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Ghibliste
76 abonnés
577 critiques
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3,5
Publiée le 16 avril 2015
Film culte de la fin des années 80, "Le Cercle des Poètes Disparus", de Peter Weir, est un film intelligent et utile, mais qui d'après moi reste un peu trop classique dans son illustration de ce que peut être le poète et la poésie (et je suis bien placé pour le savoir...). Evidemment, on ne peut que saluer l'anticonformisme et la liberté prônée par ce professeur original incarné par l'excellent - et regretté - Robin Williams, mais celui-ci oublie toutefois de parler des versants modernes de la poésie (le film se déroulant en 1959) puisque la rime est ici seule reine... De plus, les jeunes poètes sont relativement caricaturaux, présentés comme des êtres forcément ultra-sensibles, et n'abordant que des thèmes banals, et ce de manière souvent mièvre. Du coup, je me demande si le succès de ce film n'a pas contribué à faire du poète moderne ce type ringard, trop fragile et passéiste... Mais passons. Les dialogues sont plutôt bons, les acteurs également (quelle surprise de revoir Robert Sean Leonard adolescent !), le scénario intéressant - mais parfois cousu de fil blanc -, et l'émotion relativement présente... Un bon film donc, mais qui selon moi ne fait que survoler ce thème et ses enjeux si passionnants. Plus philosophique que poétique.
"Carpe Diem" "Le Cercle des Poètes Disparus", c'est un sujet maîtrisé, avec des dialogues forts et des citations pleines de morales et vérités. Il faudrait étudier chaque passage du film pour comprendre chacunes des idées passées. Les acteurs sont très bons, Robin Williams est toujours très bon dans son rôle de guide psychologique. Et ça fait bizarre de voir un Ethan Hawke aussi jeune (il a été un jour aussi jeune ! haha) Un brainfuck qui retourne la tête, très bon.
Magnifique ode sur la transmission du savoir et l'accomplissement des aspirations personnelles, ce film indéniablement intemporel avait tout pour devenir l’œuvre culte que l'on sait: une pléiade de jeunes acteurs en devenir, un Robin Williams toujours aussi épatant, une mécanique largement comprise et transposable à tout un chacun. Greffez là-dessus la réalisation impeccable de Peter Weir, des bouffées d'humour et de drame à bon escient, un peu de Beethoven et des acteurs tous impeccables: n'en jetez plus, le Cercle des Poètes Disparus est un incontestable chef-d’œuvre, toujours aussi puissant et émouvant des années après sa sortie.
Un très beau message dans ce film, le parti pris est réussi et pas caricatural du tout. Robin Williams est drôle mais crédible : une très belle performance. La fin est glaçante, inattendue et je pense que le rendu cinématographique est très réaliste par rapport aux sentiments qu'auraient pu ressentir des proches lors d'une même situation.
Ce film est un des meilleurs films que j'ai vu ! La performance des acteurs est très bonne, que ce soit pour Robbin Williams ou l'ensemble des jeunes étudiants. Le cadre est un peu ancien, des fils à papa qui étudient sans arrêt pour devenir avocat, médecin, comme le souhaitent leurs parents. Ils sont tous complètement esclaves de la conformité et de l'autorité de leurs parents. Et, alors, entre l’extravagant professeur Keating qui vient leur apprendre la littérature, dans son essence même. Qu'est-ce que la poésie après tout ? C'est trouver du beau dans le monde, c'est y mettre du relief avec son regard, et chercher les mots qui sauront retranscrire au mieux ce que nous expérimentons. Plus qu'un hymne à la littérature, ce film est un hymne à la vie: il faut penser par soi même et croquer chaque instant de la vie à pleines dents.
Ce film a en effet un rythme assez lent qui lui permet d'insister sur les ressentis des personnages, et de mettre l'accent sur les valeurs qu'il veut véhiculer : le sentiment d'être prisonnier de sa vie,l'émotion provoquée par une bouffée de liberté, la reconnaissance, l'angoisse, la tristesse, l'incompréhension, la culpabilité... Je trouve ce film très fort de sens, de leçon et d'émotion.
Un des plus beaux films avec Robin. Un film qui parle de la vie, de l'âme humaine. Très émouvant, ce film porte à réflexion sur nous-mêmes sur la position que nous prenons dans la vie. Un grand moment de cinéma.
'Carpe Diem', Le Cercle des poètes disparus est un film magnifiquement émouvant et triste. Un film qui remet en cause la perception de la vie et de la société. Chaque génération devrait voir ce film qui apprend beaucoup de chose sur la vie. A voir absolument.
Moué bof je comprend pas trop l'engouement autour de ce film il n'a rien de palpitant. J'ai vraiment pas accroché à l'histoire ni aux personnages. En tout cas ça fait bizarre de voir tous ces acteurs connus plus jeunes ^^ Ethan Hawke surtout ç'a ma choqué. Désolé de le dire mais je me suis ennuyé devant ce film, bien que je sois assez ouvert d'esprit niveau films d'habitude. 2/5
Je ne vais pas le cacher, je voulais comprendre d'où venait le "Ô Capitain, Mon Capitaine"...J'ai donc découvert une belle réalisation ayant le regretté Robin Williams comme acteur principal. Ce film relate les méthodes non habituelles pour ce type d'établissement, d'un professeur atypique. Le jeu d'acteurs est très bon. On aime le sujet, les décors et le scénario. A voir, sans attendre.
Le cercle des poètes disparus est un film magnifique, merveilleux !!! L'histoire de ce professeur extraordinaire, qui enseigne à sa manière quelque peu révolutionnaire, en disant aux élèves de penser à leur manière et de ne pas suivre les livres et pensées d'autres personnes, est bouleversante d'émotions. La réalisation est exemplaire, les dialogues, quoique parfois pas évident à comprendre, sont d'une très haute qualité et nous font réfléchir, la musique colle parfaitement au film, les acteurs sont tout simplement extraordinaires. Robin Williams (Capitaine ô mon capitaine, l'un de mes acteurs préférés, parti beaucoup trop tôt est fantastique, comme à son habitude mais encore plus ici. John Keating est pour moi, le meilleur professeur que le cinéma ait créé, celui que l'on aimerait tous avoir. Et que dire de la fin, si ce n'est que je n'est jamais autant pleuré sur un film, à part sur "La Ligne Verte". 5 merveilleuses étoiles pour ce grand classique du cinéma que tout le monde devrait voir au moins une fois dans sa vie, ou plus même. Ceux qui n'aiment pas, qui le trouve ennuyeux ou niais n'ont absolument rien compris au cinéma et n'ont aucune émotion. Un de mes films préférés !!!
Un film qui m'a vraiment marqué... Je me souviendrai toujours des jeunes qui se mettent debout sur les tables criant:" Oh Capitaine!".. Robin Williams est bien sûr exceptionnel, tout comme les secondes rôles, marquants. Ce film est une ode à la vie, avec des passages intéressants sur la poésie, la philosophie.. Ce film est un mélange d'émotions, de rire, de larmes.. Bref, un grand moment de cinéma.
Si le film a du mal a démarrer, il n'en demeure pas moins culte, et véritablement intéressant. On peut penser au début que "Dead Poets Society", c'est "Les Goonies" mais avec des lycéens bourgeois ; mais ce film est bien plus que ça. C'est un hymne à la liberté et un gros doigt d'honneur destiné à toutes sortes de conformisme et autre traditionalisme. Cependant, cette œuvre souffre d'un classicisme trop manifeste, et les enjeux personnels des élèves paraissent banals spoiler: (Todd reçoit le même cadeau tous les ans, le père de Neil refuse catégoriquement que ce-dernier fasse du théâtre, et le dirlo ultra-sévère n'est quand même pas un concept novateur...) et stéréotypés, même si je ne doute pas que cela s'est produit pour quelques malheureux jeunes-hommes... Donc en dehors de cette impression de déjà-vu et hormis ces enjeux légèrement insipides, le film célèbre le courage, la liberté, l'excentricité, la poésie, et l'anticonformisme, si nécessaires face à une autorité de la répression, un enseignement réactionnaire... Le très regretté Robin Williams incarne John Keating, un prof de lettre disons... original, qui apprend finalement plus la philosophie que la littérature à ses élèves. Son enseignement singulier touche un groupe d'élève en particulier, ces 6 ou 7 potes sont touchés par la proximité du professeur, par sa pédagogie et par sa fantaisie. spoiler: Keating en vient à leur faire une révélation sur un cercle de poètes qui se réunissaient du temps où il était, lui, élève dans cette école. Les sept amis décident de rouvrir le dit club : le Cercle des Poètes Disparus. Mais le directeur de l'école voit cela d'un mauvais œil... Williams est stupéfiant, tantôt drôle, tantôt poignant, et les acteurs jouant les lycéens sont également investis. À leur tête, Robert Sean Leonard (sosie de Jim Carrey dans sa jeunesse), suivi du tout jeune Ethan Hawke, révélation du film, qui joue pas mal le coincé mal dans sa peau. De son côté, Peter Weir (réalisateur de "Pique-nique à Hanging Rock", "La dernière Vague", "The Truman Show", ou encore de "Master and Commander") offre une mise en scène classique mais soignée, dotée de plans sublimes et significatifs. Un joli film à (re)découvrir !
Un film magnifique. Des acteurs qui jouent a la perfection. Des textes qui donnent à réfléchir! Un robin Williams au top de son jeu! Oh capitaine mon capitaine RIP! Juste parfait
Il aura fallu que le phénoménal Robin Williams nous quitte prématurément pour que je me penche enfin sur l’un de ses plus fameux rôle, à savoir celui de John Keating dans Le Cercle des Poètes disparus, un chef d’œuvre de Peter Weir pour beaucoup ; un statut mérité au bout du compte, tant sa profondeur et la force de son propos nous happe avec une aisance folle, mais… il y a un mais. Cette nuance concerne dans mon cas le tournant scénaristique qu’estspoiler: le suicide de vous-savez-qui, vecteur d’un chamboulement amenant à la dernière partie du long-métrage ; bien que cohérente en soi, cette mort paraissait si évidente au premier abord que l’on eut été en droit d’espérer un rebondissement plus original, moins frustrant, d’autant que le final est quant à lui tout bonnement brillant… preuve en est de l’intelligence avérée d’une intrigue très efficace, mais qui m’aura déçu sur ce point. Rien de rédhibitoire toutefois, et il serait malvenue de ne pas citer les innombrables qualités d’un film décidément marquant dans le genre, à commencer par son scénario : il s’agit là en effet d’un modèle d’écriture, savamment juste quant à l’évolution de ses protagonistes au contact de l’énigmatique Keating, ce dernier incarnant le message anticonformiste distillé par Le Cercle des Poètes disparus ; un tel esprit ne pouvait assurément que remuer le spectateur comme il se devait, et le long-métrage y parvient avec une subtilité digne des plus grands chefs d’œuvre, en faisant fi de toutes grandiloquences notamment, et le récit peu mouvementé s’avère de bout en bout passionnant. La force du film repose ainsi en grande partie sur ses personnages, tous excellemment interprétés, avec en toute logique un Robin Williams (définitivement magistral) tenant le haut de l’affiche ; le groupe de petits bourgeois se révèle lui aussi très plaisant, tous étant sympathiques et très bien traités à l’image de Neil Perry et de Charlie Dalton, tandis que l’on formule un regret concernant l’approfondissement de Todd Anderson, celui-ci apparaissant comme en retrait... bien qu’il subsiste de ceci une corrélation somme toute logique vis-à-vis de sa timidité maladive, n’aurait-il pas été plus intéressant de s’attarder davantage sur ce dernier plutôt que sur la (sympathique) bluette de Knox ? Heureusement, l’émouvant et culte dénouement compense d’un trait cet état de fait, d’autant que Le Cercle des Poètes disparus dispose d’autres cordes à son arc : il y a bien entendu la mise en scène irréprochable de Peter Weir (quoique peu créative dans son ensemble), une excellente photographie et enfin une ambiance très réussie ; cette dernière donne ainsi vie d’une bien belle manière à l’austère académie de Welton, et qui couplée à une BO parfaitement dans le ton du long-métrage achève de nous embarquer en son sein traditionaliste à l’excès. Bref, Le Cercle des Poètes disparus frôle la perfection, mais n’a en aucun cas usurpé son statut de film culte, fort d’un message fort portant à réflexion ; on en retiendra surtout la belle brochette d’interprètes, portée par un Robin Williams somptueux, et un hymne vibrant à la poésie, les passions et l’identité de chacun... une œuvre unique en tous points.