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Yannickcinéphile
2 458 abonnés
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1,5
Publiée le 7 juin 2016
De Joël Séria pour l’instant je ne retiendrai que son premier film, un métrage d’horreur de qualité, alors que ses comédies ne m’enthousiasme guère. Pour tout dire, ce San Antonio ne pense qu’à ça est quand même un truc foutraque peu enthousiasmant. Le casting présente pléthore de seconds rôles souvent vus dans des nanars franchouillards (Pierre Doris, Gérard Hernandez, Galabru lors d’une apparition), alors que le rôle principal revient au méconnu Hubert Deschamps. Si ce dernier à une certaine classe, il est bien le seul, et, doté de son personnage avec lequel il apparait finalement peu en adéquation, il tente tant bien que mal d’exister au milieu d’un ensemble foutraque, d’acteurs en roue libre jouant des personnages hauts en couleurs mais la plupart du temps inintéressants. L’histoire est beaucoup trop décousue et du coup les acteurs semblent faire leur sketch dans leur coin, à grand renfort de costumes bizarres, de gags de fesses, et de bagarres sans intérêt. Le film en effet n’a pas vraiment d’intrigue. Il est très vif certes, mais en fait le métrage est construit sur le principe du « toujours plus gros, toujours plus incohérent, toujours plus ridicule ». Dès le début le ton est posé, et plus le film va avancer plus la narration décousue va se faire sentir, l’inanité du film aussi, tandis que si on rit un peu dans la première partie, la deuxième est tellement assommante que je n’ai pas ris une fois. En fait je n’ai pas compris où veut aller le film, même s’il y va à un rythme forcené. Visuellement je rejoins certains critiques, ce film est moche. Photographie très grise, décors papier mâché avec beaucoup de scènes d’intérieurs, la mise en scène a un petit côté « racoleur » sympathique, un peu piquant, mais pas vraiment fouillé, tandis que musicalement on retiendra essentiellement la chanson du thème principal. Ce n’est pas fin niveau parole, mais c’est bien dans le ton du film, et c’est plutôt un bon point. A noter qu’en terme d’érotisme ça reste très soft. En fait San Antonio ne pense qu’à ça c’est la comédie populaire de l’époque dans toute sa splendeur : un peu de sexe, beaucoup d’humour bien pesant, pour cacher un scénario anémique. Une vraie bouffonnerie dont je me suis assez vite désintéressée, même si, pour être juste, c’est très loin d’être aussi la chose la plus ratée que j’ai vue ! 1.5
L'auteur des galettes de pont aven et de comme la lune se lance dans l'adaptation du livre de Frédérique Dard San Antonio. On est loin de l’esprit acide que l'on trouve dans les meilleurs films de Seria,non ici c'est exactement l’inverse qu'il nous sert. C'est franchouillard et méga beauf,pour une avalanche de gags scato,balourd,le tout est emballé dans une image et des cadrages imbuvables.Si le film a oublié d’être bon la laideur et le mauvais gout sont de mise. Les personnages sont pourtant bien ceux présent dans l’œuvre de Dard,mais comme l'autre san Antonio qui s'est lui aussi essayé au cinéma en 2004,il est tout aussi horrible.
Incroyablement débile et stupéfiant de penser que l’on a pu un jour financer un pareil film ! L’histoire est d’une crétinerie aberrante et les gags tous plus nuls et scato les uns que les autres. On en vient même a avoir honte quand on se dit qu’il s’agit d’un film Français ! Une heure vingt d’idioties, d’humours graveleux, porté par des acteurs incapables de jouer la comédie. San-Antonio ne pense qu'à ça (1981) est un supplice auquel on espère ne plus jamais retomber dessus !
film louffoque,cependant très proche des personnages de san antonio lui-meme con et fier de l'etre,un pierre doris très réaliste berthe idem pinaud et le coiffeur sont des révèlations mais à part ça un scenario qui part en zig-zag c'est en conclusion un film débile il vaut mieux etre prévenu à l'avance.