Derniers Avis : Vanity fair, la foire aux vanités - Page 3

Ce film est relativement ennuyeux, je suis extrêmement déçue, d'une part par le livre, et encore davantage par le film !
Reese Witherspoon apparaît beaucoup moins vicieuse que son personnage ( hormis quelques rares scènes, il faut lui rendre justice), l'intéprétation d'Amélia Sedley laisse à désirer, à ce demander si les interprètes ont seulement pris connaissance du livre. Les nombreuses ellipses et le respect trop strict du livre (sauf en ce qui concerne la fin...)confère au film une platitude extrême.
Reese Witherspoon a donné à Rebecca Sharp une humanité et une disposition à éprouver des remords qui retirent un des rares intêrets de la production de Thackeray et ampute au personnage un de ces principaux traits de caractères.
c'est, selon moi, une grande erreur d'en avoir fait une adaptation cinématographique.

Très belle rétrospective et reconstitution historique des moeurs et vie de Londres du 18 et 19 eme siecle. Superbes décors, costumes et belles interprétations. A voir pour les amateurs de films dit "en costumes". Mise en scène toutefois un peu molle et convenue avec quelques "clichés" déjà utilisées dans des films du même genre.

Je ne suis pas d'accord avec toutes ces critiques tièdes. Je vais donc défendre le film. Peut-être que ce n'est pas un film flamboyant du genre Amadeus. Mais c'est comme comparer un peplum avec Gladiator. L'histoire se déroule très bien, sans qu'il y ait à redire. Elle est d'une très grande densité. On a droit à une incroyable galerie de personnages (et acteurs) intéressants, autant les premiers que les seconds rôles. Reese Witherspoon crève littéralement l'écran, elle tire le film vers le haut! Elle donne au film un côté raffraichissant et pétillant, ce qui constitue un excellent point, qui plus est dans ce genre de film en costumes dans un cadre historique austère. Le film est très bien fait, bien que classique certes. On se laisse porter par les péripéties de la vie de Becky / Reese. C'est un vrai plaisir de la suivre pendant 2 heures! Voilà, c'est dit!!

Insignifiant.
Long, inutile et ennuyeux.
Gabriel Burnes pas mal, le reste exécrable.
Reste les costumes, les decors et la musqiue: simplement des clichés, vus et revus.
Film rellement inutile.

Film visuelement très beau avec une Mira Nair inspirée derière la caméra. Devant on trouve une brochettes d'acteur tous très bons, même Reese Witherspoon qui, pour moi, n'etait pas le meilleur choix pour le role. Mais l'ensemble un peu lent nuit au récit et donne l'impression que l'ensemble est figé dans la cellophane.

Cette "Vanity Fair" a bénéficié de multiples adaptations cinématographiques, dont une, en 1935, marque le début des films longs-métrages par la version trichrome du procédé Technicolor inventé par le Dr Kalmus.
Réalisée par la Britannique d'origine indienne Mira Nair, cette nouvelle mouture bénéficie elle aussi d'un soin tout particulier concernant la maîtise de l'image : couleurs et lumière sont adaptées avec brio aux progressions dramatiques de cette histoire, tout à fait comme si l'éclairage d'appoint,pourtant très étudié, n'existait pas.
C'est très fort, techniquement parlant, au gré d'un long film classique, mais toujours digne d'intérêt,au sein duquel les sentiments romantiques d'amour et d'ambition s'accordent avec le raffinement, la somptuosité et même le réalisme de la mise en scène.
Le rôle de Becky Sharp est honnêtement tenu par Reese Witherspoon, entourée d'excellents comédiens qui définissent fort bien les caractéristiques de multiples personnages au sein de non-moins nombreux
épisodes.A retenir la surprenante mais remarquable présence de Bob Hopkins, rustre à souhait.