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    Vers le sud
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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 909 abonnés 12 470 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juillet 2010
    L'histoire se dèroule dans un hôtel de luxe de la banlieue de Port-au-Prince, à la fin des annèes 70, sous la dictature de Jean-Claude Duvalier! Deux Nord-Amèricaines s'offrent les charmes d'un èphèbe noir...Librement adaptè de trois nouvelles de l'Haïtien Dany Laferrière, Laurent Cantet signe un film intelligent, courageux et inconfortable sur le dèsir et la solitude fèminine, illuminè par la prèsence royale de Charlotte Rampling et surtout Karen Young, actrice habituèe à jouer les èpouses fidèles et aimantes, sans grand relief, qui n'aura même pas eu de vèritable heure de gloire si ce n'est quelques seconds rôles marquants dans des films efficaces! Mais face à la camèra de Cantet, elle est remarquable de sensibilitè! Un film juste et d'une grande dèlicatesse, magnifiè par deux actrices en ètat de grâce...
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    701 abonnés 3 050 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2019
    Marre des beautés figées du Nord, du cloisonnement sociétal qui enferme les femmes dans un ensemble de tâches, de la ville, en somme, et de sa culture urbaine. En guise de vacances, le Sud et ses plages de sable, ses Tequila Sunrise consommés en compagnie de beaux éphèbes noirs. Ce qu’il y a de magnifique dans Vers le Sud, c’est la tension constante entre la naissance du soleil érotique et le crépuscule de la vie auquel ces femmes sont confrontées : leur beauté, quoiqu’encore prégnante, menace de prendre la fuite, et tout un vertige lié à la disparition et à la solitude qui l’accompagne voit le jour, s’exacerbe à chaque absence de Legba. L’une d’entre elles se compare d’ailleurs à un papillon, insecte qui déploie ses ailes gorgées de lumière et de couleurs pour une durée courte, le temps d’une journée estivale et d’une nuit torride. En s’emparant de la thématique du tourisme sexuel, Laurent Cantet propose une peinture subtile et envoûtante sur le désir féminin qu’il traite de façon évasive, vaste édifice construit sur du sable et qui, à chaque marée, fragilise ses bases. Car derrière les discours pompeux bat un cœur avide d’amour et de sexe, s’active un regard seul capable de capter la beauté de l’homme noir (voir à ce titre la photographie prise par Ellen) perçu à la manière d’un corps nouveau, promesse par conséquent d’un nouveau départ. Pourtant, le film brille également par ses âpretés, et ne divulgue en rien la violence qui imprègne la société haïtienne : il faut aller au-delà des lagunes, au-delà des courbes avantageuses, pour percevoir le désarroi, la misère, la tyrannie que des groupuscules font régner. Sous ses aspects de paradis terrestre, l’espace haïtien se mue peu à peu en territoire déchiré par des luttes : une rivalité entre deux femmes, un combat mené en solitaire par Legba, convaincu qu’il peut s’aménager, au sein de cet îlot de violence, un havre de paix où vivre heureux. Vers le Sud est donc une œuvre marquée par la désillusion, celle de ses femmes, celle de son jeune homme, celle du spectateur qui ne verra jamais les intrigues se rassembler ni les cordes de la passion se nouer : film estival qui donne l’impression de livrer des flots d’images et de sensations au gré des vagues, menaçant de toute part mais s’éclaircissant enfin comme un cap devenu point dans l’horizon, à mesure que les touristes retrouvent leur quotidien et, avec lui, leur insatisfaction fondamentale. Vers le Sud obsède par le désir ainsi mis en scène qui jamais ne se lève mais se consomme lentement, imparfaitement.
    ffred
    ffred

    1 725 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 août 2010
    Entre L'emploi du temps et sa palme d'or Laurent Cantet a réalisé ce très beau et difficile film. Un scénario béton pour une mise en scène solide qu'on lui connait. Les actrices sont excellentes avec à leur tête une Charlotte Rampling très impressionnante. Un film troublant qui ne laisse pas indifférent.
    Nicolas S
    Nicolas S

    45 abonnés 545 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 janvier 2018
    En dépit d'une fin tragique un peu convenue, 'Vers le sud' est une troublante réussite qui évite tout manichéisme. Laurent Cantet montre avec beaucoup de justesse et de singularité l'ambiguité des rapports de domination entre pays riches et pays pauvres, entre touristes et locaux. Charlotte Rampling est formidable en femme cynique et paradoxalement fragile.
    Henrico
    Henrico

    167 abonnés 1 333 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 octobre 2020
    La nouvelle de Dany La Ferrière n’était déjà pas ce qu’il a fait de meilleur. Mais le scénario que Laurent Cantet en a tiré est plus opaque, et bien fade. Au lieu de mieux cerner les personnages, il semble plus « attentiste ». Ainsi, peu après le début du film, les personnages sont présentés tour à tour comme dans des interviews de documentaire. On s’attendait, donc, à ce que l’intrigue compléterait ou contredirait les éléments présentés. Or à mesure que cette intrigue se déroule, la psychologie des personnages ne s’affine pas tellement plus. Elle ne se contredit pas particulièrement non plus. Le propos est très vague, tout autant que les causes du double meurtre. Enfin, l’amateurisme des acteurs tranche à ce point avec le jeu de Rampling, que celui-ci ne s’en trouve que plus alourdi. La mise en scène est à ce point primaire que l’on a l’impression d’une pièce de lycéens où chacun attend son tour pour donner sa réplique. Reste quelques reflets intéressants de Haïti. Mais tout cela est artistiquement rachitique.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 18 septembre 2012
    Étude de moeurs intéressante mais à aucun moment prenante. L'état d'esprit des femmes et des jeunes haïtiens est vu d'une manière subtil et pertinente. La seconde partie ou l'ancrage politique et social rattrapent les personnages est de meilleur facture mais la mise en scène de Cantet est vraiment banale.
    JamesDomb
    JamesDomb

    104 abonnés 1 061 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Laurent Cantet adopte un point de vue exclusivement féminin dans Vers le Sud, une quête amoureuse de trois touristes dans le contexte troublé de la fin des années 70 à Haïti. Ellen, Brenda et Sue font partie de ces nombreuses nord-américaines d’âge mûr venues oublier sur les plages des Caraïbes leur quotidien peu satisfaisant. Cantet ne réduit pas son histoire à ce qui pourrait tomber facilement et seulement au tourisme sexuel mais son film prend une autre dimension, plus complexe et plus humaine. Les trois interprètes féminines sont excellentes, fascinantes, troublantes. Le personnage de Charlotte Rampling (chaque fois Césarisable), sous des dehors sûre d’elle et d’une lucidité cynique, laisse peu à peu percer son désarroi, son mal de vivre et surtout son amour pour le jeune Legba (étonnant Ménothy César), chaleureux, mystérieux, jeune et fascinant haïtien. Legba fascine également Brenda, une américaine plus jeune qu’Ellen, avec qui elle a découvert le plaisir sexuel à l’âge de 45 ans. Entre les deux femmes naît un profond sentiment de jalousie. De son côté, Legba et quelques compagnons dans la même situation, trouvent sur cette plage et dans les bras de ces femmes occidentales, un répis apaisant face à la dureté de leur existence, la misère, la corruption et la violence. Cantet inscrit trois portraits de femmes dans une réalité sociale et politique. Face au désir personnel de ses trois protagonistes, Cantet révèle l’abîme séparant les deux mondes dont la « bulle protectrice » serait l’hôtel paradisiaque. Les trois femmes sont incapables jusqu’au drame de prendre conscience de l’environnement extérieur. On regrettera que la dernière partie soit moins intéressante et un peu longue mais l'interprétation est magistrale, la réalisation adopte une délicatesse, une pudeur quasi-tactile inespérée pour aborder ce sujet.
    SYNEPHIL
    SYNEPHIL

    49 abonnés 1 134 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 août 2017
    Bof bof que la chair est triste !!! En dehors de la remarquable interprétation des 3 actrices et du jeune novice Menohty Cesar ,pas grand chose de spécial a retenir de cette histoire de rivalité féminine sur fond de tourisme sexuel.Vouloir mettre en lumière l'opposition Nord/Sud a travers le portrait de 3 femmes en quête de leur séduction passé s'avère une riche idée mais le scénario se révèle beaucoup trop famélique pour captiver durant 1h45.La réalisation est plate et multiplie les scènes inutiles ou répétitives ,la lenteur et le manque de rebondissements se font cruellement ressentir ,seul le jeu efficace des comédiennes maintient un semblant d'intérêt.Rampling est comme souvent magnifique en fragile "dictatrice" de ce petit royaume paradisiaque face aux douces Portal et Young ,le jeune Cesar réalisant une honnête performance pour sa 1ere apparition a l'écran.
    Bobby Sander
    Bobby Sander

    52 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 juillet 2010
    Le film s'annonce comme une galerie de portrait-croisé sans didactisme. Trois femmes blanches en quête d'exotisme, venues s'ouvrir à un nouveau monde, se réveiller ou se rappeler qui elles sont. On a déjà donné, sans doute, mais ça fonctionne. Puis l'envoûtement s'estompe rapidement. Le traitement trop automatique de Laurent Cantet étouffe souvent la sensualité latente de son sujet. Dans l'idée de mettre en lumière l'assujettissement du Sud par le Nord entre autres délicates intentions, le cinéaste flirte avec l'engagement politique, mais la charge est annihilée par ses tâtonnements incessants. Le recours à des séquences ''documentaire'' ou les personnages se livrent à tour de rôle à la caméra ne révèle pas grand intérêt sur la durée ; si Charlotte Rampling est fascinante en épicurienne cynique puis maîtresse désolée, ce que débitent ces gens ne fait que révéler la platitude d'une chronique sociale creuse et, plus ennuyeux encore, trop rentrée. Vers le Sud est incapable de faire confiance à ses personnages, redoute la subjectivité induite par le matériau cinématographique. C'est dommage, car on aimerait que ces individus affranchis de leur tabou puisse exister [Karen Young donne à Brenda la profondeur que l'écriture, un peu lourde, peine manifestement à lui insuffler]. Alors oui, comme Ellen, nous quitterons ce paradis avec le coeur teinté d'amertume, elle pour un accomplissement sabordé par la fin du rêve, nous pour une occasion manquée, ou plutôt à demi-entamée.
    Cinephille
    Cinephille

    159 abonnés 628 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    C'est le genre de film où tout est expliqué, tout est démontré, aucune part n'est laissée à l'imagination, au rêve ou à l'intelligence du spectateur. Et ce genre de films m'ennuie profondément. Ce n'est pas indigne, c'est juste lourd.
    cinono1
    cinono1

    308 abonnés 2 064 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juillet 2010
    Laurent Cantet s'attaque à deux sujet, deux réalités peu évoquées, la vie sociale de Haiti et les femmes, qui passée la cinquantaine, partent à la recherche du plaisir de la chair. Il réussit mieux la description de la situation économique et politique de l'ile que le portrait de ces femmes, bien interprétées mais dont la psychologie évolue peu au cours de leurs aventures. L'ambiance moite, mélange constant de sérénité et d'inquiétude, de tranquillité et de torpeur est pour beaucoup dans la réussite de ce film.
    Acidus
    Acidus

    735 abonnés 3 720 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 mai 2017
    "Vers le sud" est un drame romantique qui se distingue de prime abord par son sujet (le tourisme sexuel) et son contexte géographique, à savoir l'Haïti de la fin des 70's gouvernée de main de fer par le despote Jean-Claude Duvalier. Ce contexte reste secondaire et l'histoire se centre sur le triangle amoureux formé par deux femmes mûres éprisent d'un jeune autochtone. Rien de bien exaltant. Au contraire, l'intrigue est inintéressante, molle, et la mise en scène sans relief de Laurent Cantet n'arrange pas les choses. Bref, de l'ennui malgré les bonnes performances de Charlotte Rampling et Karen Young. A éviter.
    insomnia35
    insomnia35

    13 abonnés 309 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 août 2009
    Une grosse déception. Un film très lent, on attend du début à la fin un petit coup d'accélérateur qui ne vient malheureusement jamais. Le scénario est pourtant pas mauvais, mais on préférera regarder un reportage sur le tourisme sexuel plutôt que ce film dénué de ... tout. Les actrices sont éteintes et peu convaincantes !

    Dommage ...
    thewall
    thewall

    14 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Loin de livrer un film à thèse sur les inégalités nord / sud ou même sur la dictature en Haïti, Laurent Cantet a préféré suivre le parcours intellectuel, sensuel et amoureux de trois femmes qui se livrent au tourisme sexuel. Le cinéaste a la très bonne idée de ne pas juger ses héroïnes, mais de montrer leur cheminement intérieur, ce qui est bien plus troublant encore. Quelque part coincées entre un racisme culturel (le mythe de l'étalon noir sauvage) et une terrible solitude, ces femmes s'enferment avec plus ou moins de délectation dans un processus de dénégation de la réalité. Elle parviennent à oublier les intentions réelles des noirs prostitués (gagner de l'argent), mais aussi à faire abstraction des clameurs extérieures à l'hôtel. Le cinéaste a fait le choix de brosser le portrait de personnages peu avenants et il s'en sort avec les honneurs. Charlotte Rampling trouve là, sans doute, son meilleur rôle. Elle irradie l'écran de sa présence, de son charme qui peut se muer en terrible laideur d'âme. Malgré ses chutes de rythme dans la deuxième partie, ce voyage est tout à fait recommandable.
    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 janvier 2007
    Un récit attachant et émouvant. Charlotte Rampling et Karen Young excellent. A découvrir.
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