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Louis Morel
46 abonnés
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2,5
Publiée le 27 janvier 2013
Malgré un Robin Williams assez convaincant et une fin plutôt émouvante, "Le Cercle des poètes disparus" ne décolle pas à cause de son scénario confus, trop explosé et pas assez approfondis.
Véritable ode à l’autodétermination et à la liberté de penser, pamphlet au conformisme et à l’enseignement universitaire de bas étage, le cercle des poètes disparus est une œuvre criante de vérités. « Carpe Diem » (vis l’instant présent) ou encore « ne regrette pas une fois la mort arrivant ne pas avoir vécu une expérience » ne sauraient que trop bien exprimer le désir du réalisateur de nous enjoindre à gouter le plaisir de la vie et de ne pas nous laisser manipuler par les volontés de nos proches. Le professeur de lettre, magistralement incarné par Robin Williams, parvient à faire véhiculer à ses élèves le goût de la vie, l’importance de notre avenir et surtout le refus de l’ordre établi. Refusant de se plier au régime autoritaire dicté magistralement par le directeur de l’école ainsi que les parents d’élèves, le professeur démontre que notre manière de penser ne doit pas être altérée par celle établie par la société. Un message tabou à l’époque et malheureusement encore d’actualité. Prenant du début à la fin, interprété par de très bons acteurs, une fin bouleversante… Le cercle des poètes disparus vous laissera une impression que seuls les grands Films et les plus beaux poèmes parviennent à vous transmettre. Peter Wier nous offre une réalisation sans faute.
Ce film est pour moi le meilleur film de Peter Weir, un poil au dessus des excellents "Witness" et "Truman Show". C'est un très beau film, réalisé d'une belle manière et accompagné par une superbe musique. Robin Williams offre la meilleure prestation de sa carrière et on découvre les excellents Ethan Hawke ("Bienvenue à Gattaca") et Robert Sean Leonard ("Dr House"). Le reste des interprétations sont également tous très performantes et justes. On est ému par le voyage initiatique sous l'égide d'un professeur peu conventionnel qui leur apprend à s'ouvrir au monde et d'avoir une regard critique sur l'enseignement reçu et la société afin d'avoir leur propre perception, leur propre personnalité. ce passage à la fois excitant et effrayant vers l'age adulte est magnifiquement raconté. Une très belle réussite de cinéma.
Un film qui a ému toute une génération. Visionné lors de mon adoslescence, puis revu plusieurs années plus tard. On prend un certains recul, qui fait que l'on ne perçoit pas le film de la même manière. Notamment, celle du dépassement de soi et de la morale assea manichéenne ; qui est ; quand même bien présente. Robin W excelle dans son rôle, et ses camarades (pourtant moins connu) également. L'histoire peut se voir simple, mais amène quelques reflexions (avec le recul) ; qui sont quand même plutôt interessante à analyser. Un des rares films, qui tout en restant fictif. Se veut touchant, prenant. Un film, qui , à chaque diffusion. Me procure toujours autant de plaisir et qui, révèle toujours un petit truc ; que l'on a pas vu la fois précédente. Bref, un film totalement réussit ; qui mérite d'être vu par tous. Mais également diffusé dans les établissements scolaires (chose qui se fait, mais surement pas assez). Un très beau film, certes ; mieveux ; mais tellement prenant et plaisant. Que l'on suit cela sans se prendre la tête, et qu'on ne peut qu'admirer le jeu de tous et la réalisation générale de cette production.
Un classique et chef d'oeuvre qui nous pousse à dire "carpe diem" ! Un très beau film sur la poésie, la passion et le sens de la vie. Robin Williams est tout simplement génial dans son rôle de prof anti-conformiste, et les jeunes talents en herbe (Ethan Hawke et Robert Sean Leonard) ne le sont pas moins. Le tout est bien construit, on y croit jusqu'à la fin. BRAVO
Ce n'est pas un film comme les autres. Il a une essence particulière et une beauté propre. Mais jusqu'où s'élève sa beauté ? La réponse dans quelques lignes.
En choisissant de mettre en place son histoire un dans un lycée privé ultra-catholique, Peter Weir filme le quotidien d'un petit groupe et l'arrivée d'un nouveau membre avec une rare habileté. On découvre ainsi la personnalité de chaque personnage. Du petit coincé à lunettes en passant par l'extravagant intelligemment drôle, tous sont bien exploités par leurs acteurs. On entre alors en sympathie immédiate avec eux et l'on suit chacun de leurs mouvements avec intérêt.
Puis entre en scène un personnage, LE personnage. Un professeur de littérature(Mr. Keating) interprété magnifiquement par Robin Williams. Il fait frissonner tout au long du film et ses scènes bénéficient d'un traitement sublime. On est donc profondément touché parr la moindre de ses paroles. Cependant le sublime n'est vraiment atteint que lorsque les élèves et le professeur sont en parfaite cohésion, ce qui arrive pratiquement à toutes les scènes de cours. Des cours pas vraiment orthodoxes mais qui font ressortir toute la grandeur que R.Williams donne à son personnage. De plus c'est lorsque le fameux cercle des poètes disparus prend place que la réalisation gagne en puissance.
La poésie ne sert plus alors d'argument mais soutient le film dans sa franche critique manichéenne. Car c'est bien une lutte d'esprit qui est menée dans ce film, un fabuleux plaidoyer pour la liberté de l'esprit. Le bien est représenté par le professeur Keating et le groupe d'élèves, et le mal par le personnel hiérarchique du lycée. Et chaque affrontement gagne en intensité. On partage chaque punition, ce qui accentue notre compassion pour les personnages et notre tristesse.
Si l'on est frappé par la justesse des acteurs et la grandeur de la réalisation, on l'est encore plus par la beauté poétique qui émane du film. On savoure des vers sublimes et donnant lieu à une grande réflexion. Ce n'est presque plus de la poésie mais de la philosophie. On découvre que Mr. Keating ne donne pas des cours de poésie, mais des leçons de vie superbement mise en scène et agrémentée d'une touche musicale de Maurice Jarre pour le moins remarquable.
Et c'est sans crier gare qu'arrive un événement tragique inattendu et que l'on a droit à une scène finale magnifiquement poignante, surement les cinq dernières minutes les plus belles de l'histoire du cinéma. Et je reprends les mots de Mr. Keating (au passage meilleur rôle de Robin Williams) pour vous dire ceci : Vous verrez ce film parce que vous faites partie de l'humanité. Il y aurait d'autres choses qui pourraient vous satisfaire, mais dans ce film, la beauté, l'amour, l'aventure, c'est pour ça que vous êtes humain et que vous devez le voir. Bravo Peter Weir pour ce chef-d’œuvre qui traversera les générations.
Immense film, un Robin Williams mémorable et de jeunes acteurs avec de bons jeux, pas comme dans Narnia ou Twilight. L'intrigue critique avec virulence les conservatismes moraux, l'ordre et le conformisme. Une vision libertaire honnêtement montrée dans une Amérique conservatrice et puritaine. Si vous avez aimé le film allemand "La Vague", vous pourriez aimer celui-ci, car dans "La Vague" c'est l'inverse qui se produit.
C'est le premier film de Peter Weir que je vois. C'est un film unanimement aimé, voire adoré. Rafraîchissant, beau dans son propos, sublime dans son histoire évoquant souvent la jeunesse de ses spectateurs. Le Cercle des poètes disparus est une des plus belles leçons de vie qu'il m'ait été donné de voir derrière un écran, une vraie force tangible qui nous tire vers l'avant. Le message est transfiguré par des dialogues succulents superbement bien écrits, des acteurs merveilleux et une musique de Maurice Jarre inoubliable. Robin Williams en tête livre une performance d'anthologie, mais les jeunes comédiens peu connus se donnent également cœur et âmes : Robert Sean Léonard déborde de vitalité et d'émotion, une grosse partie comique et dramatique reposait sur ses épaules et il se transcende avec un talent éblouissant, Allelon Rugierio dans le rôle de Meeks se trouve aussi au centre d'un dénouement qui l'amène à jouer méchant, et Ethan Hawke parvient à rendre très émouvant un personnage effacé et timide. La mise en scène de Peter Weir se montre très dynamique dans les mouvements de caméra, qui suivent avec naturel les déplacements des protagonistes, parfois dans un contexte difficile (large rotation circulaire lors d'une poursuite dans une petite chambre) que l'on ne saisit qu'après avoir vu le film. La photographie ne s'affirme pas vraiment, l'éclairage naturel a sans doute été favorisé au détriment de quelques folies visuelles, ce qui s'explique par l'ambiance que Weir a cherché à créer. Le réalisateur filme autant le lycée et ses habitants que ses alentours aux allures de paysages romantiques d'automne, avec ces feuilles mortes, cet établissement scolaire qui ressemble à un manoir, cette grotte...le film progresse ainsi par tableaux classiques, sans pour autant manquer de rythme et de vivacité. Et ce jusqu'à la terrible tragédie qui amène une conclusion certes convenue mais nuancé à cette ode à la vie non conformiste. Du grand et beau cinéma.
Bon film, avec un Robin Williams a couper le souffle comme d'habitude. Des jeunes très prometteurs et un scénario de Peter Weir sensationnel comme à la plupart de ces films. 3/5 ;)
Un des plus beaux films de ces trente dernières années mais aussi un des plus tristes ! Peter Weir réalise certainement son meilleur long métrage, fait de poésie et d'amour de la vie dans un milieu très strict où il n'y a aucune place à la liberté d'être simplement différent . On peut y voir Ethan Hawke en étudiant timide dans l'un de ses premiers rôles, sous la houlette d'un Robin Williams en professeur de lettres qui nous livre une superbe copie d'acteur . A voir absolument !