Votre avis sur Duel ?
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300 000 dollars et 10 jours de tournage Spielberg relève le défi et réalise Duel pour la télévision qui adapte une nouvelle de Richard Matheson publiée dans le magazine Playboy (à savoir que c'est autobiographique car le soir de l'assassinat du président Kennedy il fut poursuivi par un camion). 2 ans après son passage avec succès à la télévision ce téléfilm débarque dans les salles de cinéma européen avec une rallonge de 16 minutes et il est tout aussi bien accueilli et cela sera la carte d'entrée du réalisateur pour faire carrière au cinéma.
J'avais déjà vu auparavant ce film et au vu de sa réputation j'étais resté sur ma faim, décidant de lui redonner une chance je constate que je reste sur le même avis. Certes c'est bien filmé et le dernier tiers est intense mais malgré ses qualités Duel n'est pas un thriller que je trouve palpitant même si on se rend compte qu'il a inspiré beaucoup de monde.
Un film à découvrir mais qui personnellement si je le trouve efficace ne m'a pas particulièrement marqué.
J'avais déjà vu auparavant ce film et au vu de sa réputation j'étais resté sur ma faim, décidant de lui redonner une chance je constate que je reste sur le même avis. Certes c'est bien filmé et le dernier tiers est intense mais malgré ses qualités Duel n'est pas un thriller que je trouve palpitant même si on se rend compte qu'il a inspiré beaucoup de monde.
Un film à découvrir mais qui personnellement si je le trouve efficace ne m'a pas particulièrement marqué.
Duel, ça faisait longtemps que j'entendais parler de ce film, parfois comme étant l'un des meilleurs Spielberg... et il faut dire que ça donne envie sur le papier, un camion qui poursuit sans explication un automobiliste. Alors c'est un pur exercice de style... avec ses qualités et ses limites... Ce n'est pas très émouvant par exemple (enfin pas des masses d'émotions, même si c'est bien tendu par moments). Après la mise en scène suit, forcément, sinon le film ne fonctionnerait pas, ce n'est pas avec son histoire qu'il va maintenir éveillé.
Du coup c'est franchement sympa, assez intrigant et Spielberg sait gérer la montée de la tension.
Mais je reprocherai néanmoins la voix off, voix interne du personnage, trop explicative, qui raconte des trucs que l'on sait tous, que l'on a tous compris immédiatement... Pas besoin d'en rajouter... Surtout que dans ce genre de situations ça n'étonnerait personne que le personnage se mette à se parler à lui-même à haute voix (au pire). Les réactions du personnage principal sont quant à elles étrangement crédibles, étrangement car bien souvent dans ce genre de film, les personnages sont de vrais abrutis finis, qui du coup méritent ce qui leur arrive. Là, le seul truc qu'il aurait pu faire, c'est demi-tour... et rien ne nous dit que le camion ne l'aurait pas suivi.
Après c'est un film qui ne dit pas grand chose non plus en plus de son concept... Du coup dans le film de bagnoles (même si quelque part ça n'a pas plus grand chose à voir) je préfère Point Limite Zéro.
Du coup c'est franchement sympa, assez intrigant et Spielberg sait gérer la montée de la tension.
Mais je reprocherai néanmoins la voix off, voix interne du personnage, trop explicative, qui raconte des trucs que l'on sait tous, que l'on a tous compris immédiatement... Pas besoin d'en rajouter... Surtout que dans ce genre de situations ça n'étonnerait personne que le personnage se mette à se parler à lui-même à haute voix (au pire). Les réactions du personnage principal sont quant à elles étrangement crédibles, étrangement car bien souvent dans ce genre de film, les personnages sont de vrais abrutis finis, qui du coup méritent ce qui leur arrive. Là, le seul truc qu'il aurait pu faire, c'est demi-tour... et rien ne nous dit que le camion ne l'aurait pas suivi.
Après c'est un film qui ne dit pas grand chose non plus en plus de son concept... Du coup dans le film de bagnoles (même si quelque part ça n'a pas plus grand chose à voir) je préfère Point Limite Zéro.
Une voiture, un camion, une immense route. Voilà les trois éléments qui font l'essence du tout premier film de Steven Spielberg, réalisé pour la télévision mais tellement réussi qu'il a mérité son passage sur grand écran. "Duel" c'est avant tout un exercice de style dans lequel le jeune Spielberg s'éclate avec ce qu'il a, démontrant déjà une certaine maestria qu'il ne sera plus possible de nier à partir des "Dents de la mer". Bien évidemment, une heure et demie d'affrontement entre une voiture et un camion, c'est peu léger et parfois le film donne l'impression de tourner à vide, ajoutant quelques scènes histoire de donner de la matière. Cela ne l'empêche pas d'être plutôt efficace et montrer toutes les qualités de réalisation de Spielberg qui parvient à construire un vrai suspense à partir de pas grand chose. Pas génial mais déjà annonciateur d'un talent fou.
Ça fait toujours plaisir de voir Steven Spielberg à ses débuts ! Avec ce 'Duel', il accouche d'un très bon téléfilm avec pas mal d'action. Après c'est sure que c'est loin d’être au niveau des 'Dents de la mer', 'Jurassic Park', 'E.T'... à cause d'un scénario trop répétitive, et peu passionnant. Mais je tiens à souligner que c'est un film prenant, avec quelques bonnes scènes à suspens, et de bonnes répliques. A voir pour les fans du cinéaste !
D’un synopsis de Richard Matheson, le légendaire écrivain, ABC décida de faire un téléfilm. Ils appelèrent un jeune réalisateur d’épisodes de séries TV et de petits films lors de son adolescence, Steven Spielberg, pour mettre en images.
Dès les premières images, le générique d’ouverture, on sent qu’on est en présence d’un metteur en scène doué, qui arrive à instaurer une atmosphère étrange en quelques plans avec comme seule bande-son une radio locale. Le film originel durait 74 minutes et était destiné à la télévision. Avec le succès, le film fut rallongé jusqu’à durer 90 minutes. C’est sans doute son plus grand défaut. Alors que le suspense est en place dans la première heure, avec son lot de personnages plus vrais que nature, amusants, intéressants et ses péripéties pas trop répétitives, malgré un thème qui s’y prête, le film s’écrase un peu dans sa dernière demi-heure, cela devient répétitif et malheureusement très vite ennuyeux. Heureusement, les acteurs sont plutôt bons et la scène finale témoigne d’une maîtrise technique irréprochable.
Duel vaut donc beaucoup plus pour voir les débuts d’un auteur majeur du cinéma américain plus que pour sa qualité de film en tant que telle. Cela dit, le film reste plus que convenable et se classe comme un bon thriller psychologique.
Dès les premières images, le générique d’ouverture, on sent qu’on est en présence d’un metteur en scène doué, qui arrive à instaurer une atmosphère étrange en quelques plans avec comme seule bande-son une radio locale. Le film originel durait 74 minutes et était destiné à la télévision. Avec le succès, le film fut rallongé jusqu’à durer 90 minutes. C’est sans doute son plus grand défaut. Alors que le suspense est en place dans la première heure, avec son lot de personnages plus vrais que nature, amusants, intéressants et ses péripéties pas trop répétitives, malgré un thème qui s’y prête, le film s’écrase un peu dans sa dernière demi-heure, cela devient répétitif et malheureusement très vite ennuyeux. Heureusement, les acteurs sont plutôt bons et la scène finale témoigne d’une maîtrise technique irréprochable.
Duel vaut donc beaucoup plus pour voir les débuts d’un auteur majeur du cinéma américain plus que pour sa qualité de film en tant que telle. Cela dit, le film reste plus que convenable et se classe comme un bon thriller psychologique.
L'idée de départ est simple, mais elle est géniale! De là vont découler un stress et une tension principalement provoqués par la brillante réalisation de Steven Spielberg.
1971 arrive un petit téléfilm chez ABC qui annoncera alors la carrière d'un futur grand réalisateur, ce film c'est Duel, Steven Spielberg le réalise en seulement 12 jours et offre alors un road movie sous tension .
Le scénario est simple, un homme, David Mann se fait harceler par le conducteur d'un poids lourd, celui ci semble bien déterminé pour mettre fin a la vie de David .
S'en suivra alors une folle course poursuite sous tension, sous un soleil de plomb et au suspense constant .
La réalisation reflète deja le talent de Spielberg, le tout est bien maintenu offrant une dose de mystère .
Le seul soucis est que le film devient un poil trop long avec cette unique idée de base, malgré tout les quelques longueurs ne sont pas gênantes .
Un film prenant qui vous fait transpirer comme le protagoniste et qui fonce a toute allure, un début de carrière qui démarre fort chez Spielberg .
Le scénario est simple, un homme, David Mann se fait harceler par le conducteur d'un poids lourd, celui ci semble bien déterminé pour mettre fin a la vie de David .
S'en suivra alors une folle course poursuite sous tension, sous un soleil de plomb et au suspense constant .
La réalisation reflète deja le talent de Spielberg, le tout est bien maintenu offrant une dose de mystère .
Le seul soucis est que le film devient un poil trop long avec cette unique idée de base, malgré tout les quelques longueurs ne sont pas gênantes .
Un film prenant qui vous fait transpirer comme le protagoniste et qui fonce a toute allure, un début de carrière qui démarre fort chez Spielberg .
Conçu comme un téléfilm, le succès de duel fut si important sur le petit écran qu'il dut etre distribué au cinéma. Vous etes face au premier film réalisé par celui que l'on appelle desormais Steven Spielberg et malgré la pauvreté voire l'absence de dialogues, Duel est une prometteuse réussite. Cette lutte acharnée entre un simple conducteur et un camion fou est assez captivante et Dennis Weaver nous fait à la fois virevolter à bord de son bolide rouge et chauffer notre tete autant qu'il perd la sienne. On pourra regretter quelques longueurs que le metteur en scène a du rajouter lors de la ressortie en salles et une fin moyenne. Mais bien pour une première oeuvre (il y en aura d'autres !).
Duel est le premier long-métrage réalisé par Steven Spielberg. Il n’est pas tout de suite sorti en salles. Ce film a d’abord été diffusé à la télévision. C’était censé être un téléfilm. Mais Duel a quand même bénéficié d’une sortie en salles. L’histoire est assez banale. Un homme, dans sa voiture, est poursuivi par un camion conduit par un malade qui n’arrête pas de le suivre. Malgré tout, l’histoire est très bien mise en scène. Ce film m’avait marqué lorsque j’étais petit. Même quand je le revois maintenant, je suis stressé. Steven Spielberg était alors jeune à cette époque-là et nous prouvait qu’il avait du talent. Depuis, cette légende du cinéma a réalisé quelques-uns des plus grands films de l’histoire du cinéma.
Je n'avais jamais vu ce film de Steven Spielberg et il fallait que je rattrape ce vide. On sent la patte du réalisateur qui arrive avec une histoire tenant sur un bout de papier à installer un vrai suspense !
La mise en scène est originale et ce duel autoroutier une vraie merveille. A voir pour comprendre tout le talent de ce réalisateur aux nombreux succès !
La mise en scène est originale et ce duel autoroutier une vraie merveille. A voir pour comprendre tout le talent de ce réalisateur aux nombreux succès !
Initialement créé pour la télévision, ce film a connu ensuite une sortie en salles et est ainsi devenu le premier long-métrage de cinéma de Steven Spielberg. Le scénario est signé Richard Matheson (Je suis une légende, L'Homme qui rétrécit…) d'après l'une de ses nouvelles. Scénario minimaliste et percutant : un automobiliste lambda est pris en chasse, sans raison, par un gros camion-citerne. Folle course-poursuite. L'absurdité et l'effroi. Un pur cauchemar, le temps d'une journée (de merde). Le schéma narratif joue sur les peurs archaïques, sur le thème de la lutte pour la survie, face à une menace monstrueuse. Schéma que reproduira Spielberg quelques années plus tard dans Les Dents de la mer, avec un requin à la place du gros camion. Ce canevas basique offre au jeune cinéaste d'alors un formidable terrain de jeu pour ses expérimentations stylistiques. Et on peut dire que cet exercice de style est sacrément réussi côté réalisation et côté montage. Alternance de caméra subjective et objective, angles de vue variés, grand sens de l'espace et du rythme, découpage précis. Bref, un suspense joliment maîtrisé techniquement. Avec, en prime, une personnification étonnante du camion, animal de métal vrombissant et oppressant, puissance roulante et sadique. Seule la voix-off du conducteur de la voiture (Dennis Weaver) ne paraissait pas nécessaire. L'expressivité visuelle et sonore suffisait.
Tournage en 16 jours (!). Mouvance Nouvel Hollywood.
Tournage en 16 jours (!). Mouvance Nouvel Hollywood.
Cette ambitieuse proposition de nous conserver hantants grâce à une course poursuite pendant 90 minutes échoue à nous embarquer pleinement. Assurément la faute n'en est pas à la mise en scène, réfléchie, parlante, symbolique de Spielberg qui transforme ce camion en ogre ou cette route en jeu de piste. Cependant le choix d'un comédien dénué de tout charisme, bien que cela serve l'idée de la proie qui cherche en une personnalité d'abord soumise voire pleutre les ressources nécessaires à sa survie, empêche empathie ou intérêt. Ainsi, malgré une variété des attaques du chasseur s'amusant à harceler notre anti-héros, la dynamique halète - sans doute par manque de moyens pour travailler effets sonores ou nerveux. Décevant.
Le film en soit n'est pas génial, en partie à cause du script vraiment très pauvre et du paysage répétitif. En revanche, le travail de réalisation est vraiment très très bon, et beaucoup de plans ou de scènes sont un régal.
Rapidement, le style efficace de Spielberg est reconnu; une assurance surprenante qui nous assure aucun temps mort si aucun bémol. Bien que ce soit son premier film, son expérience ne démérite pas et, bien que son synopsis se montre assez banal, il n'en est rien quand aux nombreux rebondissements qu'il nous expose. Sans s'imposer comme son meilleur film, Duel reste cependant incontournable pour les cinéphiles, aussi afin de se rendre compte de la crédibilité de Dennis Weaver devant la caméra.
Pour son premier film, Spielberg nous étonne plus d'une fois. Cette production aux moyens limités excelle en matière de stress et de pression. La mise en scène est redoutable et l'ambiance tantôt oppressante, lente ou frénétique.
Un film plein de qualités, simple mais diablement efficace, supérieur à maintes productions de l'illustre (mais contestable) carrière du réalisateur.
Un film plein de qualités, simple mais diablement efficace, supérieur à maintes productions de l'illustre (mais contestable) carrière du réalisateur.