Avec plus d'un million de spectateurs et 6,5 millions de dollars de recettes, La Grande séduction est le plus gros succès du box-office québecois en 2003, devant Le Seigneur des anneaux : le retour du roi et Matrix reloaded, Les Invasions barbares arrivant en 5ème position.
Présenté dans plusieurs festivals internationaux, La Grande séduction a notamment décroché le Prix du Public au Festival de Sundance en 2004, le Grand Prix du Festival de comédie de l'Alpe d'Huez et 7 récompenses aux Jutra Québecois (l'équivalent des Césars), notamment pour la photographie et la direction artistique. Le film a également été projeté à Cannes, dans le cadre de la Quinzaine des Réalisateurs.
La Grande séduction est le premier long métrage du Canadien Jean-François Pouliot, qui débuta comme assistant réalisateur de Sergio Leone sur Il etait une fois Donyazad, puis de Tony Richardson sur Hotel New Hampshire. Après avoir travaillé comme directeur photo dans le cinéma d'animation, il est ensuite passé à la réalisation de nombreux films publicitaires, qui lui ont valu plusieurs récompenses.
Les comédiens se souviennent d'un tournage que les conditions météorologiques ont rendu particulièrement éprouvant. "L'une des plus grandes difficultés aura été la météo", explique Bruno Blanchet, qui joue le rôle de Steve Laurin. "On pouvait subir les quatre saisons en une journée. On a donc eu tous les problèmes possibles et imaginables : des vents immenses, des énormes tempêtes avec des bateaux qui rompaient avec leurs amarres, tout !" Benoît Brière, alias Henri, renchérit : "Personne n'est prêt d'oublier l'aventure que cela a été. On a vécu deux ouragans par exemple ! Quand on sait que la majorité des scènes se déroulaient en extérieur sans alternative possible !"
Roger Frappier, producteur de La Grande séduction a déjà travaillé sur plusieurs succès du cinéma canadien, comme Le Déclin de l'empire américain et Jesus de Montreal. Il a également produit Père et fils, dont certaines scènes se déroulent au Canada.