mais après l'écrasant succès de Terminator l'année précédente, les producteurs ont décidé lors de l'export de mettre en avant le musculeux autrichien, renommant le film "Kalidor". Il faut le reconnaitre, ça reste un bon gros nanard avec seulement une ou deux séquences qui valent le coup d'oeil. Histoire assez plate, effets spéciaux datés, combats tout de même longuets et poussifs, un message féministe tué dans l'oeuf...
Toujours amusant à regarder en VO pour bien mettre en avant les accents très typés de Brigitte la Suédoise et Arnold l'Autrichien.
Les avis sont partagés sur ce film, normal, ceux qui veulent critiquer trouve de quoi faire et ceux qui regarde plutôt la bonhomie, la distraction et l'amusement ne sont pas déçus. Le film n'a rien d'un ratage, il est juste dans un style assez marqué qu'il est injuste de critiquer pour ce qu'il est. Décor, action, costume, personnages tout cela participe à un style assumé qui n'est pas modal. Il y a de bonnes choses dans ce film au delà des apparences et parce que ces apparences y participent. On est loin de l'âge d'or de la S.F. celui ci est bien oublié, cependant l'héroïc fantasy en faisait partie. C'est une mythologie de l'âge de fer réputé violent associé à de la magie mal employée. Ce film restitue des circonstances, des personnages, des attitudes chevaleresques entremêlés dans la folie des uns et la bêtise des autres qui peuvent ne pas plaire mais qui sont réussis.