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Pascal
166 abonnés
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2,0
Publiée le 15 juillet 2024
Les rééditions en salles, permettent la plupart du temps de voir ou de revoir des titres importants qui ont laissé une trace dans l'histoire du septième art.
Mais il arrive parfois qu'on s'interroge sur l'intérêt de certaines ressorties. C'est ( de mon point de vue) l'exemple de cette seconde partie de la trilogie du japonais Takeshi Miike (2000).
Deux tueurs à gages, amis d'enfance, se retrouvent par hasard sur un contrat. Ils décident de se cacher sur l'île qui les a vu grandir.
Tirant vaguement en direction du polar Hong Kongais des années 80 ( Tsui Hark ou Ringo Lam), ce " dead or alive 2" ne fonctionne presque jamais.
Il faut dire que le scénario est pratiquement inexistant ; il reste une tentative de se donner un style visuel ( pas d'une très grande réussite pour tout dire) et les dix premières minutes qui se laissent voir.
Certains prétendent "qu'on n' a pas besoin d'avoir quelque chose à dire pour faire du cinéma ". Ce titre me semble correspondre parfaitement à ce point de vue et ravira ( peut-être) les amateurs dont je ne fais pas partie.
Après avoir apprécié et été surpris par la fin du premier opus je lance Dead or Alive 2 en sachant que tout est possible, mais sans avoir la moindre idée de vers quoi ça peut bien tendre et je dois dire que je n'ai pas été déçu.
Je pense que je préfère le premier film, un peu mieux rythmé je dois dire, car ce deuxième volet a un sacré ventre mou au milieu du film et disons que le film ne m'a pas passionné. Mais malgré ça, je suis impressionné par les qualité du film. En effet, Miike place immédiatement son film, contrairement au premier, dans un contexte un peu fantastique, on a des plans sur le cosmos, des trucs qui volent... Et je crois que c'est la première fois que je vois un film de mafieux fantastique...
Mais surtout ce que j'ai adoré c'est le propos du film. En fait on a deux tueurs qui se retrouvent sur une île où ils se sont connus enfant et Miike multiplie depuis le début du film de courtes analepses montrant le héros enfant, comme une manière de dire que ces gens qui tuent étaient aussi un jour des enfants. Ce que Miike veut nous montrer c'est qu'on peut faire des choix de vie et que yakuza n'est peut-être pas le meilleur. On se tape même un final assez stoïcien puisque le héros dit qu'il aurait dû se contenter de nouilles au tofu et que le film se conclut sur la naissance de l'enfant d'un de leurs amis. Ils auraient dû se contenter de ce qu'ils avaient.
C'est tellement inattendu comme message après le premier volet et tellement salvateur que s'en est profondément beau... Et j'aurais aimé adorer le film pour ça, surtout qu'on a quand même des séquences absolument géniales, notamment un montage alterné entre une pièce de théâtre graveleuse et bon enfant et un massacre de la part des yakuzas. Mais j'avoue que j'ai bien senti l'heure trente passer, parce qu'il y a quand même des moments où le film a arrêté de me passionner (alors que j'ai adoré l'intro qui réexplique le contexte du premier film avec brio), bien qu'il déborde constamment d'idées...
Bref, c'est sans doute paradoxale, mais j'ai beau voir les qualités indéniables du film qui le placent sans nul doute au dessus du premier, j'ai pas forcément accroché accroché et il faudrait sans doute laisser le temps au film de mûrir dans mon esprit.
Au vu des évènements du premier "opus", je ne sais pas si on peut qualifier ce foutoir bordélique de "suite"... mais en ce qui concerne le grand n'importe quoi de ce scénario écrit par un mec torché au saké à la sortie du karaoké, je suppose que oui.
On y retrouve en tout cas les deux personnages du premier, le super-flic qui s'est teint en blond ici (ça va mieux avec la chemise hawaïenne je suppose) et le yakuza à la coupe Elvis Presley au regard mauvais du samouraï au bord de la crise de nerfs rentrée, juste avant hara-kiri. Les deux acteurs sont sympathiques et sont à l'aise comme des sushis dans l'eau dans leurs rôles de... euh... tueurs à gages justiciers je crois.
Cependant en dehors de quelques tueries débordant d'hémoglobine, ce DOA 2 se complaît dans une lenteur à faire mourir de honte une tortue des Galapagos et des dialogues insignifiants qui ne parviennent même pas à meubler l'ennui qu'ils provoquent.
Résolument sans queue ni tête, le film multiplie les retours en arrière nostalgico-pleurnichards jusqu'à la fin absconse qui n'a même pas le mérite de faire rire (comme dans le premier DOA). Nous voilà bien dépités et surtout énervés d'avoir perdu du temps sur une telle calamité cinématographique.
De la trilogie DoA ce 2ème volet est sans doute le plus intimiste et peut-être celui qui a la meilleure apparence mais comme pour ses autres films Miike semble que temporairement maîtriser son film car le reste part en c... Dead or Alive 2 c'est les retrouvailles d'amis d'enfance qui vont se remémorer leurs souvenirs communs avec des moments touchant mais rapidement le naturel revient au galop et Takashi Miike se lance dans des scènes plus ou moins délirantes ; j'aime bien le burlesque cependant celui de Miike m'agace un peu, on a délire grossier assez con-con qui manque de magie.
C'est sur un ton bien plus léger que Miike aborde cette non-suite sans pour autant mettre de côté ses thèmes de prédilections : violence, sexe et mort. Il y a cette fois-ci beaucoup plus de travail, un humour bien dosé et une touche de douceur assez bienvenue. Cela ne l'empêche pas d'insérer au milieu d'une scène ou des enfants contemple avec émerveillement une pièce de théâtre à leur effigie, quelques plans de yakuzas nécrophiles défonçant le cul d'une femme criblés de balles, mais après tout, c'est pour ça qu'on l'aime notre Takashi non?
Dead Or Alive 2 n'est en rien une suite du premier film , la ou le premier avait un bon scénario construit mais mal exploité ici le scénario est vide plat et mou . C'est barré et complétement déjanté mais ça n'en fait pas un très bon film , il y avait de l'idée mais une fois de plus c'est mal exploité et le rythme est vraiment lent .
Deux amis qui ont grandi dans le même orphelinat et qui s'étaient perdus de vue finissent par se retrouver. Chacun de son côté a fini par devenir tueur à gages en devenant adulte. Ils décident d'aller passer du temps sur l'île de leur enfance où les souvenirs du passé resurgissent... On s'attache aux personnages, bien qu'ils soient des tueurs professionnels, on découvre également une part de leur sensibilité. La nostalgie de l'enfance offre un contraste pervers avec la violence du monde adulte et le spectateur est à plusieurs reprises sollicité par la question "Where are you ?", qui revient comme leitmotiv durant ce film sur le destin... La mise en scène est nerveuse, les situations souvent décalées, inattendues et parfois dérangeantes. On est souvent confronté à des images symboliques, mais on trouve également quelques purs délires du réalisateur... Très bon moment de cinéma !
Bon film de Takashi Miike. Suite de Dead or Alive dans le nom, absolument rien d'une suite dans les faits (excepté des acteurs, mais ils n'ont pas du tout les mêmes rôles). Ce film peut être assez déroutant (au même titre que le premier DoA) par le fait qu'il part dans tous les sens et que le scénario n'est pas vraiment clair. Mais c'est compensé par les effets de surprise amenée par Miike: tout est imprévisible, même quand on sur d'avoir de l'imprévisible, on peu tomber sur un truc banal, et inversement. Takashi continue de prendre les codes de différents genres de film et mélange le tout d'une manière plutôt réussie( en les exagérant, ou en les explosants au vol). Donc bon film dans l'ensemble, cependant l'histoire est vraiment bizarre, et ça relève plus du délire que du chef-d'oeuvre (la où un Rodriguez peu complètement embarquer son spectateur, ici on reste méfiant). Plus posé que le premier, il est semblable dans le délire, mais très différent dans la forme.
Pour le coup j'ai été agréablement surprise ! J'ai beaucoup aimé ce volet de DOA. Takashi Miike nous a joué la carte de la sensibilité. J'ai presque aimé Riki Takeuchi, c'est tout dire !
Second volet et retour des deux acteurs monstre sous une histoire qui à rien à voir avec le précédent volet. Cette fois le film est plus soft, plus poétique surtout, comme si Takashi voulait faire sont "Takeshi" Kitano bien que perso la pilule passe pas., un humour plus présent également, des scènes qui peuvent paraitre d'ailleurs lourde et avec peu d'intérêt. Pourtant à la base Takeshi tenait à nous démontrer une belle histoire d'amitié, on est face à deux anges qui flingue des personnes scrupuleuse afin d'encaisser du pognon pour aider les enfants de la misère dans le monde. J'ai beaucoup moins accroché sur ce deuxième volet. Voilà à part ça quasi tout le long du film, c'est du flashback un peu agaçant et ambigu, puis une histoire de souvenir de plat de nouille par le passé entre pote.
Takashi Miike est une réalisateur inventif qui surprend et emmène son spectateur la ou il le veut bien.Si l'image n'est pas franchement a la hauteur le film possède une ambiance poétique,entrecoupé de scènes sanglante et drôle.Il ose faire ce que les autres ne font pas est tanpis si ça ne marche pas a tout les coups.
des moments ça frole la débilité pure.si c'est çà de la poésie.les 2 étoiles c'est pour la fusillade qui intervient au milieu du film,façon john woo.sinon j'ai bien aimé la fin,de l'humour noir comme on l'aime chez takashi miike
ça sent le chef d'oeuvre.Pleins de poésies ,mais aussi de l'action.Les acteurs sont trop bons.L'histoire est belle,il nous tient en haleine tout le long du film.Et en plus le réalisateur y met sa touche personnelle.Merci