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Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Bouleversant et puissant,cette vision lucide et émouvante d'Amenabar ne nous force pas à être pour ou contre l'euthanasie;il nous expose le cas unique d'un homme unique qui a revendiqué son droit à mourir,ce qui est totalement différent. Ce film nous renvoit face à nous même et à la responsabilité de notre société face à un problème individuel.Honte aux critiques professionnels qui n'ont vu qu'une larmoyante histoire gnangnan ( les cahiers du c... viennent de perdre un abonné,moi).Au-delà de ce récit bouleversant,ily a la parfaite compréhension de son sujet tant par le réalisateur que par les acteurs,parmis lesquels il est difficile de ne pas citer Javier Bardem ou Julia Rueda,mais il ne faudrait pas oublier les autres,tous les autres qui ont réussi à méler ici,tendresse et pudeur.Sans doute un chef d'oeuvre de ce cinéma espagnol qui compte toujours parmi les meilleurs du monde.
Magnifique personnage que ce ramon et magnifique acteur que javier bardem. Les autres ne sont pas en reste non plus et participent aussi amplement à ce chef d'oeuvre. Le film fait rire, pleurer ( la salle était en pleurs ! ) mais fait aussi reflechir. Sans visée didactique, le film ne prend pas le spectateur pour une cible à convaincre mais le laisse s'interroger sur une des questions les plus délicates de notre société actuelle. Un Excellent film qui mérite largement son oscar. Bravo Monsieur Amenabar.
Un très bon film sur un sujet d'actualités. Même si c'est très dur, ce film est fort émouvant, avec des personnages magnifiques dont on se sent très proches. Alejandro Amenabar est un excellent metteur en scène et les acteurs sont vraiment remarquables. A voir a tout prix!!
Superbe film, les acteurs jouent juste et les émotions sont palpables. Beaucoup de pudeur et d'amour dans ce film qui mène à la réflexion sur soi. Le sujet est traité de façon remarquable et chaque personnage apporte sa contribution à la palette des sentiments qui se dégage de cette histoire. A voir.
Un Grand film: magnifique et touchant. Il fait passer beaucoup d'émotions tout en restant toujours très juste. C'est exactement le genre de film que l'on voit une fois mais auquel on pense encore en en sortant et encore maintenant... et ca continuera.
Il ne m'arrive quasiment jamais d'abandonner un film en cours de route. Muni d'une forte tolérance à la souffrance cinématographique il m'est arrivé de regarder jusqu'au bout des films de Luc Besson, des films produits par Luc Besson, et même des films plus mauvais que ceux produits par Luc Besson. Il m'est arrivé, non sans honte, de rire à une blague d'un film de Max Pécas ou de verser une larme à la fin d'un film avec Julia Roberts, non sans une honte encore plus forte pour le coup. Et pourtant là, j'ai trouvé ma limite. Jet de l'éponge à l'heure de jeu, assomé que j'étais de moults aphorismes merdiques d'une profondeur aussi fausse que fière d'elle-même dont certains donnent à peu près ça: Elle:"Euthanasie, ça veut dire que tu vas mourrir" (saluons ici la redoutable faculté d'analyse du personnage féminin empathique). Lui: "Mais tout le monde meurt un jour" (donc il la prend vraiment pour une conne sans nom). Le film est réalisé par le gars qui avait fait "Les Autres" film d'épouvante qui n'avait fait peur qu'à lui-même. Un vrai talent en somme.
Evidemment le sujet est à la base émouvant. Javier Bardem est un acteur hors pair. La distribution du film est excellente et la réalisation est belle et maitrisée MAIS le scénario est lisse. Malgré son terrible handicap, on ne comprend pas réellement la souffrance de cet homme si serein et souriant qui veut à tout prix mourir. Les enjeux de son combat pour l'euthanasie ne sont pas clairs et il en découle une certaine artificialité dans la narration. Finalement on est pas véritablement touché par cette histoire noyée dans une musique omniprésente et pas toujours appropriée.
Mer de larmes. Mélo mémorable, le nouvel opus d'Aménabar est un film d'une simplicité effarante avec musique émouvante et lyrique, mouvements de caméras aériens sur paysages naturels grandioses et symbolisme lourdingue (la mer comme matrice et comme espace de mort): le tout donne un film tire-larme assez maladroit et énervant. Le cinéaste semble clamer à chaque plan son génie et se regarde filmer, oubliant de traiter vraiment son sujet et délaissant la psychologie de ses personnages. Pourtant, il est vrai que l'on ressort ému de la salle et que son film est touchant. Mais c'est la frustration qui l'emporte face à un film inégal et surtout immature. Amenabar aurait du attendre quelques années pour réaliser une oeuvre aussi difficile. Du coup, il rate en partie sa cible. Dommage.
Retrassant un parcours de vie hors du commun, Amenabar est parvenu à faire un film hors du commun. Chaque acteur nous émeut à sa façon, les paysages nous font découvrir une région espagnole, la Galice, bien différente tout en étant magnifique, du cliché que l'on peut avoir de l'Espagne.
Et le thème de l'euthanasie est divinement bien traité : après la vision de ce film, difficile d'être contre...
Un film à ne pas rater ou sinon, vous vous en mordrez les doigts!
Ce film est un tire-larmes. Il est mis en scène de manière à faire pleurer le plus de monde possible, au point que cela en devienne irréaliste. Tout y est : la naissance du bébé avec les violons derrière, l'avocate qui tombe amoureuse de son héros (un amour impossible évidemment !) et vice versa avec, bien sûr, les gros plans de bisous pour attendrir encore plus le téléspectateur, de la musique douce ultra-présente pour chaque scène émouvante, sans parler des extraits de vie (toujours en musique, sans dialogues) avec sourires, pleurs, moments de blagues.
C'est sûrement efficace, ça fait pleurer beaucoup de gens, mais en tout cas ce n'est pas ce que j'appelle du bon cinéma. Cela ferait un bon téléfilm sur la 6 en début d'après-midi.
Points + : C'est un film très émouvant sans être larmoyant malgré la gravité du sujet. Beaucoup de vitalité, de sensibilité et d'humour se dégagent du film. Le réalisateur espagnol réussit à poser, à travers les yeux de Javier Bardem, un vrai regard sur la vie, avec tact et sobriété. L'acteur principal est convaincant. Points - : Un seul bémol, c'est le parti pris trop évident du film en faveur de l'euthanasie, en caricaturant un peu les positions adverses (l'église catholique, le frère ainé), ce qui fausse le débat éventuel sur l'euthanasie.
le film tire-larmes conventionnel avancé par bon nombre de critiques à sa raison d'être cité. Effectivement on pleure facilement ! Toutefois je suis sorti de la séance transporté et content d'avoir vu jouer d'excellents acteurs. Et puis même si le questionnement que suscite le film paraît bateau à certains et bien moi je me dis que d'autres films tire-larmes à succès n'ont même pas l'avantage de nous questionner. Vous savez ces jolies histoire ou machine est amoureuse de machin et machin a été choqué par l'attitude de machine mais machine et machin s'embrasseront quand-même une fois qu'ils se seront ouverts de leurs souffrances passéesn, le tout emporté par les violons d'une bande-son à vous couper le souffle.
D'accord Mar adentro est un beau film, porté par ses acteurs et par une mise en scène bien maîtrisée. D'accord Mar adentro est un film qui parle d'un thème grave d'une façon douce et émouvante. Mais était ce le meilleur choix à faire? Sans aucune audace, le réalisateur nous montre Ramon, un personnage tétraplégique cloué au lit qui rêve d'un envol ou d'embrasser une amie sur la plage... Et qui confronté à son immobilisme souhaite mourir... Syndrome Dysney.. Excepté une scène où Ramon crie et se débat sur son lit en pleine nuit, aucune scène ne permet de ressentir l'angoisse ou le déchirement pourtant inévitable lorsqu'on est sur le point de se donner la mort dans une telle situation. Ce film est une succession de bons sentiments, un peu beau, un peu triste, dans un cadre épuré et objectif. (Moretti a fait pareil en mieux dans la Chambre du fils). Un film émouvant, pas trop choquant pour que les amateurs de Lara Fabian viennent acheter une place, pas trop dur pour que ces mêmes petits spectateurs fragiles n'en sortent pas trop bouleversés et le recommandent sans hésitation. Est-ce cela le véritable cinéma ? Assurément pas