La clique Apatow-Stiller-Ferell-Sandler réussit ce qui l'essence du cinéma de genre, récupérer des structures bateaux et les dynamiter par un sens de l'humour hallucinant, une bonne humeur communicative et une subversion qui égratine tout les idéaux modernes véhiculés par la norme. Si Dodgeball a la même structure que Semi-Pro ou Happy GIlmore, il en est très différent et tout aussi excellent, démontant le culte du corps et la normalisation des êtres par des gags tour à tour graveleux, fins, des caméos géniaux (amstrong, hasseloff, et chuck norris). Bref, une tuerie à des milliers d'années d'avance sur le cinoche comique français. (Hein Cyprien, Camping et co)