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Youmna C
41 abonnés
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4,0
Publiée le 29 septembre 2006
L'esclavagisme sensuel et plaisant. Le diabolisme féminin. Le pouvoir de la beauté et de l'argent. LA simplicité de la nature... tels sont les thèmes de ce film magnifiquement joué et mis en scène. Je n'ai qu'une chose à dire: ALLEZ le voir. Il est tellement atypique qu'on ne pourrait le décrire, et encore moins le critiquer. C'est des sentiments qu'on ressent en le regardant qui ne s'écrivent pas!
Très joli film sur l'envers du décor des îles paradisiaques (tourisme sexuel, misère, meurtre, corruption...). Laurent Cantet nous montre bien que ces riches "blanches" ne pensent qu'à leur petits plaisirs charnels, préfèrent rester à la plage plutôt que d'aller se balader en ville et ferment les yeux sur la pauvreté. Elles sont dans leur bel hotel et se battent pour un homme.
ah ! il fallait cantet pour realiser un tel drame un sujet plus que tabou ;la misere des iles montree dans toute sa cruaute ; sans faux-fuyants ;l'errance des hommes a travers legba proxenete malgre lui ;la solitude ubuesque de femmes riches et vieillotes et surtout uns superbe charlotte au propre comme au figure poignant!
Charlotte Rampling est toujours excellente dans ces rôles amoraux de femme maîtrisée et sensible... Une ambiance étrange parvient à s'installer dans le film, avec un fond sociologique intéressant. J'ai apprécié ce huis-clos sur un sujet troublant et inhabituel au cinéma.
Quelle belle surprise que ce film, une description âpre et profonde de l'univers à la fois mélancolique mais avec aussi de scintillants rayons de soleils de trois femmes en quête d'amour sur la paradisiaque Haïti. Le film traite avec une fine psychologie la rivalité qui oppose deux d'entre elles, également amoureuses d'un même jeune haïtien, l'une parcqu'il lui a fait découvrir le plaisir, l'autre parce qu'il comble à l'évidence un grand vide affectif. Le film n'élude pas un certain contexte politique (la dictature de Duvalier), où la terreur n'est pas immédiatement perceptible mais peu surgir à tout moment. Mais le vrai sujet est l'(in)existence des ces femmes riches qui retrouvent (le croient elles) charme et pouvoir grâce à l'argent mais qui se retrouvent en fin de compte face au vide de leur existence... Dire que les actrices sont magnifiques est un euphémisme, et l'acteur qui joue ce séducteur impénitent est lui aussi parfait. Courez vers le sud !
Vers le Sud n'est pas exceptionnel en lui même, il s'en sort seulement avec l'aide des acteurs, en particulier Charlotte Rampling qui intérépréte trés bien son rôle médisant, Karen Young en petit naive anglaise et Ménothy César pour incarner la beauté noire qui va faire entrer en rivalité les deux femmes. Un scénario d'abord intéréssant mais vite répétitif et qui se finit comme on le pensait. Les paysages sont beaux mais les personnages ne sont aucunement developpé et on obtient une éspéce de patchwork qui manque de sens. De plus, malgré les beaux paysages exposées durant le film, je reste dubitatif vis à vis de la facon dont on fait parler les personnages, en mettant en blanc leur nom avant qu'il ne parle comme si on ne pouvait pas suivre le film pour le decouvrir.
Ce n'est pas un mauvais film mais il n'est pas très bon non plus. Les acteurs sont bons (Charlotte Rampling, Karen Young et Ménothy César), le scénario et le sujet intéressants, mais à vrai dire rien de transcendant. Un film à regarder quand il y a rien de mieux à la télévision...
Les individus qui ont trouvé ce film ennuyant ont bien raison. Mais malheuruesement pour elles, elles n'ont rien compris à la raison de cette lenteur, de ces scènes à première impression vide innutiles. Un film malsain? peut-etre, et oui beaucoup de gens entendent un semblant de misère d'une oreille mais le font vite resortir par l'autre. Ce film est très profond, implicite. Ce n'est pas un produit qui est là juste pour être consommée comme beaucoup de film hollywoodien. Il nécessite un minimum de réflexion que certains n'ont pas ou ne veulent pas en avoir. Un film incroyable!
A Haïti, à la fin des années 70, Laurent Cantet s'intéresse à ces femmes seules, anglo-saxonnes, qui profitent ou prétextent un séjour au soleil pour vivre l'extase dans les bras de jeunes indigènes. Ellen (Charlotte Rampling) et Brenda (Karen Young) sont parmi celles-là qui, d'une année à l'autre, retrouvent le beau Legba dont, entre dollars et petits cadeaux, elles se partagent les faveurs. Dans ce décor paradisiaque pour touristes -à la fois si proche et si loin de la dictature haïtienne- l'intérêt essentiel du film repose sur les beaux rôles des deux actrices sus-nommées invoquant la question largement taboue de la libido des femmes d'un "certain âge". Avec tact, sans trivialité bien entendu, Cantet dessine deux portraits, deux attitudes et deux sensibilités. Ellen se plait à afficher un franc-parler et un cynisme d'apparence; Brenda ne cache rien de son côté fleur bleue, elle dont la relation avec Legba semble se prolonger dans un rapport mère-enfant. spoiler: Mais, pas sûr que la première soit mieux armée que l'autre pour affronter le drame qui les atteint toutes deux à la fin.
Autant Cantet est convaincant quand il exprime le désir féminin et ses manifestations, autant il se montre superficiel lorsqu'il recentre le sujet sur Legba spoiler: et ses vagues démélés avec les tueurs du régime haïtiens, les sinistres macoutes. Son regard sur Haïti est incomplet, peu significatif et Legba n'existe véritablement qu'en tant qu'amant de ces dames, conformémént à l'idée principale du sujet.
Film intéressant sur le tourisme sexuel mais malheureusement trop inégal pour être palpitant !! Le début est lent et décevant puis les portraits des touristes tombent et on commence à mieux les cerner et c'est fort plaisant mais le film retombe dans ses travers et ne décollera plus ! Le scénario est bien vide et on s'ennuie malgré le thème choc et le potentiel ! Dommage car Rampling est encore une fois parfaite !!
Difficile de parler de ce film qui aborde un sujet d'actualité (le tourisme sexuel) sous un angle qui a le mérite de l'originalité. En effet c'est de femmes aisées, quinquagénaires, délaissées mais superbes dont il est question ici. Est-ce cela qui m'a dérangé ? Est-ce l'incohérence qui s'empare du film à mi-course, y ajoutant une dose de pseudo thriller politique ? Je ne sais mais en tout cas je n'ai pas été entièrement convaincue par les atermoiements de ces femmes qui vont chercher sous les tropiques les sensations fortes qu'on semble leur refuser ailleurs. Il n'y a rien à dire en revanche de l'interprétation, et Charlotte Rampling est merveilleuse comme toujours. A ses côtés Louise Portal compose un joli personnage qui illumine un peu ce film sombre et parfois ennuyeux, il faut bien le reconnaître.
4 693 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 5 juillet 2021
Trois femmes d'âge moyen qui ont des vies ennuyeuses et ne savent pas quoi en faire se rendent dans des hôtels a Haïti pour prendre du bon temps avec du sexe a la plage. Brenda originaire de Savannah en Géorgie a quitté son mari et est revenue à l'hôtel à la recherche du gigolo local Legba un jeune homme au corps sculptural qui lui a procuré son premier orgasme il y a trois ans. Cependant elle découvre que Legba sort avec la solitaire Charlotte Rampling elle le présente à Brenda la Canadienne frustrée Sue qui travaille à Montréal dans le département de stockage d'une usine et dispute à sa nouvelle connaissance les faveurs sexuelles de Legba. Le trompeur Vers le Sud est un film ennuyeux et surfait qui ne mène nulle part. Malgré le thème le réalisateur n'ose pas et réalise un film conventionnel qui est sans érotisme ni tension sexuelle entre les personnages qui sont eux superficiels et inintéressants. Charlotte Rampling est toujours une belle femme mais la scène où elle mentionne qu'elle a cinquante-cinq ans est absolument inutile puisqu'elle avait presque soixante ans en 2005 quand le film est sorti...