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    Les Monstres
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    Plume231
    Plume231

    3 882 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 octobre 2015
    "Les Monstres" ici ne sont pas d'ampleur internationale comme les Hitler, les Staline, les Mussolini et Cie, mais des "monstres" du quotidien, des "monstres" que l'on croise tous les jours, auxquels à notre grande honte on s'identifie parfois, qu'on est même des fois... Le satiriste féroce Dino Risi a réalisé 19 sketchs (dans certaines versions 20 mais dans la mienne il n'y en a que 19... ouuuuiiiinnnn... !!!) autour de la médiocrité, de la bassesse humaines à notre échelle en quelque sorte...
    Ce film n'étant pas l'exception à la règle dans le genre, les sketchs sont d'une qualité inégale mais au moins aucun n'est ici vraiment mauvais, et puis le fait que chacun ne dure que quelques minutes évite que lorsqu'il y en a un beaucoup plus faible que les autres celui-ci ait vraiment le temps de ruiner l'ensemble. Et puis les acteurs principaux Ugo Tognazzi et Vittorio Gassman, qui jouent une multitude de personnages différents, dont même une femme pour Gassman, assurent.
    Le meilleur de tous pour moi est celui par lequel le film débute, où un père, joué par Ugo Tognazzi, employé de bureau moyen, apprend à son fils (joué par le véritable fils du comédien !!!) toutes les combines pour resquiller. Rien que l'excellente chute de l'histoire vaut le détour. Autrement, celui intitulé "L'Opium du peuple" où un homme, incarné lui aussi par Ugo Tognazzi, est tellement obnubilé par la télévision (aujourd'hui il suffirait juste de la remplacer par Internet !!!) qu'il ne s'aperçoit même pas que sa femme, interprétée par la très... ouah... Michèle Mercier, est en train de le tromper avec son amant dans la pièce d'à côté, est une belle réussite aussi.
    Au final, on se pose la question de savoir si on est oui ou non un "monstre", et si oui de quel genre car Risi parvient, tout en nous faisant nous moquer de nos contemporains, à nous mettre devant un miroir.
    pietro bucca
    pietro bucca

    66 abonnés 1 228 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2013
    Chef d'oeuvre d'humour noir....Petits gestes de lachetés....L'etre humain tel qu'il est .....Culte...Joués par de gds acteurs....
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 177 abonnés 4 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 août 2018
    Dino Risi a dix ans de carrière et une vingtaine de films derrière lui quand il entreprend ce premier film à sketches qui sera pour beaucoup le plus représentatif de son humour vachard qui ne respecte rien. Après des débuts où il se cherche à travers des comédies au ton doux amer, l'ancien médecin psychiatre trouve définitivement son angle d'attaque suite à sa rencontre avec le duo de scénaristes Age et Scarpelli épaulé par Ettore Scola (pas encore devenu réalisateur) sur "Il mattatore" (1959) où il dirige pour la première fois son alter ego, Vittorio Gassman auquel il révèle son potentiel comique. Dès lors, la frénésie du succès se met en branle avec "Il vedovo" (1959), "Une vie difficile" (1961), "La marche sur Rome" (1962) et "Le fanfaron" (1962). Plus rien ne semblant devoir lui résister, Risi songe alors au film à sketches, le plus à même de donner libre cours à l'imagination débridée de ses scénaristes qui n'auront pas à s'encombrer du lourd fardeau d'une intrigue devant tenir sur la longueur pour délivrer à des spectateurs ravis leurs gags incendiaires. De la même manière, le duo reconstitué de "La marche sur Rome" avec Gassman et Tognazzi pourra se grimer à loisir sur dix neuf sketches (il en existe un vingtième seulement disponible sur certaines versions) pour offrir des portraits complètement délirants de leurs compatriotes et contemporains. Une telle profusion génère fatalement du déchet et "Les monstres" n'échappe pas à la règle inhérente au genre. Mais ressort sans discontinuer des "Monstres" une joie de faire les pitres qui a visiblement contaminé toute l'équipe qu'elle soit un stylo à la main, derrière ou devant la caméra. Le portrait au vitriol dressé de la société italienne du réveil économique est certes évident mais l'on peut discuter de savoir si celui-ci s'apparente à un moyen plutôt qu'à un but véritable. Le récit par Risi lui-même de la vie que tous menaient à cette époque pourrait tout de même laisser à penser que l'envie de pousser la satire à son maximum par simple émulation l'emporte sur la volonté du réalisateur de confronter ses concitoyens à leurs propres contradictions. Quoiqu'il en soit, ce sont bien les petites et grandes bassesses de l'âme humaine qui servent de véhicules à tous les sketches courts ou longs. "La bonne éducation" où un père (Ugo Tognazzi) inculque à son fils (Ricky Tognazzi) le mode d'emploi du comportement en société indique dès le préambule la tonalité générale. : "Les règles sont très utiles tant qu'elles ne sont pas respectées. Par ricochet, pas de culpabilité dans la transgression puisque tout le monde s'y adonne". C'est certes un peu court comme vadémécum mais rudement rassurant et surtout très déculpabilisant dans un pays encore très catholique. Tout le reste sera évidemment à l'avenant. A ce jeu-là Gassman et Tognazzi ravis de collaborer sont imbattables. Que ce soit en ecclésiastique amoureux de son image, en père de famille indigne, en parlementaire corrompu, en avocat marron, en amant veule et lâche, en drogué de la télévision ou en éditrice libidineuse, rien ne semble être hors de portée des deux acteurs qui se font la courte échelle pour aboutir au dernier sketch (Le Noble Art) qui les unit sous la houlette d'un Dino Risi laissant apparaitre comme dans "Le fanfaron", la face désespérée qui sera plus volontiers la sienne quand il jettera ses derniers feu dans la bataille à partir de "Parfum de femme" (1975) avec des films où le désenchantement prendra de plus en plus de place ("Âmes perdues" et "Dernier Amour" en 1977, "Fantôme d'amour" en 1981 ou "Le fou de guerre " en 1985). Mais en 1963, l'heure de l'introspection n'est pas encore venue et la joyeuse bande peut sans trop se poser de questions brûler la chandelle de l'insouciance et du succès par les deux bouts pour notre plus grand plaisir.
    Estonius
    Estonius

    3 335 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juin 2016
    19 sketches (certains sont très courts) très inégaux. Si certains sont très réussis ( la bonne éducation, le pauvre soldat, la journée d'un parlementaire, le témoin volontaire, la victime; on oublie vite,), d'autres sont sans surprises quant à leur chute ou peu intéressantes voir ratés (sur le sable, la muse,). Le lien du film est malgré tout constitué par les performances d'acteur de Vittoria Gassman d'Ugo Tognazzi tous les deux absolument prodigieux.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Voilà le genre de comédies que l’on aurait envie de revoir, sitôt une première vision bouclée. Un peu comme a pu le faire plus récemment, ‘Oss 117’ - toutes proportions gardées bien sûr. Car ici, l’on berce carrément dans le chef d’œuvre de la comédie - à l’italienne-, il serait bon de le rappeler. ‘Les Monstres’ est un ainsi un film de deux heures peuplée par dix-neuf sketches, qui pour la plupart, réunissent un célèbre duo d’acteurs italiens, Ugo Tognazzi (très différent que dans la multidiffusée ‘Cage aux folles’), et Vittorio Gassman (‘Le Fanfaron’, autre comédie notoire de Dino Risi). Et effectivement, comme le titre le présage, les personnages sont tout simplement odieux…mais tellement réels. Un réalisme qui vous glacerait le sang ! Les pires péchés capitaux de l’homme sont regroupés ici. Et cela fait mouche, qu’ils agissent par égoïsme, vanité, corruption, superficialité ou par avidité. En termes de méchanceté - et de drôlerie, car nous sommes tout de même là pour ça ! -, seul le personnage de Louis de Funès serait à même de rivaliser avec ces Monstres, qui connurent d’ailleurs une suite, quinze ans plus tard (‘Les nouveaux monstres’). ‘Les Monstres’, c’était au temps où le cinéma transalpin baignait dans la plus belle période de son histoire, avec des idées et un humour génialissimes – un comique de situation, qui n’éxiste quasiment plus de nos jours. Basée sur les plus basses valeurs humaines donc, ce film datant déjà de plus de quarante ans reste évidemment indémodable, et c’est justement là toute sa force ! A signaler la présence dans un sketch, d’une hégérie française de l’époque, Michèle Mercier, alors à l’aube de sa période Angélique…
    LE PASSIONNÉ
    LE PASSIONNÉ

    21 abonnés 197 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 mai 2021
    il n'y a que le premier Sketch qui est drôle.le reste ne ressemble à rien. très laborieux a suivre. c'est d'un ennui....
    bsalvert
    bsalvert

    406 abonnés 3 576 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 mars 2013
    Film à sketches qui a terriblement vieilli;
    PLV : à réserver aux amateurs de films anciens.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    120 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 février 2019
    Les sketchs, c'est bien. Risi, c'est fort : il ajoute un joli « -ble » à son nom quand il parle de la société. Et critiquer la société, c'est super, surtout quand c'est lié autour du thème d'une moquerie fort joyeuse. Ugo Gassmann et Vittorio Tognazzi sont les faux jumeaux et les vrais frères ennemis qui partent dans tous les sens pour explorer une belle immoralité.

    Un peu trop dans tous les sens, justement. Vingt sketchs en deux heures, ça ne nous fait pas payer l'unité bien cher. Même pas le temps de rentrer dans l'un et de le mâchonner que nous voilà dans un autre au propos tout à fait différent, où l'on oublie que derrière le même acteur se cache un autre personnage. Il sera lié au destin de la même horreur sociétale, de toute manière. Au final, ça va trop vite pour pas grand chose ; on n'aurait qu'un mot à dire sur chaque court métrage et la phrase qu'ils forment est loin d'être séduisante.

    septiemeartetdemi.com
    velocio
    velocio

    1 300 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 avril 2021
    On est très triste de l'écrire, mais ce film qui fut culte il y a 40 ans apparait très inégal aujourd'hui.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 146 abonnés 5 130 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 août 2016
    C'est pas toujours très drôle, mais c'est féroce. Mention spéciale pour l'avocat et du cynique pour le cinéma. Mais c'est l'inconvénient des petits sketchs, on a du mal à suivre le rythme et en cela, on sourit de temps en temps seulement.
    Agnes L.
    Agnes L.

    165 abonnés 1 629 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 mai 2021
    Pas très divertissant comme film. J'espérais voir des situations comiques mais c'est plus une sorte de répertoire d'individus dénués de moralité. Le cabotinage en plus, est assez lassant
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 janvier 2010
    gassman risi on ne sans lasse pas. bonHeur absolu
    Autrui
    Autrui

    19 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2010
    La monstruosité. Voilà ce qui lie ces nombreux sketchs...l'union se fait donc dans "le pire". Non-adepte de l'humour noir, vous le deviendrez au bout de quelques minutes !
    Tognazzi est monstrueux de génie, tandis que le cabotin Gassmann agace parfois...
    Certains sketchs sont d'une pertinence désarmante (celui de la famille pauvre, de la télé, du couple bourgeois au cinéma, eutécé...) ; néanmoins, le film s'essouffle peu à peu, les monstres sont parfois un peu doux...
    Inégal, donc...mais résolument moderne!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 novembre 2009
    des scènes très noires et fabuleuses.
    Je me souviendrais longtemps du boxeur "Je suis content".
    Schwann
    Schwann

    10 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juin 2012
    Les Monstres est composé d'une vingtaine de sketches, ce qui représente un format toujours plaisant. Le sujet en est nettement moins plaisant : il s'agit d'une satire de la société italienne des années 50 et 60, une satire féroce qui offre à cette même société, à travers le rire, un miroir âpre de ses bassesses - qui ne sont pas propres à l'Italie, il faut le préciser. Comme souvent avec ce genre de format, les sketches sont assez inégaux - certains restent très réussis (Testimone volontario, L'oppio dei popoli, etc ...). Néanmoins, le film se suit volontiers, malgré les notes horrifiantes de certains sketches. Ce qui est plutôt intéressant, c'est que même l'italien lambda n'échappe pas au couperet de Dino Risi : chacun reçoit son lot de rire caustique. La palme revient au bourgeois qui face à une exécution de résistants à l'écran, fait remarquer à sa femme que le mur contre lequel les exécutés sont installés irait bien dans leur future propriété. Vittorio Gassman et Ugo Tognazzi se sortent plutôt bien de cet exercice. On peut regretter que les chutes des sketches soient un peu trop prévisibles ; loin d'un constat qui impliquerait que la société actuelle a décliné et que les vices présentés sont désormais familiers, il semblerait tout simplement que Dino Risi n'ait pas visé les effets de surprise : l'effet a beau être attendu, il fonctionne (dans la plupart des cas).
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