Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Audrey L
640 abonnés
2 592 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 25 mars 2019
Une belle surprise. Un voyage initiatique, des rencontres, des personnages qu'on croit tous reconnaître dans nos vies, des valeurs et des amitiés qui sont très timides mais plus efficaces comme cela. Le film The Station Agent bénéficie d'une grande originalité dans son style minimaliste : le héros (ou plutôt, antihéros) est quasiment muet et négatif tout le film (ses dialogues se résument en majorité à "Non.") et les personnages secondaires sont une véritable transcription de la routine de la vie (l'homme qui se confine à son food-truck et bavarde de tout et de rien, la femme qui manque d'affection et d'attention tout en poursuivant la première personne qui passe pour lui parler, la bibliothécaire qui fait son travail comme un automate... On ne les connaît pas, tous ces gens ?). Et ajoutons une absence de "but" dans cette intrigue qui permet de se concentrer sur les personnages : pas de victoire à gagner, pas de conflit, pas d'objectif à atteindre... On se laisse simplement porter par les rencontres et les liens qui se forment tout doucement entre les personnages de Peter Dinklage et Bobby Cannavale (excellents) avec au milieu l'électron-libre Patricia Clarkson (crédible et touchante). Vous pouvez y projeter ce que vous voulez (le réalisateur le dit lui-même, il n'a pas fait de formation pour faire des films, il est philosophe à la base, donc éclatez-vous avec les métaphores et sens subjectifs). Minimaliste et philosophique tout en douceur.
Après deux très bonnes comédies : "The Cobbler" (2015) et "The Visitor" (2008), c'est la troisième rencontre avec Thomas McCarthy et "Le Chef de gare". Ce film a reçu en 2003 le British Academy Awards. Finbar McBride est un passionné de trains ; il hérite d'une propriété dans le New Jersey qui comporte une gare. Il abandonne sa boutique de trains miniatures, arrive à NEWFOUNDLAND et découvre "SA GARE"... Nous retrouvons cette ambiance chaleureuse, des situations cocasses et beaucoup de finesse. Un film "Made in USA" sans violence ni effets spéciaux. Un film hors du commun, intimiste, attachant, empli de belles séquences ou domine l'émotion. Les dialogues sont très particuliers et intéressants. Le jeu des acteurs est excellent : Peter Dinklage est criant de sincérité dans la peau de Finbar McBride le chef de gare taciturne. Patricia Clarkson est également captivante dans le rôle de rôle d'Olivia, la jeune femme sexy mais aussi maladroite. Bobby Cannavale interprète Joe le vendeur de hot-dogs et Michelle Williams est Emily la belle et émouvante bibliothécaire. Joe est un bavard invétéré alors que Fin est introverti et silencieux, Olivia une peintre recluse séparé de son mari. Les trois personnages sont seuls et vont apprendre à se découvrir et à se connaitre dans cette bonne comédie de Thomas McCarthy.
Un nain,passionné de train, s'installe dans la gare désaffectée dont il vient d'hériter. Cherchant à s'éloigner du monde, dans lequel son handicap l'expose sans cesse aux railleries et quolibets, il va malgré lui se lier d'amitié à un vendeur de hot dogs envahissant et à une femme mure qui a perdu son fils. '' The station agent'' prend le partie d'aimer les gens, non parce qu'ils sont beaux ou particulièrement aimables, simplement parce qu'ils sont nos frères humains , charriant leur poids de douleurs et de peine et que les partager les allègent et les rends plus beaux et aimables. ''Feel gog movie'', oui, mais sensible, drole et chaleureux, dont la mélancolie nous tiens encore quelque temps après le mot ''fin"
Une belle aventure d'amitié. Peter Dinklage est excellent. On y voit un quotidien fait de railleries et de moqueries. Difficile d'être différent dans notre société. Cependant, on rencontre heureusement des gens qui agissent normalement et permettent de vivre "normalement". Cette histoire est finalement commune mais très bien réalisée et jouée. Elle nous accroche d'un bout à l'autre, en dépit de son contenu finalement très pauvre. Juste une jolie histoire, humaine et sincère.
Il ne se passe rien. et pourtant, que ce film est riche! La différence, la solitude,le repli sur soi l'amitié, la souffrance... J'en oublie. J'ai beaucoup de tendresse pour ce genre de film qui nous explique avec simplicité et humanisme comment regarder "l'autre". Avec le coeur plutôt que les yeux.
Je viens de me lancer dans le Peter Dinklage pré-Game of Thrones. Si j'avais déjà vu quelques uns de ces dits rôles (dans "Joyeuses Funérailles" et "Narnia"), je dois dire qu'avant de tomber sur le nom du film, je n'avais jamais entendu parlé de "The Station Agent". Et quelle surprise. Derrière ses aspects mièvres se cache un film au combien couillu sur les termes qu'il aborde, révélant sans pudeur le train de vie d'un nain. Magnifiquement interprété par un Dinklage excellent, "The Station Agent" étonne par la qualité de son cadrage (certains de ces plans sont absolument magnifiques) et de sa bande sonore. Une bien bonne surprise qui malgré des faiblesses sur deux trois scènes est une véritable bonne surprise, qui heureusement ne dure pas plus longtemps que ses petites 1h20.
Encore un film sans scénario, l'intrigue repose juste sur le fait que l'acteur principal est nain. Les 1H25 du film se traine très péniblement, j'ai d'ailleurs eu l’impression qu'il en durait le double. Il y a juste un trait de génie dans ce film, comme le nain n'a pas de voiture on le regarde absolument captivé, marcher pour aller faire ses courses, marcher pour aller lire au parc, marcher pour aller au pub, et enfin se balader, avec ça on a déjà plus de la moitié du film. Par contre Peter Dinklage reste un très bon acteur, le même naturel que dans Game of thrones, mais on lui en donne trop peu pour en faire le rôle de sa vie, et c'est dommage car il n'y a pas beaucoup de films avec un bon acteur (nain) en personnage principal.
Selon les critiques, il s'agit d'un film indépendant. Mais pour un spectateur, on appelle ça un film où on a pas le budget pour le scénario ni les moyens techniques ni la mise en scène. Donc qu'est-ce que fait le réalisateur de ce film "indé", ma bonne dame? Eh ben, il film ses acteurs en cadre large, pendant qu'ils marchent, lisent des bouquins ou regardent le paysage comme des vaches. De temps en temps, histoire de justifier un peu le salaire du dialoguiste, ils disent deux ou trois lieux communs : "-Salut. -Salut" ou encore des perles "-ça va? -Oui. ça va." Le reste du temps, on voit les trois charlots ensemble en train de fumer et de boire de la roteuse. Bah oui, parce que vivre dans un trou paumé dans une maison délabrée et rien branler de la journée à part soigner son cancer du poumon et du foie, ça c'est du rêve américain, ma p'tite dame! Donc un film long, soporifique à souhait, inutile à part d'avoir lancé la carrière de Peter Dinklage et de voir un caméo de Michelle Williams. Faites comme le train et passer votre chemin!
Un film découvert par hasard un jour ou notre chère télé ne passait aucun film intéressant, et pour une fois c'est une bonne chose car elle m'a fait découvrir un film subtil et touchant accompagné de trois acteurs d'ordinaire habitués aux seconds rôles.
Le film de Thomas McCarthy nous raconte l'histoire de Finbar McBride dit Fin, un homme de petite taille qui a pour unique passion, les trains, après la mort de son employeur qui lui a légué une gare désaffectée, Fin débarque au fin fond d'une ville du New Jersey.
Il est bien décidé à commencer une nouvelle vie, mais c'était sans compter sur Olivia et Joe, la première a manquée de l'écraser à deux reprises et le deuxième est installé avec sa camionnette de hot-dog juste en face de chez lui.
Avec The Station Agent Thomas McCarthy réalise son premier film, un long métrage qui oscille constamment entre moments drôles et plus délicats.
Il réalise un film d’auteur qui ne plaira forcement pas à tout le monde car cette oeuvre possède un rythme lent et mélancolique, mais de temps en temps sa fait du bien de sortir des blockbusters pour s’immerger à nouveau dans le cinéma, le vrai.
Quel ennui ! Il ne se passe absolument rien. Ce film repose simplement sur le fait que le personnage principal est nain. Ils veulent tellement montrer qu'il est aussi ennuyeux et simple que gens "normaux" (oui, c'est la moral de l'histoire, quel scoop!), qu'ils ont choisi le nain le plus ennuyeux de la terre. Si il n'avait pas été nain, ce film n'aurait jamais trouvé de distributeurs ! Que de bons sentiments, des personnage caricaturaux, et une amitié vraiment improbable. Bref, passez votre chemin.
Un film original, avec un brin de fraîcheur pas désagréable. Le scénario est un peu léger mais le film se regarde sans ennui, la fin est par compte un peu abrupte, dommage car le reste était intéressant.
Des acteurs excellents, des personnages qui ne demandent qu'à être attachants, le spectateur qui ne demande qu'à s'attacher à ces personnages, un sujet qui choisit de raconter les relations entre ces derniers sur un ton poétique, on commence tout juste à les esquisser eux et leurs emmerdes. Ca se met lentement mais sûrement en place, environ une heure et demie... Et quand on croit que le film va vraiment commencer ben paf le générique de fin... Bon c'est gentil d'être passé. La suite au prochain numéro ??? Non, même pas... OK.
Un film touchant et beau sur l'amitié, la vie. Une histoire sincère et des acteurs excellents. Tout se passe dans une petite campagne où tout le monde se connaît ou va apprendre à se connaître.