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DAVID MOREAU
136 abonnés
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2,5
Publiée le 22 décembre 2007
DANS LA PEAU DE STANLEY KUBRICK. D'entré, Brian Cox annonce la couleur: la 9 de Beethoven, clins d'oeil multiples au cinéma du grand Stanley... Ce fait divers passe trés bien à l'écran.
Une idée originale et une interprétation impayable de John Malkovitch cependant il manque un petit quelque chose sur le fond et la forme pour dépasser un peu plus le coté anecdotique du film.
Un personnage hallucinant, ne connaissant même pas l'homme qu'il usurpe, et une hitoire complétement dingue pour un film parfaitement réussi. En prime, à saluer l'interprétation exceptionnel de John Malkovich digne d'un oscar. Une pure merveille de comédie basé sur des faits authentique.
On regrette toutes les apparences de ce film sur Kubricj qui le font passer pour une tentative un peu amateur de parler du grand homme. Rien n'est à la hauteur à part John Malkovich qu'on publicise justement un peu trop. On traite trop, ici, du côté imposture, ce qui laisse de côté l'aspect cinéma. C'est, en soi, un choix qui ne peut pas faire l'objet d'une critique, mais qui dote malgré tout l'oeuvre d'une petitesse à côté des œuvres de Kubrick auxquelles on se laisse alors aller à penser.
Excellente comédie, à condition de la regarder en VO. La version française fait perde à cette comédie tout son charme et sa finesse. Car seules les répliques des acteurs de la version originale peut rendre toute la subtilité que contient ce film. Tout est fait d'habiles duperies et de subtiles ruses de la part de l'imposteur Alan Conway. John Malkovitch est parfait dans le rôle de l'imposteur toujours prêt à inventer de nouvelles ruses pour abuser de l'aveuglement d'autrui envers une célébrité. Avec ce film et ses musiques, Brian W. Cook rend un bel hommage à Stanley Kubrick, qui a toujours fuit la médiatisation et traité de la folie dans ses films. A voir (en VO) pour tous les amateurs de scénario construit tout en finesse et truffé de références cinématographiques.
John Malkovich est excellent, habitué aux rôles " hors-normes ", il est prodigieux en tant qu'imposteur et surtout tres etonnant dans son rôle de " gay " (par sa façon de parler, de marcher et ses tenues vestimentaires). Un grand bravo !
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3,0
Publiée le 24 juin 2023
Le nom de Brian W. Cook n'ètait connu avant 2005 que d'une poignèe de cinèphiles! Assistant-rèalisateur rèputè chez Stanley Kubrick, Cook passe pour la première fois derrière la camèra et s'inspire d'un fait-divers authentique! Celui d'un imposteur homosexuel qui se fait passer pour le maître Kubrick! Voilà un scènario original qui tente des choses, des expèriences diffèrentes sous forme d'hommages visuels et musicaux à "2001" et "Clockwork Orange". Derrière son apparente respectabilitè, Alan Conway brise en fait la vie des gens qu'il rencontre sans une once de conscience morale! On est à la merci de John Malkovich et de son talent! Grâce à lui on se prend au jeu de l'arnaque et de l'usurpation! Le rèsultat : un film surprenant et une interprètation èblouissante de Malkovich...
"Appelez-moi Kubrick" raconte l'histoire vraie d'un parfait inconnu, Alan Conway (John Malkovich) usurpant l'identité du réalisateur Stanley Kubrick et profitant de la crédulité des gens qu'il rencontrait. Partant d'une idée excellente et plutôt intéressante, ce film ne va finalement pas bien loin, le réalisateur Brian W. Cook se contentant de faire des clins d'œil aussi voyant que lourds aux films de Kubrick, que ça soit des plans ou des musiques. Quitte a rendre hommage autant le faire jusqu'au bout, a la base je pensais vraiment que le thème du film était le plagiat mais la reproduction n'est pas forcément à la hauteur de l'original, pourquoi ne pas avoir avoir repris des décors ou des types de caméra propre à Kubrick et de tout nous balancer, quitte a jouer la surenchère ? Là non c'est par bribes et c'est timide, dommage. Malkovich est bon bien qu'un peu caricatural, a signaler également le sympathique cameo de Marisa Berenson (la Lady Lyndon de "Barry Lyndon"). Bref le film n'a pas vraiment d'intérêt, il reste une déception et ne ravira même pas les fans amusés de Kubrick. Passez votre chemin ...
Petite déception... Et pourtant quelle bonne idée que de reprendre cette histoire vraie, de plus mis en scène par un assistant du maitre lui-même ! Mise en scène qui n'est pas sans rappeler d'ailleurs Spike Jonze... John Malkovitch y est incroyable... Par contre le soucis (et ce qui fait perdre les dernières étoiles) est un montage râté tant on devine les coupes abusives ; 1h25 pourtant ce n'est pas long ! Dommage car entre les costumes et les clins d'oeil le film est savoureux à plus d'un titre.
L'histoire vrai d'un imposteur et de sa façon d'opéré, certes c'est romancé, mais l'arnaque est tellement ridicule que le film en devient drôle. A voir au moins une fois, juste pour retrouver les musiques des chefs d'oeuvres du VRAI Kubrick.
Les cinéphiles placent Stanley Kubrick parmi les plus grands réalisateurs de l’histoire du cinéma. Bien que New-Yorkais, il a vécu en Angleterre les trente dernières années de sa vie, cultivant le mystère tant sur sa vie privée que sur ses projets professionnels. Malgré sa méconnaissance du cinéma, Alan Conway profite de ce mystère pour usurper l’identité du réalisateur et extorquer des petits sommes auprès de minables : styliste débutant, managers d’un groupe de heavy metal, pharmacien du quartier… Accessoirement, il se sert aussi de sa fausse identité comme instrument de séduction auprès de jeunes hommes.
Vite repéré par la police, il peut continuer ses combines, ses victimes n’osant pas assumer le ridicule de leur situation. Mais quand il se lance dans une escroquerie de plus grande envergure, il ne peut échapper à la justice qu’en simulant la folie.
Quel beau sujet, et quel piètre traitement. Quand on évoque un film récent sur un sujet proche, «Cours après moi que je t’attrape», la comparaison est accablante. Là où Spielberg (grand admirateur de Kubrick, dont il a réalisé le dernier projet, «A.I.») mettait en scène la plasticité de Di Caprio de façon virevoltante, Brian Cook filme avec platitude le jeu éléphantesque de Malkovitch, qui donne le là à des comédiens échappés de chez Benny Hill... Alors qu’il y avait la place pour proposer une comédie grinçante, nous n’assistons qu’à une suite de sketchs répétitifs où la seule variation réside dans la garde-robe d’Alan Conway.
Bien qu’il ait été son assistant sur trois films, Brian Cook semble être aussi ignorant de l’œuvre de Kubrick que son personnage principal. Et mise à part deux loubards coiffés du chapeau melon des drougs d’Alex, la seule réelle citation se trouve dans la musique tirée de «2001», «Orange mécanique» ou «Shining». Mais là où elle s’intégrait pleinement à la narration chez Kubrick, elle n’est ici qu’une évocation plaquée et sans rapport avec l’action, si tant est que l’on puisse parler d’action.
Bref, on s’ennuie ferme, et la gêne vient s’installer progressivement devant un tel mauvais goût et une telle absence de talent ; l’escroquerie n’est pas que devant la caméra… http://www.critiquesclunysiennes.com/
Dommage ! Un sujet (tiré d'un fait réel ) prometteur, mais ce film manque cruellement de fond ! John Malkovich est comme à son habitude excellent, beaucoup de clin d'oeil amusants aux oeuvres de Kubrick, mais tout cela ne suffit pas pas à en faire un film marquant, loins de là !
Il y a des nanars délirants, de ceux quon regarde entre potes pour passer un bon moment devant la connerie involontaires de certains acteurs ou réalisateurs Appelez-moi Kubrick nest pas de ceux-là. Nanar consternant, jamais drôle, vulgaire, platement filmé et John Malkovich quon ne reconnaît pas tellement il se montre mauvais. A Londres , dans les années 1990, un individu du nom dAlan Conway sest fait passer à dinnombrables reprises pour le célèbre cinéastes Stanley Kubrick. Le réalisateur Brian Cook, qui fut lassistant du cinéaste sur Shining ou Eyes Wide Shut, signe une première réalisation avec ce récit dune imposture qui aurait pu être cocasse ou inquiétante hélas, on tombe dans le graveleux avec un personnage quasi-psychédélique et le film tombe rapidement dans le pathétique. Un exercice de composition complètement raté de John Malkovich qui arbore des tenues excentriques, défilé de mode pour la chaîne Pink TV où sa tronche de Droopy fatigué et blasé ne parvient jamais à susciter un quelconque intérêt. Une histoire descroquerie vraiment pas inspirée, tapant sur les nerfs, moche à regarder, chiant à suivre, faussement ironique où le personnage joué par un Malkovich cabot est détestable. Consternant.
Dans Colour me Kubrick, John Malkovich est en grande forme. On lui donne l'occasion de jouer le rôle d'un homosexuel trés éffiminé, looser, alcoolique et terriblement pathétique, l'acteur étonne car il évite le cabotinage en jouant sur un ton juste et en apportant une lourdeur presque embarrassante. Sur la forme, le film reste assez commun, trouvant son originalité dans le découpage rappellant enormement ceux des films de Kubrick (le réalisateur fut un assistant fidèle du fameux cinéaste). Mais le film deçoit quand au portrait qu'il nous dresse de l'imposteur qui je le rappelle ne cherchait aucunement à ressembler à Kubrick et qui n'avait d'ailleurs jamais vu l'un de ses films ! Le film semble évitait soigneusement (au prix d'une comédie pas franchement drôle) tout le côté glauque du personnage. Il a dans la réalité violait son gosse, devenue un alcoolique aprés son divorce et se faisait passer pour Kubrick pour avoir les faveurs de jeunes hommes en général acteurs débutants. Tout ceçi n'est qu'effleurer, seulement suggérer par l'indescriptible lourdeur se dégageant de Malkovich.