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lorenzo fly
22 abonnés
813 critiques
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1,5
Publiée le 26 mai 2012
Reconstruction est pourvu d'une certaine créativité et d'une mise en scène intéressante. Un film qui fait dans la suggestion et l'interprétation mais qui manque de percutant. Ça s'essouffle dans la deuxième partie jusqu'à cette fin qui nous laissera de marbre!
Reconstruction, film danois primé de la “Caméra d'Or” (meilleur premier film) lors du dernier festival de Cannes, situe son intrigue dans un Copenhague intemporel où naît une étrange passion entre deux personnages mariés, un photographe (Alex) et une dessinatrice (Aimee). Après avoir rencontré cette dernière dans un café, Alex n'arrive plus à se faire reconnaître de ses proches (ni même de son amie) et se retrouve seul au monde, confronté à une nouvelle existence. L'incompréhension et la mélancolie d'Alex sont exprimés par des mouvements serrés de la caméra, qui accentuent notamment les traits du visage. Le spectateur peine à trouver une logique rationnelle dans les errements de l'aimant, mais partage son désarroi, voire son affolement. La réalisation est très soignée et les couleurs oniriques. Les séquences sont entecoupées de photos satellites, qui exposent la localisation des protagonistes dans Copenhague; elles permettent de constater, de loin, des coïncidences (on se rencontre, on se manque) qui n'en sont pas, à la manière de Kundera. Le spectateur se voit ainsi assister au jeu du chat et de la souris grandeur nature.
A force de vouloir reconstruire, le jeune cinéaste danois ne fait que déconstruire de façon gratuite son jeu de Légo scénaristique, qu'il colle avec de l'épate visuelle. Qui a dit en attendant Derrida the movie ? En sort un opus trop virtuose pour être honnête, traversé de quelques belles fulgurances, comme un croisement entre une histoire à la Lelouch et une conceptualisation à façon du Lars Von Trier des mauvais jours.
D'une banale histoire adultérine, le réalisateur danois Christoffer Boe en fait une merveille d'inventivité en brouillant les pistes d'un scénario savoureux et remarquablement construit, nous manipulant à maintes reprises et nous questionnant sur nos rapports à l'amour... Un film intelligent et passionnant de bout en bout...
Un film cérébral et philosophique (donc chiant ? nonon), un peu genre je revisite le coup de foudre chez Platon. Je suis frustrée de ne pas avoir accroché à ce film, à défaut de m'avoir touché il est très intriguant. L'ambiance est urbaine, vaporeuse, le thème du coup de foudre, de la rencontre amoureuse et de ce qu'elle entraîne est archi- connue mais revisité astucieusement. C'est lyrique, presque mystique, on navigue entre réalité, fantastique, rêve, fantasme. L'amour est tellement intense qu'il transcende tout l'univers du héros, qui bascule avec la rencontre. Le réalisateur propose à la fois une histoire purement émotionnelle où tout est fait pour rendre l'absolu de cet amour et aussi une réflexion philosophique sur le sentiment amoureux, la strate cérébrale du film. Du coup, on ne comprend soit strictement rien (film un peu opaque on dira), ou soit on reste subjugué par des images idéalisées et oniriques, où on voit presque les deux amants contempler la Beauté en face. Plus intriguant que fascinant, ceci dit il est une véritable allégorie de l'Amour avec un grand A, par son esthétique et puis l'actrice principale aussi, très intemporelle. Un film sûrement beaucoup plus complexe que ça.
Reconstruction est un film assez étrange, que ça soit dans son scénario, dans sa mise en scène ou dans sa narration. Quand on lit le synopsis on pourrait penser à une sorte de thriller fantastique ou SF, mais ce n'est en fait pas le cas. On est plus dans une sorte d'errance totale avec le personnage, c'est assez étrange. La narration prend le parti pris d'intégrer un narrateur (un des personnages de l'histoire) mais qui est plus ou moins omniscient car il sait ce qu'il se passe même quand il n'est pas là. Tout ceci confère à donner un film un certain ton particulier, quelque chose d'étrange et d’intrigant. On pourra tout de même regretter qu'au bout d'un moment ce parti pris, cet "exercice de style" tourne un peu à court, mais faut-il rappeler qu'il s'agit d'un premier film et qu'en ça, ça en reste vraiment bien foutu.
Je suis allé voire ce film à sa sortie sans avoir pris aucune informations sur ce film au préalable et j'ai été positivement surpris! Une réalisation peu commune avec beaucoup de gros plan sur certain détails et parfois une sorte de grain qui rendent l'image esthétique et original à la fois! Malgrès le sujet assez banal qui est traité (une histoire d'adultère) le réalisateur réussi à y mettre une certaine magie, de plus je trouve que les acteurs sont assez bons.. Ce film est très beau et poétique mais je ne pense tout de même pas qu'il puisse plaire à tout le monde du fait de son originalité.. Il faut le voir pour ce faire son opinion!
Un film difficile à expliquer . Alex est marié ; Aimée aussi. Ils se rencontrent dans un bar. Alex laime, cest indéniable, tellement quil en oublie sa conjointe, se fait oublié et soublie lui-même. Rare sont les films qui demandent une telle participation Véritable thèse philosophique sur lamour, le cinéaste en renvoie une image complexe, incompréhensible. Comme face à un brouillard, lhomme construit pourtant consciemment un éternel recommencement qui séssouffle et le fait souffrir. Elle (lhumanité) croit pouvoir lexpliquer alors quelle narrive même pas à linterpréter. Lâme du film ne sexplique pas, elle se vit et remet en question le spectateur tout comme il le fait lorsquil est amoureux. Rare sont les films qui provoquent un raz de marée démotion pareille. On en ressort à terre, la bouche grande ouverte devant tant de beauté et de philosophie .
Désolé, mais je ne peux me pâmer devant ce film destiné à un public restreint. Esprits cartésiens fuyez. Se regarde en fait comme un tableau d'art moderne : ça ne ressemble à rien, mais on peut trouver ça beau ou vibrer, même si ce n'est pas mon cas. Par contre, chapeau bas pour la photo, la musique et la réalisation en général (qui ont dû plaire en particulier au jury de Cannes), d'où mes deux étoiles.
Je ne dois pas être au niveau intellectuel suffisamment haut pour ce film. Je n'ai absolument rien compris pendant plus de la moitié du temps... Ceci dit, je me suis senti moins seul lorsque j'ai vu les 2/3 de la salle se vider avant la fin du film.
Présenté à la semaine de la Critique du Festival de Cannes 2003, " Reconstruction " a décroché une avalanche de prix prestigieux. À commencer par la fameuse et très convoitée Caméra d'Or. Viennent ensuite le Label Regards Jeunes, puis le Grand Prix FIPRESCI du Nouveau Réalisateur de l'Année au Festival International du Film de San Sebastian 2003. Enfin, en Norvège, le film a été désigné Meilleur Film Nordique de l'année 2003. A noter aussi que le film a été choisi pour représenter le Danemark aux Oscars 2004. Des débuts prometteurs pour le réalisateur Christoffer Boe. " Reconstruction " parle de sentiments, d'engagement, mais surtout d'amour. Cette illusion fatale, sans laquelle il serait impossible de continuer à vivre. Doté d'une mise en scène vive et déroutante à la fois, " Reconstruction " est une oeuvre saisissante par son ton, sa réalisation, sa trame. Une sorte de parcours initiatique mêlant fantastique et réalité. Un film troublant, Lars Von trier a un nouveau rival.
Un film nombrilisme, fantasmagorique et onanistique d'un homme qui a surement un mal de vivre dans un monde réel et qui invente un monde imaginaire où il est adulé et vénéré. Un monde dans les labyrinthes duquel il se perd définitivement. Je ne sais pas ce qui s'est passé dans les têtes intelligentes des membres du Jury de Cannes pour avoir donné à ce film une Camera d'or, mais une chose est sûr, ils ont perdu leur têtes.
Une rencontre qui a des conséquences : partir, rester, choisir, fuir, aimer, hésiter, oublier, ne pas se souvenir. Des sentiments et surtout l'amour. Un film audacieux qui vaut le détour.
Troublant, dérangeant... Et surtout impressionnant, ce film donne l'envie d'aimer, d'être dévoré par la passion, mais cela fait peur. Encore une démonstration du talent cinématographique des Danois. Peut être que "Ya elske dy" sera bientôt autant à la mode que "I love you"...En tout cas c'est bien parti.
La premiere fois que je ne comprends rien... mais alors rien du tout... Et pourtant, à aucun moment je n'ai eu envie de partir, pensant peut-être que des pistes de réponses viendraient... En tout cas la photo, les effets, les gros plans dans les scènes d'amour, Copenhague, tout est merveilleusement filmé.