Le retour de J. Bourne aux affaires est assez timide. Après une mise en bouche assez convaincante, le film s'enlise dans un récit plus conventionnelle et finit par nous embrouiller plus qu'autres chose. Restent les scènes d'actions toujours aussi bonnes. Un divertissement honnête.
Une suite qui ne déçoit pas, au contraire. De mieux en mieux. Je le regarde plusieurs fois et ne m'en lasse pas. Une partie de nous veut être Jason Bourne. Répondre du tac au tac, en toute franchise et de manière expéditive. Pourquoi s'embarrasser de futilités et de mondanités.
L'action est toujours au rendez vous mais le scénario l'est moins. En plus, Matt n'est toujours pas à la hauteur, et c'est quoi ce héros qui tue personne alors qu'il a la mort dans la peau.
Si La Mémoire dans la Peau, adaptation du premier roman de la trilogie écrite par Robert Ludlum, se démarquait des autres blockbusters américains de la même époque, c'était par ses scènes d'actions sensationnelles et brutales ainsi que d'un climat parisien que très peu cliché. Pourtant, on n'aurait pas parié plus sur la suite de cet honnête film d'action et pourtant on aurait dû. Passant le flambeau, c'est désormais Paul Greengrass qui se retrouve aux commandes de ce thriller apportant sa patte et enterrant son modèle six pieds sous terre. La Mort dans la Peau et plus précisément la trilogie Jason Bourne a révolutionné le cinéma d'action : le film de Greengrass enchaîne les morceaux de bravoure durant cette heure quarante que trop vite passée. Filmé caméra à l'épaule pour donner une impression de documentaire réaliste (concept repris par de nombreux metteurs en scène par la suite) et certainement inspiré par la série télévisée du moment 24 Heures Chrono, La Mort dans la Peau marque par son côté film d'action brutal et moins spectaculaire en explosion en tous genres. Dans ce film, c’est surtout la traque informatisée qui prend le dessus avec des agents complètement débordés par les déplacement du super-espion. En résulte un film d'action extraordinaire et sans temps morts avec nombre de scènes réussies malgré l’absence de plans larges nécessaires notamment sur la course-poursuite dans les tunnels moscovites. Plaçant son action entre Berlin et Moscou, le long-métrage présente les endroits les moins recommandés de la ville dans des situations anodines. Et c'est dans un final humain que le film prend tout son sens : Bourne, que l'on prenait pour une machine à tuer sans âme vient s'excuser auprès de la fille d'un de ses victimes dans une scène des plus touchantes. Au final, La Mort dans la Peau s'impose d'avance comme une date dans l'histoire du film d'action et probablement un des plus réussis de la dernière décennie.
Deuxième volet de la quête de Jason Bourne pour retrouver son identité. Au niveau du scénario, le film est dans la continuité du premier, les auteurs prenant soin de ne laisser aucun temps mort. Même volonté de réalisme, à des années-lumières de James Bond, içi pas de gadgets ou de femmes sculpturales. Pas d'hôtel somptueux ou de voiture de luxe, seulement des chambres lambdas et les transports en commun (une constante dans la trilogie). Le monde des espions est banal, les hommes sur le terrain obéissants à des hommes de l'ombre, sensés prendre des décisions pour la sécurité du pays, et cherchant en réalité à couvrir leurs erreurs. La mise en scène caractèristique de Paul Greengrass, rajoute à l'efficacité de la saga.
Je n' aime pas Damon tout le monde le trouve beau moi pas gendre idéal moi pas mais pourtant dans ce film il est hypercrédible et relègue les james bond bien loins bravo TOUJOURS LA MEME CRITIQUE MAIS LE FILM EST EXCELLENT