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    Le Sang à la tête
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    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    37 abonnés 2 402 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 mars 2024
    Ancien ouvrier sur le port de La Rochelle, François Cardinaud est devenu à force de travail un patron et un potentat de l'activité maritime locale. La disparition de sa femme, partie avec un gigolo, amène Cardinaud à entreprendre sa recherche dans la ville.
    Cette sobre chronique provinciale (d'autant plus sobre que les textes d'Audiard le sont) montre un homme seul, méprisé par la bourgeoisie à cause de ses origines, rejeté par ses anciens collègues jaloux de sa réussite. On ne s'élève pas dans la société de province, semble signifier l'oeuvre de Simenon.
    Le film de Gilles Grangier tente d'approcher un certain réalisme social et psychlogique. Cependant, son approche et sa mise en scène manquent d'un point de vue d'auteur qui s'éloigne de la "Qualité française" de l'époque et des adaptations littéraires sans âme en particulier. Les nombreux seconds rôles sont certes significatifs mais restent toutefois des figures populaires superficielles. Quant à Jean Gabin, dont le personnage se découvre lui-même à travers le regard des autres, au cours de son errance dans la Rochelle, son interprétation n'est sans doute pas assez sensible pour restituer la profondeur psychologique de Cardinaud, probalement mieux développée dans le roman de Simenon.
    Iggy bebs
    Iggy bebs

    7 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2023
    un GRANGIER méconnu, mais très intéressant, avec des dialogues de monsieur AUDIARD très en forme,un GABIN dans un rôle inattendu d un mari cocu.
    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    12 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juillet 2023
    « Allô Mademoiselle ? C’est Monsieur. Madame est rentrée ? »

    Après un très réussi et assez sympathique Gas-Oil (1955), Gilles Grangier réunit pour la deuxième fois Jean Gabin et Michel Audiard, cette fois sur une adaptation d’un roman méconnu de Simenon, « Le fils Cardinaud ». Notons que Gabin et Audiard collaboreront sur deux autres adaptations de Simenon par Jean Delannoy (« Maigret tend un piège », 1958 et « L’affaire Saint-Fiacre », 1959) et que Grangier en réalisera une troisième, toujours avec Gabin mais sans Audiard (« Maigret voit rouge », 1963).

    Restons néanmoins en 1956, cette décennie où Gilles Grangier réalise une moyenne de deux films par an. Simenon, Gabin, certes, mais pas de Maigret dans ce « Sang à la tête ». On est plutôt dans le genre de personnage que Simenon appelait un « riche homme » (titre d’ailleurs d’un de ses romans les plus étranges). Or, ce riche homme, à la frontière de deux mondes, sa famille et celle de sa femme qui sont prolétaires et celui des affaires où il semble dominer tout le monde de sa carrure et de son argent, a perdu sa femme. Et il la cherche.

    Le casting met plusieurs seconds rôles face à Gabin, dont certains truculents, à l’image de Paul Frankeur mais surtout de Georgette Anys, exceptionnelle de gouaille et de naturel.

    Le scénario, réaliste à souhait, décortique au scalpel les mesquineries des deux mondes, tout en proposant une reconstitution assez dense de l’univers des gens de la mer (notamment les enchères à la criée), l’action se situant à La Rochelle. C’est lent, certes, mais cette lenteur est indispensable pour planter le décor, sujet essentiel de cette histoire dont l’action principale n’est qu’un prétexte à assurer le rythme et faire monter la tension progressivement.

    Même si ce film est l’antithèse de la passion amoureuse, même si c’est presque un anti-film, il est voir pour la description sociologique et son originalité.
    pierrre s.
    pierrre s.

    435 abonnés 3 309 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2023
    Simenon, Audiard, Grangier et Gabin, voilà qui promettait un grand film. Effectivement nous ne sommes pas déçus. Des dialogues à l'histoire tout est bon dans le drame de Grangier.
    Orno13
    Orno13

    13 abonnés 614 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 février 2023
    Un bon film des années 50 avec un jean gabin flegmatique dialogue de Audiard et scénario de georges Simenon on peut y aller les yeux fermés
    Loïck G.
    Loïck G.

    337 abonnés 1 672 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 janvier 2022
    Un roman de Simenon, des dialogues de Michel Audiard, et Jean Gabin de tous les plans… La recette était jouable très certainement au début des années cinquante sur un argument au souffre inattendu : l’adultère. Ca se passe en province, La Rochelle ou ailleurs, là où un ancien débardeur devenu patron de la criée, est jalousé quasiment par la moitié de la ville et du port de pêche qu’il dirige aussi d’une main de maître. Un homme fort qui pourtant va se mettre à dos des cancans supplémentaires en recherchant tout un dimanche sa femme partie on ne sait où. La ville rigole, qui n’ignore pas les déboires conjugaux du couple que le cinéaste évoque à travers une galerie de portraits savamment accrochés à la litanie provinciale des ragots et des rumeurs. Un des points fort du film qui aujourd’hui peut-être aussi considéré comme un excellent documentaire sur la vie des marins pêcheurs au milieu du XX ème siècle.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Y Leca
    Y Leca

    31 abonnés 995 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 décembre 2021
    Société portuaire de 1956, jalousies, médisances et passions à la Simenon, et Gabin à nouveau dans un rôle d'armateur, mais cette fois cocu et content. Du social solide et les dialogues vachards d'Audiard.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 189 abonnés 4 177 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2024
    Jean Gabin aura tourné douze films avec Gilles Grangier qui lui doit une très grande partie de sa renommée. « Le sang à la tête » est leur troisième collaboration, tourné dans la foulée de « Gas-oil » qui permit à Gabin de retrouver les rôles de prolétaires qu’il affectionnait avant-guerre. L’association avec Grangier va de pair avec celle qui unit Gabin à Michel Audiard depuis « Gas-oil ». C’est une adaptation d’un roman de Georges Simenon, « Le fils Cardinaud », montrant un Gabin, enfant issu de la classe populaire qui s’est élevé à la « force des crocs » jusqu’au poste d’armateur principal du port de La Rochelle.
    Une ascension qui lui a certes apporté le respect en partie par la crainte qu’il inspire désormais mais aussi les inimitiés, les rancœurs et bien sûr la jalousie. Dans le milieu très fermé d’un port de pêche où tout se sait, François Cardinaud semble n’avoir qu’une faiblesse, sa vie sentimentale. Sa jeune femme (Monique Mélinaud) issue du même milieu populaire, ne joue pas le jeu de la notabilité et s’ennuyant, lui fait quelquefois des infidélités. Quand un amour de jeunesse revient d’Afrique, elle disparaît.
    La belle mécanique qui anime Cardinaud jusque-là, tourne certes encore mais semble avoir des ratés que tout le monde remarque, se gaussant de voir celui qui fait la pluie et le beau temps sur les prix pratiqués aux halles pour asseoir sa domination, déambuler dans tout le port en quête d’informations. Le film est bien sûr un excellent véhicule pour un Gabin toujours parfait quand il s’agit de pétrir la pâte humaine dans tous ses recoins pour en extraire les paradoxes de la personnalité de ses personnages. Michel Audiard qui aura beaucoup adapté Simenon tout au long de sa carrière, saisit très justement et avec une certaine finesse l’esprit du romancier belge qui n’avait pas son pareil pour capter l’ambiance et les vices cachés d’une petite communauté.
    Les ronchons se plaisent à trouver dans la deuxième partie de carrière de Gabin une tendance coupable à la facilité dont Gilles Grangier avec Denys de La Patellière, Jean Paul Le Chanois, Jean Delannoy et bien sûr Michel Audiard aurait été l’un des principaux complices. Ils ne manqueront pas de voir dans ce film une entreprise destinée à aligner des rails sur lesquels l’acteur devenu paresseux n’avait plus qu’à se laisser conduire. Si « Le sang à la tête » n’est pas à ranger parmi les chefs d’œuvre de la carrière de Gabin, il serait injuste de ne voir aucune qualité dans cette peinture provinciale qui si elle n’échappe pas à quelques poncifs fait souvent mouche. Grâce à Jean Gabin justement ! « C’est chouette, c’est bath les acteurs ! » comme disait Gabin en 1970, lors d’une interview. Il avait bien raison.
    vivaBFG
    vivaBFG

    13 abonnés 1 301 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juillet 2021
    Voilà un film au scénario d'une grande banalité, qui n'est pas un drame qui fait pleurer dans les chaumières, qui finit plutôt très bien, et qui vous capte l'attention comme un aimant attrape un vieux clou. Et c'est bien la force de ce film!
    Les acteurs, et surtout des dialogues ciselés aux petits oignons sont un régal pour les oreilles et les yeux.
    A cela vous rajouter le décor : le port de pêche de la Rochelle et tout son petit monde de fin des années 50, tout cela m'amène à conclure...
    Film à voir par tous, ceux qui aiment le cinéma, le vrai!
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    594 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 février 2019
    Un des Grangier /Audiard à ne pas rater, sans doute le meilleur d’entre eux question dialogues. Ils sont parfaits de bout en bout, passant par toutes les nuances du français des années 50 quelque soit le milieu culturel. Le scénario est simple, son déroulement se comprend parfaitement ce qui permet de s’imprégner de la mentalité des personnes travaillant sur l’ensemble du port de La Rochelle. Le coté documentaire, bien qu’exagéré, est une des forces de ce film. L’autre plus grande force, c’est Gabin qui demeure excellent dans toutes les situations pourtant très variées (il se bat comme un voyou contre un de ses copains de jeunesse). Deux petites faiblesses : le jeu de Monique Melinand peu convaincant et l’escapade des amants passagers. Elle se produit brutalement entre deux personnes sans caractères juste liés par des souvenirs lointains ; c’est gênant dans un film réaliste. Renée Faure se démarque des autres personnages. Le jeune public actuel aurait beaucoup à découvrir en voyant un tel film, projeté au Lycée par exemple avec des commentaires indispensables. Pour les retraités, c’est un plaisir de retrouver les vrais extérieurs de ces années. Aucun décors fabriqué ne valant le naturel.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    122 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 octobre 2016
    Gilles Grangier à la réalisation, Michel Audiard aux dialogues et Jean Gabin au jeu. Voilà, la critique est faite. Quoiqu'en plus de la réussite assurée par ce trio, il y a aussi le mérite d'une innovation légère, avec un déroulement dramatique et pessimiste de l'histoire spoiler: qui finit pourtant bien
    .
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 mars 2014
    Une histoire de Simenon sans macchabée, sans crime, sans flic..... Malgré tout, une belle intrigue remarquablement mise en scène..... Gabin, impeccable dans le rôle du cocu empreint de dignité, contraste avec ses interprétations habituelles de mâle dominant......bon film passionnel, belle histoire. A voir !!!!!
    Frederic Koster
    Frederic Koster

    83 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mai 2013
    Gabin, Audiard, Grangier, Simenon..... une belle équipe au service d'une intrigue solide.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 mars 2013
    L’ascension sociale comme le mariage, c’est une histoire de compromis et surtout de concessions. Jean Gabin, alias Cardinaux dans le film, le découvre au fur et à mesure qu’il recherche sa femme partie du foyer conjugal. Parvenu à la force du poignet à devenir un riche et puissant notable de La Rochelle, il ne lui procure pas le bonheur simple qu’elle attend. On s’attend au pire dans cette histoire ou les cloisons entre milieux sociaux de cette petite société de province, peuvent exploser à tout moment. Les jalousies, les rancœurs et les manipulations tentent de faire bouger les lignes et tout l’attrait du scénario réside dans le fait qu’il n’est jamais dramatique et que tout rentre même dans l’ordre à la fin. Pas de sang versé ni de grande truanderie, mais plutôt un « Plus belle la vie » façon années cinquante.
    Guillaume836076
    Guillaume836076

    82 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 février 2013
    Un film totalement atypique ! A voir absolument pour l'audace du sujet -nous sommes au milieu des années 50 pendant le tournage: l'adultère...
    Michel Audiard et Gilles Grangier ont réussis cette adaptation de Simenon, pas seulement à cause des dialogues incisifs d'Audiard, mais en retranscrivant merveilleusement le contexte et le milieu social de cette histoire d'adultère qui paraît banale, mais qui ne l'ai pas... Cependant, l'histoire peine à démarrer, la fin est trop abrupte ou a été expédiée, ce qui empêche que le film soit vraiment une vrai réussite, malgré les qualités de l'adaptation. Puis Gilles Grangier n'est pas un grand metteur en scène (il se hisserait aujourd'hui au niveau d'un honnête réalisateur de téléfilm) même si on peut louer des scènes d'extérieur très réalistes et réussies techniquement (photo notamment).

    Il faut voir Jean Gabin (François Cardinaux) en self made men, patron de pêcheries à La Rochelle, méprisé de tous à cause de sa réussite et pouvoir social fulgurant, à la recherche de sa femme qui s'est envolée on ne sait où;;; En fait si, on sait car tout le monde sait, tout le monde l'avait prédit, la majorité ne dit rien à l'intéressé mais se frotte bien les mains de la voir ainsi souffrir... Sauf que Gabin reste digne, ne flanche pas, il sait qu'autour de lui il n'y a que des vautours qui guettent sa chute... Peu à peu, en cherchant sa femme et son amant (fade Monique Mélinand), et en faisant face à la nurse de son fils, calculatrice et véritable mante religieuse en quête de pouvoir (étonnante Renée Faure), il prend conscience du pourquoi de la situation et de sa responsabilité dans cet état de fait... Ici la femme adultère prend un tout autre relief: c'est celle qu'on délaisse, à qui on ne dit pas qu'on l'aime, qui finalement n'a pas besoin de toute cette vie faste de bourgeoise surfaite et qui a besoin d'être avec son mari... Cardinaux comprend, Cardinaux aime sa femme, peu importe les moqueries... Un rôle inédit dans la carrière de Gabin, qui fait le job avec sensibilité et sobriété. Comme quoi, il pouvait absolument tout jouer et avec sa manière d'être...
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