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Un visiteur
0,5
Publiée le 14 mai 2010
Un film ridicule, grotesque, pitoyable, drôle involontairement, ....C'est le genre de film qui n'a aucun interêt, et qui sert à snober les amateurs de films d'aventures ou de productions hollywoodienne... Bah oui, c'est très simple, quand on comprend rien et que y'a rien à voir, c'est forcémment que le film est super intelligent et super bien fait non ? (réfléchissez à l'alternative qui me semble bien plus probable) Ce genre de film c'est pour les pseudo intelectuello-philosopho-culturo-cinematographico-artistico- .... Bref, j'espère que vous m'aurez compris: ça fait super bien de dire : "ouais, j'ai adoré le monde vivant, de toute façon, un bon film, c'est comme un cailloux dans une chaussure non ?" (en plus vous sortez une philosophie à 2 balles, alors là, vous marquez 10 points). D'ailleurs quand on réfléchit au titre, on se dit que "vivant" c'est de trop au vu de l'expressivité des acteurs qui ont des têtes d'enterrement pendant tout le film. Je vous parle même pas de l'humour: le chevalier au lion qui a un chien ah ah ah que c'est drôle... Enfin le comble: la scène de combat contre l'ogre... digne des plus grandes fresques épiques du cinéma: une épée en carton contre un baton (le tout en prononçant des grognements ridicules bien sûr: c'est pour faire plus vrai). Pour terminer les effets spéciaux: kézaco ??? le réalisateur doit vivre sur une autre planète, ou à une autre époque (choisissez l'une des propositions): genre: une main qui tombe, puis 5mn après le sang (on voit limite le goulot de la bouteille au vu de la trajectoire...) Je pense que c'est l'un des pires films existant.
Dès les premiers plans, on pense à Bresson : les 2 acteurs énoncent leur dialogue d'un ton uniforme sans exprimer la moindre émotion. L'âne croisé dans le film est sans doute un lointain rejeton de Balthazar. Mais là s'arrête l'analogie. Green impose ses propres codes, sa vision personnelle, plus légère, plus fantastique, un ton humoristique loin du mysticisme et de la noirceur bressoniens. Green s'adresse à ceux qui ont conservé un peu de leur âme d'enfant.
Un film au parler incroyable. Cette spécificité rend ce film épique et terriblement troublant: il crée une distance par rapport au spectateur qui jubile pourtant de ces aventures presque moyenâgeuses. Une mention au petit acteur Marin, un ancien élève à moi dans le 12ème qui jouait si bien de la flûte à bec!!!
Film très original et prenant malgré un parti-pris d'austérité et de hiératisme. Il s'agit d'une fable mise en film, dans laquelle deux chevalier affrontent un ogre et aiment la même dame, épouse de l'ogre. Style très bressonnien, avec la diction très neutre des acteurs, aucun sentiment ne devant s'exprimer dans leur jeu. Importance du texte dit, très beau texte, mais qui peut atteindre parfois un certain maniérisme (voire l'humour involontaire) Par contre, la mise en scène est parfaite, très poétique et esthétique, résolument rigoureuse. Le style est sans fioritures : beaux regards portés sur les corps, les objets, les visages. Film d'esthète, d'un grand raffinement.
Le Monde vivant est un film qui a visiblement été réalisé avec des moyens très limités, il faut donc saluer l'ingéniosité des créateurs ainsi que leur inventivité et leur imagination. Malheureusement, cela ne suffit pas à maintenir l'attention, peut-être à cause de plan manquant un peu d'originalité. La réalisation est en effet très classique, peut-être trop classique au regard du sujet qui aurait demandait un peu plus de dynamisme dans l'image. Certaines répliques du film sont cependant très croustillantes.
Euh sérieux, c'est quoi cette daube ? J'ai rarement vu un film aussi nul. On vois meme pas le monstre mais par contre on voit ses pieds sous son costume, les acteurs sont lamentables.... Un beau navet.
Quelque part dans nos montagnes et nos forêts, le 'chevalieraulion' se hâte. Il se hâte - oh, mais lentement alors, et à pied ! - avec son lion, d'aller délivrer une jeune fille prisonnière de l'Ogre de ces lieux. Mais voilà qu'il tombe amoureux... de la femme de l'Ogre... Dans ce film où tout - décor, intrigue, personnages - est dépouillement, seuls subsistent les mots ; et la parole se substitue à toute chose. Non que le film soit uniquement un conte, une chose racontée - quoique - mais soudain, dans ce jeu déroutant des acteurs qui s'obstinent à dire simplement le texte dans une sorte de psalmodie médiévale, on découvre un vrai bonheur des mots - et cette façon de heurter nos chastes oreilles par les liaisons les plus incongrues ! - on prend un plaisir immense à cette histoire totalement décalée. Et même si notre 'chevalieraulion' reste un peu théâtral, si les enfants eux-mêmes ne sont guère apeurés à la pensée de l'Ogre, qu'importe ! L'inventivité quelque peu rohmérienne d'Eugène Green, appuyé par des acteurs étonnants, nous séduit et nous enchante. Et tant pis pour Jules Ferry, Chrétien de Troyes, et les bébés éléphants.
Présenté à Cannes à la Quinzaine des Réalisateurs, Eugène Green nous conte une drôle d'histoire. Un ogre capturant des enfants, secourus par un chevalier en jean et chemise bleue pâle, muni d'un lion ressemblant à un chien. Le film comporte son langage propre, une représentation du réel quelque peu différente. Le Monde vivant est précédé d'un " mini-film " également réalisé par Eugène Green, " Le Nom du feu " où un homme se transforme en loup-garou. Ce dernier, comme Le Monde vivant, se déroule dans un fantastique réel dont l'action se déroule de nos jours. D'après Eugène Green les deux films " ont trait à la bête qui est en l'homme, et au rapport entre la matière et l'esprit, la résolution de ces deux questions fondamentales tournant autour du mystère de la parole ". Le Monde vivant et Le Nom du feu séduisent par leur décalage spirituel, perdant toute notion du temps, on se laisse volontiers entraîner dans " Le Monde " d'Eugène Green.
Un conte surprenant et (pas toujours) drôle qui met en scène des personnages familiers comme Yvain, le chevalier au lion (roman de chevalerie de Chrétien de Troyes), un ogre qui capture des enfants pour les manger, une demoiselle captive... Eugène green a eu l'étrange et heureuse idée d'insérer les héros de son histoire dans notre monde contemporain afin de leur donner plus de "réalité" comme il l'appelle lui-même en jouant sur un effet de miroir. Certains passages du film sont féeriques : l''étreinte fugitive du fantôme du chevalier au lion avec sa bien-aimée, le duel opposant les chevaliers à l'ogre qui piège le terrain en y versant de la bave de limace! Pourtant, le spectateur se serait peut-être bien passé de ce délire cinématographique parfois franchement lourd. Des scènes auraient pu être évitées (comme la dernière), le film gagnant en légèreté comme dans son joli court métrage "Le Nom du feu" (prélude au "Monde vivant") bien plus réussi à mon sens. On ne peut toutefois que remercier ce réalisateur hors norme qui nous offre un plaisir visuel rare et envoûtant. A ceux qui veulent découvrir son oeuvre : commencez par "Le Pont des Arts" ou "La Religieuse portugaise" qui m'ont davantage fasciné.
Un film d'une beauté, d'une poésie et d'une fausse austérité remarquable. La "touche" Eugène Green en énerve certains (parfois très très énervés...) et c'est pour cette touche unique qu'on l'adore. Les acteurs sont tous très bons mais la mise en scène est remarquable et, cerise sur le gâteau, les dialogues ne manquent pas d'un certain humour... très british !
Exaspérant ! Une étoile, parce que c'est le minimum possible sur le site. Ce produit n'est pas un film, c'est l'application scolaire de principes cinématographiques éculés depuis la Nouvelle Vague ; la narration est simpliste, le cadre mauvais, le jeu des acteurs nul, les costumes incohérents, la poésie totalement absente. exercice didactique d'école, on dirait une tentative estudiantine pour faire un film, sans rien connaître du cinéma. une symbolique d'une lourdeur effarante, des références littéraires, psychanalytiques, semées un peu partout sans être en aucune manière transformées par le média "cinéma", bref une copie d'un élève érudit sans aucune imagination ni technique. On atteint les sommets de l'ennui et du ridicule.
Un film .... original. Une réalisation moderne, un peu théatrale et dénudée. Les acteurs disent le texte en faisant TOUTES les liaisons, c'est assez difficile de s'y faire. Si on arrive à passer ça, on se laisse prendre par le conte de fée