Voilà le genre de comédies que lon aurait envie de revoir, sitôt une première vision bouclée. Un peu comme a pu le faire plus récemment, Oss 117 - toutes proportions gardées bien sûr. Car ici, lon berce carrément dans le chef duvre de la comédie - à litalienne-, il serait bon de le rappeler. Les Monstres est un ainsi un film de deux heures peuplée par dix-neuf sketches, qui pour la plupart, réunissent un célèbre duo dacteurs italiens, Ugo Tognazzi (très différent que dans la multidiffusée Cage aux folles), et Vittorio Gassman (Le Fanfaron, autre comédie notoire de Dino Risi). Et effectivement, comme le titre le présage, les personnages sont tout simplement odieux
mais tellement réels. Un réalisme qui vous glacerait le sang ! Les pires péchés capitaux de lhomme sont regroupés ici. Et cela fait mouche, quils agissent par égoïsme, vanité, corruption, superficialité ou par avidité. En termes de méchanceté - et de drôlerie, car nous sommes tout de même là pour ça ! -, seul le personnage de Louis de Funès serait à même de rivaliser avec ces Monstres, qui connurent dailleurs une suite, quinze ans plus tard (Les nouveaux monstres). Les Monstres, cétait au temps où le cinéma transalpin baignait dans la plus belle période de son histoire, avec des idées et un humour génialissimes un comique de situation, qui néxiste quasiment plus de nos jours. Basée sur les plus basses valeurs humaines donc, ce film datant déjà de plus de quarante ans reste évidemment indémodable, et cest justement là toute sa force ! A signaler la présence dans un sketch, dune hégérie française de lépoque, Michèle Mercier, alors à laube de sa période Angélique