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Votre avis sur Love Song ?
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Ce mélodrame gothique surchauffé comporte quelques moments décents mais il est trop souvent gâché par un réalisateur novice qui accumule cliché sur cliché et une vedette qui a apparemment décidé de prendre sur elle et de faire du film sa vitrine personnelle plutôt que de permettre au réalisateur d'actualiser une sorte de Midnight Cowboy contemporain qui rencontre Lolita. Scarlett Johansson est intolérable comme d'habitude moins boudeuse qu'à l'accoutumée mais en aucun cas bonne et Travolta mâche le décor comme jamais auparavant. Avec l'aide d'un bon monteur et d'une certaine retenue de la part du réalisateur sa performance aurait pu être vraiment touchante. Mais lui et presque tous les autres sont trop antipathiques pour nous faire passer le cap de l'ennui ou de la répulsion. Kara Unger est peut-être la meilleure de toutes si son rôle avait été développé au-delà de quelques lignes de dialogue. Les quelques vieux pros de la distribution comme Sonny Shroyer et surtout Elliot Davis le caméraman de Soderbergh dont l'excellent travail sera sans doute crédité au premier réalisateur qui dans dix ou vingt ans apprendra peut-être à réaliser un vrai film...
J'avais un doute en me mettant devant ce film... je ne sais pas pourquoi je sentais le fiasco et bien ça n'a pas loupé !! Et pas qu'un peu en plus ! J'ai rarement vu un film si cliché, si rasoir et si peu prenant. Les personnages sont des caricatures sur pattes, le scénario est lisse et creux et vraiment je n'ai pas aimé du tout. J'ai vécu une soirée cauchemardesque et longuette par dessus le marché (1h50 ce n'est pas rien quand on s'ennuie à mourir). A oublier fissa !
Avis plutôt mitigé pour ce film car je l'ai trouvé extrêmement long. Cependant l'ambiance jazzy-blues de l'oeuvre m'a beaucoup plu et le trio d'acteurs à l'affiche est impeccable. Film d'ambiance se déroulant en Louisiane, entre moiteur et jours de pluie. Très belle BO.
L'attrait de ce film est l'ambiance qu'il diffuse : la Nouvelle-Orléans, tantôt moite, tantôt glaçante a avalé les 3 personnages principaux. John Travolta n'y est pas agaçant lors de ses grands monologues et Scarlett Johansson y est parfaite dans son rôle de grain de sable dans la mécanique ronronnante des 2 compères. La photo, les couleurs et la bande son m'ont séduit. Les longueurs du film ne passent pas dans la colonne défaut.
Eric C.
Un très beau film entièrement tourné en décors naturels et ça se voit et se sent tant le cadre de la Nouvelle Orléans en plein été est typique avec sa chaleur et moiteur étouffante, ses maisons, bars, rues typiques. Le cadre est déjà un des acteurs sans oublier la musique omniprésente, indissociable de la Nouvelle Orléans. Une jeune femme revient sur ce lieu de son enfance, à la mort de sa mère chanteuse, dans sa maison délabrée, alors qu'elle n'a plus revu sa mère ni eu de nouvelles depuis ses 11 ans. Mais cette maison, ce lieu plein d'histoire, d'âme est par ailleurs occupée par Bobby Long ancien amant de sa mère et quasi gourou littéraire et philosophique d'une bande d'êtres désoeuvrés et cassés par la vie qui tous ont connu et adulé la mère de la jeune femme. Cet ancien professeur de littérature est accompagné par un écrivain en panne d'inspiration, mais couvé par le maître qui voit en lui un talent digne de raconter son histoire. Un film où la littérature, les livres, les lettres, la culture, sont très présents et apportent au film une classe, un style. Cette jeune femme décide de ne pas abandonner la maison de sa mère à ces 2 squatters officiels et le film va raconter cette difficile cohabitation qui va largement évoluer dans le temps. Un film sur ces rapports humains, sur ce monde un peu en marge et baigné dans l'alcool ,un monde en parallèle du réel, immergé dans un romantisme littéraire et le spleen . 2 monstres pour interpréter ces personnages aux caractères et personnalités bien trempées, John Travolta, immense, étonnant, à fleur de peau, dans un rôle très inhabituel et très profond et puis Scarlett Johansson, à 20 ans, le talent pur, douée, charismatique en plus d'être sublimement belle et dégageant toujours une sensualité quasi animale. Elle incarne, elle est, les superlatifs sont une fois de plus à multiplier. Et puis au milieu de ces 2 piliers il y a cet acteur, assez inconnu, plutôt habitué aux seconds rôles, l'étonnant Gabriel Macht qui s'intègre totalement pour un trio équilibré et complémentaire. Un film d'ambiance, d'émotions, sans action spectaculaire mais avec des acteurs fabuleux jusque dans tous les seconds rôles, tous très fouillés. Un petit bijou de cinéma, intelligent et passionnant.
Sainte Gabel telle une photographe a su capturer l'âme de la Nouvelle-Orléans. C'est ce qu'on aime dans un film bien avant la qualité du scénario, être transporté; catapulté dans l'atmosphère du film, et présentement dans la Nouvelle-Orléans. On entendrait presque le son des alligators dans le bayou. Ensuite le scénario est simple, mais quel mal à ça ? La complexité du scénario ne fait pas toujours des bon film. En revanche le film peut paraitre long par moment on s'ennuie presque. Mais Love Song reste un très beau film.
spoiler: PS: Je ne savais pas qu'Harvey Specter avait été écrivain ;)
spoiler: PS: Je ne savais pas qu'Harvey Specter avait été écrivain ;)
Premier et à ce jour dernier film de Shainee Gabel "Love Song" manque de rythme et comporte bien trop de longueurs... dommage car la mise en scène simple mais efficace additionnée à un scénario intéressant (même si il est par moments un peu trop cousu de fil blanc) aurait pu donner quelque chose de plus captivant.
Il y a de bonnes choses dans ce film, comme ses acteurs ou ses qualités visuelles, on sent parfois poindre un certain intérêt, mais au final son atmosphère langoureuse et désabusée donne plus l'impression d'un film paresseux qui manque terriblement d'enjeux.
Un film littéraire qui eût été meilleur avec un casting plus convaincant.
J'ai revu dernièrement ce film et j'ai à nouveau été emportée par son charme.
Ce charme apporté notamment par un cast brillant .
Oui Travolta est cabot, mais c'est parce que Bobby Long est un charmeur sur le retour, alors on adhère. Scarlett Johansson se pose entre la candeur et l'attitude provocante d'une ado perdue et enfin Gabriel Macht subtile et touchant, qu'on a tout à tour envie de secouer et de prendre dans ses bras.
Alors bien sur ce film n'est pas un chef d'oeuvre, il est parfois alourdi par une réalisation pas assez "enlevée" ...
On aurait aimé une touche plus magistrale pour mettre en scène certains moments de grâce.
Malgré cela, la magie opère et l'on se laisse entraîner dans cette bicoque de la Nouvelle Orléans, au rythme lent du blues.
Ce charme apporté notamment par un cast brillant .
Oui Travolta est cabot, mais c'est parce que Bobby Long est un charmeur sur le retour, alors on adhère. Scarlett Johansson se pose entre la candeur et l'attitude provocante d'une ado perdue et enfin Gabriel Macht subtile et touchant, qu'on a tout à tour envie de secouer et de prendre dans ses bras.
Alors bien sur ce film n'est pas un chef d'oeuvre, il est parfois alourdi par une réalisation pas assez "enlevée" ...
On aurait aimé une touche plus magistrale pour mettre en scène certains moments de grâce.
Malgré cela, la magie opère et l'on se laisse entraîner dans cette bicoque de la Nouvelle Orléans, au rythme lent du blues.
Premier (et seul film à ce jour) de la réalisatrice, Love song n'est pas un grand film. Le scénario très bavard est parfois inintéressant et il y a beaucoup de longueurs. Non la qualité du film est ailleurs. Là ou le film excelle c'est dans l'ambiance qu'il installe. L'atmosphère du Sud est très bien retranscrite. Sa moiteur, ses personnages farfelus, sa musique extraordinaire. La ville de La Nouvelle-Orléans est filmé non pas comme une carte postale mais bien comme la ville qu'elle devient. Pauvre, tombant en ruine mais doté d'un charme immortel. Le scénario parle de la vie, la mort, la littérature, le destin, de 3 personnages fracassés par la vie. Parlons en. De ces 3 acteurs formidables. Scarlett Johannsson pleine de sensualité, John Travolta excellent en vieux décrepi et le superbe Gabriel Macht, belle révélation du film. Les saisons découlent et les destins se croisent et tout le monde chante une love song for Bobby Long
Je suis assez agacé car on n'était vraiment pas loin d'avoir un petit bijou de film, un moment bourré de charme hors du temps. Manque d'expérience sans doute, la réalisatrice (dont c'est l'unique film pour l'instant) l'a considérablement alourdi. Déjà 1h30 auraient été parfaits, deux heures on n'en peut plus. Ensuite la découverte très agréable des personnages originaux et bien joués se voit noyer vers la fin par une avalanche de crème à gâteau écoeurante. Finalement, il n'y avait que des gens bourrés de talents n'ayant que des bons sentiments... J'eusse préféré plus court et plus réaliste.
Des plombes en Alabama
Bobby (Travolta), éclopée de la vie et alcoolique, joue sans conviction. Même si la vie ne l' a pas épargné , il ne joue pas la souffrance . Lawson (Macht) est fort sympathique mais sans aucune dimension. Pursy (Johasson) est fort jolie mais elle est encore très jeune, et son rôle un peu léger.
Un film longuet, invraisemblable et une fin grotesque. Travolta en fait des tonnes et les clichés coulent à flot comme l'alcool pendant tout le film.
Bobby (Travolta), éclopée de la vie et alcoolique, joue sans conviction. Même si la vie ne l' a pas épargné , il ne joue pas la souffrance . Lawson (Macht) est fort sympathique mais sans aucune dimension. Pursy (Johasson) est fort jolie mais elle est encore très jeune, et son rôle un peu léger.
Un film longuet, invraisemblable et une fin grotesque. Travolta en fait des tonnes et les clichés coulent à flot comme l'alcool pendant tout le film.
Le sud des Etats-Unis est un univers mythique où les lieux sont intimement liés à l'histoire. Pour l'évoquer, on peut citer une multitude d’immenses écrivains, en commençant par le maître, Faulkner, en continuant par Tennessee Williams, Seinbeck ou Erskine Caldwell et en terminant (dans un panorma très abrégé) par Carson McCullers sous le signe de laquelle se place d'emblée le film et qui en délivrera sa vérité. Pour son premier film, Shainee Gabel a choisi de rapporter une histoire du sud, lente et lourde comme un roman de l'un d'eux, un récit fleuve (si j’ose dire pour un pays à ce point marqué par un cours d’eau), une histoire de famille, d'amour et de destinée où le temps s'écoule au rythme des vieux blues que l'on danse paresseusement en guettant la prochaine crue du Mississipi. Dans les rôles principaux, John Travolta et Scarlett Johansson sont très bons, sans pathos ni excès. C’est d’ailleurs là le principal mérite de cet essai réussi qui nous tient en haleine pendant deux heures avec une histoire où en apparence il ne se passe rien mais où comme toujours dans le Sud, les secrets vont surgir et révéler les uns aux autres en même temps qu'ils créent des cicatrices indélébiles, secrets de naissance, d’identité, d’amour… La bande son est superbe et s’accorde tout au long sans jamais être redondante. Une vraie œuvre.
Il est des soirs d'où rien ne semble pouvoir naître. Et pourtant au détour d'un film, la surprise se fait. Cette "love song" se jouera sans aucunes fausses notes jusqu'à la fin. Sans artifices ni surprises, on se laisse pourtant immédiatement capter par le trio d'acteurs composé de Scarlett Johansson, John Travolta et Gabriel Macht. Si la première n'a que très peu de mauvais rôles à son actif, on ne pourra pas en dire autant de l'ancien danseur qui depuis Pulp Fiction a enchaîné les rôles de bad guy irritant jusqu'à l'indigestion faisant presque oublier qu'un jour il pouvait jouer autre chose. Quand à Gabriel Macht, quelle surprise! L'alchimie entre les trois est immédiate dès le retour de cette fille dans sa Nouvelle-Orléans natale pour les funérailles de sa mère. Elle découvre la maison de son enfance occupée par deux alcooliques notoires, l'un détestable, espèce de pré-papi grincheux égoïste, et l'autre, plus jeune, sympathique et accueillant. Trois personnages bien écrits, profonds, avec des caractères marqués et superbement joués. Des liens vont se créer entre ces trois barques échouées sur les rivages de cette ville si attirante que l'on associe immédiatement au jazz. Bien que très peu présent ici, la musique n'en reste pas moins, comme la littérature, une grande force du film, accompagnant justement la façon dont chacun se dévoilera à l'autre et à lui même. C'est ce qui porte sur une histoire somme toute assez basique ce film: sa localisation, sa musique et ses personnages. Shainee Gabel, la réalisatrice dont on a du mal à croire que c'est le premier film tant il sonne juste nous gratifient à la fois de scènes poignantes et touchantes, de dialogues cyniques entrecoupés de citations et arrivent à laisser une part de non-dits bienvenus dans cette historie emprunte de nostalgie et de nostalgie anticipée par la peur de l'inachevé et du temps qui passe. Un très bon film.
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