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Romain C.
80 abonnés
867 critiques
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5,0
Publiée le 4 janvier 2019
Le Cercle Des Poètes Disparus est un très très beau film qui est a voir au moins une fois . Les personnages sont très biens construis. Le scénario est très bon . L'histoire est belle, touchante, triste. Robin Williams livre une prestation impressionnante et Ethan Hawke et le reste du casting jouent aussi à un très haut niveau . Chef D'œuvre
Un très beau film de Peter Weir! Le parcours initiatique d'un groupe de lycéens vers la liberté de penser et de faire ses choix pour l'avenir grâce à un professeur hors norme et hors convention. Ce film est simple, d'une grande pudeur et très émouvant spoiler: notamment par son dénouement dramatique .
une tragédie certes mais aussi une ôde à la liberté de penser, d'oser la vie. toute une génération s'est reconnue dans ce message porté avec conviction par R. Williams face à la révélation, E. Hawke. un drame émouvant et humaniste.
Un pur et simple chef-d'œuvre ! Le film est complet, la narration est l'une des meilleurs qu'il m'ait été donné de voir, les personnages sont tous développés sans outrance. On rit, on est sérieux, on pleure, tout y est dans ce film, un grand titre, le genre de film qui montre que les américains sont vraiment très forts.
Ce film ne brille pas d'un point de vue cinématographique ... il est d'un académisme formel assez terne. En revanche, l'idée qui l'anime ne peut laisser indifférent : c'est un souffle brulant de vie qui circule dans vos veine et qui affecte votre âme toute entière. Etrange paradoxe ... un film plat sur la forme et qui fait mouche, en plein cœur, sur le fond. J'espère d'ailleurs qu'il vous touchera et que vous aussi vous figurerez au sein du cercle des poètes disparus ...
Film iconique. Les acteurs jouent très bien et l'histoire est émouvante. Un peu de littérature et de philosophie ne font pas de mal de temps en temps. spoiler: Je trouve dommage que dans les films où un professeur a une forme originale de pédagogie cela finit toujours mal (comme La Vague), mais cela montre aussi qu'un conventionnalisme est aussi nécessaire...
Film plaisant à voir mais qui fait aussi réfléchir.
"Le Cercle des Poètes Disparus" Ah mes amis ! Quel film grandiose ! Le film a presque 30 ans, et pourtant, ça reste une oeuvre visuelle irréprochable. Un film aussi passionnant qu'émouvant, et sans conteste l'un des meilleurs films avec le regretté Robin Williams (RIP). La première fois que j'ai vu ce film, j'étais très jeune, mais ça m'a pas empêché d'être à la fois émerveillé et bouleversé par ce film. Pour commencer, l'histoire est très bien écrite et passionnante et les personnages sont hyper bien développés et attachants, en particulier les personnages de Robin Williams, de Robert Sean Leonard et d'Ethan Hawke, encore méconnu à l'époque. La mise en scène est ultra bien gérée, y'a des rebondissements dans le film qui prennent vraiment bien, en particulier vers la fin (no spoil). Le film, comme on peut s'y attendre, a vraiment un côté très poétique qui l'adoucit, surtout lorsque les jeunes acteurs se réunissent tous ensemble. Le film a quelques traits d'humour amusants, mais globalement, le film est bien dramatique. Sans rentrer dans le spoil, je dirais qu'il y a un grand bouleversement final qui fait développer encore plus les personnages. Autre point fort du film, c'est Robin Williams en tant que professeur de lettres qui entame une excellente relation avec ses élèves, et le personnage de Robert Sean Leonard qui lutte désespérément contre son père pour accomplir ses rêves. Niveau casting, comme je disais, Robin Williams est excellent, en arrivant à la fois à être drôle, investi et bouleversant. Même chose pour Robert Sean Williams qui est absolument remarquable. Ethan Hawke est très bon lui aussi, son personnage timide fait bien dégager de l'émotion au spectateur. Josh Charles joue très bien également, et le reste du casting fonctionne du tonnerre. La musique aussi apporte bien au film en étant mélancolique et attendrissante. En conclusion, si vous n'avez toujours pas vu "Le Cercle des Poètes Disparus", vous méritez de mourir la gueule ouverte au fin fond d'un fossé ! (Nan je plaisante !) Mais en tout cas, regardez ce film car c'est une véritable perle.
Ah la la un grand hymne à la liberté! Le cercle des poètes disparus est un film culte sur l’éducation a contre courant que donne un professeur à ses élèves, le film est porté par Robin Williams qui crève l’écran. La fin est inoubliable et émouvante. Je vous le conseille vraiment
Qui n'a jamais rêvé d'avoir un professeur comme John Keating ? C'est en tout cas l'expérience que vont faire les élèves de la prestigieuse académie de Welton. Honnêtement, je sais que c'est un film culte mais le synopsis ne me disait rien, c'est d'ailleurs pour ça que j'ai mis autant de temps à le voir mais c'est finalement avec le plus grand plaisir que j'ai eu à le découvrir. En effet, même si je trouve qu'il met un peu de temps à vraiment commencer (ce qui peut s'expliquer par le fait qu'il y ai beaucoup de personnages à mettre en place et encore, il le fait assez rapidement), on rentre très vite dedans pour ne plus décrocher jusqu'à la fin. J'adore cette espèce de rupture entre le plus que sérieux de l'académie et la simplicité, mais surtout le raisonnement, du professeur car même si elle est finalement assez simple à mettre en place, elle est réfléchie et on sort du film en n'ayant peut-être pas appris quelque-chose mais en tout cas en ayant été enrichie. "Enseigner, c'est inculquer à penser par soi-même", j'ai tout simplement adoré cette réplique et je trouve qu'elle résume parfaitement bien le film et ce sont tout simplement des valeurs auxquelles j’adhère totalement et c'est peut-être pour ça que j'ai été autant touché par le film. Les exercices que fait faire le professeur aux élèves sont géniaux et, encore une fois, réfléchis mais ils ont aussi une répercussion sur les spectateurs, nous pouvons en effet nous poser les mêmes questions que le professeur cherche à poser aux élèves et le film réussi de cette manière à faire passer de très beaux messages. Les personnages sont très bien écrits, il y a tellement de choses importantes et riches abordées par le film qu'il n'a pas eu le temps de tout développer correctement mais on se concentre tout de même sur le principal. Il y a également un énorme message derrière spoiler: le suicide de Neil , encore une fois très fort, que j'ai trouvé vraiment extraordinaire, autant à l'écriture qu'à la réalisation. D'ailleurs, en parlant de la réalisation, j'ai beaucoup aimé certains plans qui sont bien trouvés mais elle reste dans l'ensemble assez lambda. Pour ce qui est des acteurs, nous avons un Robin Williams très touchant et en ce qui concerne le reste du casting, il est très bon. Le final nous laisse sans voix et on reste juste devant notre écran à apprécier en oubliant le temps et ce qu'il se passe autour de nous. "Le Cercle des poètes disparus" est donc un très bon film qui nous fait réfléchir sur beaucoup de choses, mais surtout "Carpe diem" !
L’histoire est anticonformiste, le scénario correspond bien au personnage du professeur John Keating, poète romantique rebelle à l’âme d’adolescent bousculant par son arrivée cette école prestigieuse aux strictes règles de conformité. Il ne fera qu’attirer l’attention auprès de ses élèves issus d’un milieu huppé tiraillée par l’education modèle enracinée de leurs parents et de la société, des rêveurs du non commun. La rébellion contre l’idéal est une opinion en soi, la décision paternelle dans le malheur du fils est le moment le plus triste du film, mais je ne suis pas béat autour du sujet principal appelant à suivre le troupeau de mouton, un cache misère de distraction.
Un chef d'œuvre poétique et touchant avec une mise en scène sobre, un scénario passionnant, des comédiens excellents dans leurs rôles et une musique somptueuse signée Maurice Jarre.
La critique d'un film culte est malaisée. The Dead poet society est l'un des plus beaux message cinématographique sur l'émancipation, le libre arbitre et la liberté. Il convoque des thèmes puissants comme la remise en cause des dogmes sociaux et la désobéissance civile et célèbre la poésie, la beauté, l'amour, le pouvoir de l'imagination et leur capacité à transcender le monde. Ces thèmes parviennent à transcender leur contexte et nous permettent de nous identifier. Nous nous retrouvons dans le sentiment d'injustice et l'aspiration au changement de ces étudiants dont la réalité pourtant ne correspond en rien à nos vies de prolétaires. Le film est porté par un Robbie Williams au sommet. Ce professeur est un super héro qui vaut bien les Supermans et Capitaine America d'aujourd'hui. Son appel au Carpe Diem est en cela intéressant qu'il n'est pas pour autant une injonction à la rébellion ou l'oisiveté d'un hippie idéaliste qui conduirait ces jeunes à tout quitter pour l'art et peut-être ruiner leur avenir. Il garde le sens des réalité et incite ses élèves à pratiquer une activité artistique (poésie, théâtre) mais pas sans l'accord de leur entourage et à condition que le reste suive. C'est ce pragmatisme qui rend le film aussi pertinent à mon sens. A son époque The Dead poet society est aussi innovant dans son message car il dévalue les normes sociales classiques : l'argent, le succès, la gloire. La pièce de théâtre dans laquelle joue Neil est belle mais elle ne promet pas une carrière internationale à son acteur. C'est "seulement" le moyen de sucer la substantifique moelle de la vie. Le film s'appuie aussi sur la pluralité de ses personnages : Keaton bien sûr, le délire de Dalton/Nouanda, Todd l'introvertie, la "traitrise" de Cameron ils apportent tous quelque chose au récit. Et puis parce que c'est un film qu'on regarde jeune c'est aussi souvent un objet pédagogique. Je me souviens par exemple avoir découvert la notion de chantage affectif utilisé par le père totalitaire de Neil. Que de souvenirs. Le film n'est pourtant pas exempt de défaut : l'ensemble est assez niais, cela dégouline souvent de bons sentiment et le bien et le mal sont peu nuancés. Le directeur de l'établissement aurait ainsi pu être davantage creusé et dans la bouche de Neil plutôt que le : "je fais du théâtre mais cela ne m'empêche pas d'avoir la note parfaite dans toute les matières" j'aurai préféré un "Mes notes restent très bonnes et je suis heureux". De la même façon même si c'est un film de contestation il reste limité aux méthodes d'enseignement. A aucun moment n'est remis en cause le principe même de ces écoles pour familles fortunées et la reproduction sociale qu'elle induit. Les rôles féminins subissent également les préjugés de cette époque, caricaturaux au possible elles sont réduites à leur aspect extérieur : pom pom girl ou poupée de porcelaine. Comment ne pas conclure sur le crescendo d'émotion puissant, inévitable qu'accompagne chaque visionnage ? La scène mythique d'hommage au Captain est préparée par le sacrifice de Neil. Là encore la mise en scène très christique peut paraître caricaturale mais il y a dans ce passage de la mort, quelque chose de profond qui traduit aussi la sensibilité exacerbée de cette période d'adolescence. Neil paye le prix ultime pour que les autres soient à jamais changé. Les autres ce sont ses camarades mais également nous qui désormais "avons peur de mourir en découvrant que nous n'avons pas vécu".
Extrêmement bien joué, et dialogué, ce film boulversant et drôle, prime par son originalité, et sa causticité. Bien que certains passages manquent de cohérence, le tout est bien ficelé. Un peu prévisible, et parfois trop rapide. Poignant, et éminament brillant. Très bon film !
Un film qui j'avais raté dans ma jeunesse, et que j'ai rattrapé tout récemment donc. Signé par P. Weir, un cinéaste sous-estimé à mon goût et que j'adore, évoluant dans des genres différents mais signant fréquemment de grandes réussites, ce film est donc à nouveau l’occasion pour R. Williams de trouver un rôle emblématique de sa carrière, volontiers plus poussé vers le drame que le comique (en plein divorce pendant le tournage, on raconte qu'il ne fera presque aucune blague sur le plateau, contrairement à ses films précédents). Au niveau comique, s'il signe encore une fois un numéro jubilatoire, il reste tout de même en retrait, Weir ayant décidé avec le scénariste de concentrer le film sur le groupe de jeunes garçons. Avec quelques futurs gros talents, le film nous plonge donc dans les arcanes de cette école rigoriste, élitiste, avec des enfants étouffés par des parents envahissants et castrateurs. Critique acide et féroce de ce mode de pensée, "Le cercle des poètes disparus" est une ode à la liberté individuelle, à la poésie, à l'art, encourageant les esprits à se libérer des carcans. Beau, noble, magnifiquement mis en images (J. Seale est à la photo, ça aide), voilà un film culte qui n'a pas usurpé sa réputation, et qui garde encore intact sa force de frappe émotionnelle. Indispensable. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com