Alfie (Jude Law) est un dragueur. Ses vêtements? Il les choisit pour plaire aux femmes. Ses sorties? Elles sont faites pour rencontrer des femmes. Sa localisation? Il l'a choisi pour être certain de rencontrer pléthore de femmes. Alfie est parfois honnête, parfois manipulateur, parfois amoureux, parfois dubitatif mais toujours...très beau (Bah oui, c'est Jude Law). Cette comédie romantique est magistralement interprétée par Jude Law qui brise le 4ème mur afin de s'adresser directement à vous et moi et ainsi transformer le spectateur en confident privilégié. On en apprend un peu plus sur l'amour, l'amitié, les relations de manière générale. La difficulté à entretenir celles-ci, à choisir, à évoluer, à prendre des risques. On passe par différentes phases: d'un hédonisme insouciant à la tristesse profonde. Alfie aime, veut bien faire mais finit par briser ce qui se trouve autour de lui volontairement ou non. Cherche t'il à se protéger ou agit il inconsciemment pour être rejeté et protéger les autres de lui-même? En résumé, un Jude law magnifique qui, au delà de son physique, nous démontre comme à chaque fois que son jeu de regards, sa façon de se mouvoir ainsi que ses mimiques lui permettent d'endosser n'importe quel rôle. Une ribambelle de superbes actrices (Sienna Miller, Marisa Tomei, Nia Long, Susan Sarand, Jane Krakowski...) alimentant le pêché mignon d'Alfie. Une bande originale parfaite et adaptée au très bon rythme du film. Au travers de ses expériences, Alfie pourra t'il changer? Connaitra t'il la paix intérieure? La réponse sur vos écrans.
Ce remake du "Alfie" de 1966 conserve la trame de son aîné, à savoir que l'on suit un dragueur irresponsable et superficiel, qui accumule les conquêtes. Et, évidemment, qui va se prendre en pleine figure les conséquences de ses actes. Le souci, c'est que le film ne raconte pas grand chose de plus, et qu'il est en sorti en 2004 ! Si la version de 1966 avait un aspect sulfureux, suggérant fortement le sexe, évoquant des thèmes crus, et proposant un peu d'audace dans la mise en scène (rupture du 4ème mur), en 2004 -et a fortiori aujourd'hui- tout cela est bien plan-plan. Les ruptures du 4ème mur sont presque devenues standards, et c'est encore pire aujourd'hui (effet sur-usité depuis les années 2010). Les scènes de sexe sont rares, aseptisées, et très prudes (ne fallait-il pas y aller plus fort au vu du sujet ?). Et le fait de montrer un dragueur irresponsable n'a rien de choquant. D'autant plus que les péripéties semblent atténuées en gravité par rapport à la version de 1966, et que le message se veut encore plus moraliste. Reste Jude Law, qui parvient à rendre son personnage éminemment détestable de narcissisme et d'arrogance. Mais il lui manque la petite touche narquoise et populaire de Michael Caine qui parvenait à en faire un protagoniste un petit peu attachant. Tout de même la mise en scène propose quelques petits traitements intéressants, dans sa photographie (détournement de l'imagerie épurée et lumineuse des comédies romantiques), ou son montage. Mais on préfère l'original...
Pas besoin d'être fan de Jude Law pour grandement apprécié ce film. Ce film a un coté dramatique dans lequel tout citadin célibataire se retrouve à un moment de sa vie. Entre objectifs professionnel, ambition et évolution en tant qu'homme sur la vision de la femme, du couple et du vieillissement il est possible de se retrouver dans le personnage d'Alfie. Les acteurs sont bons, la BO bien adaptée et on se plait à suivre l'évolution d'Alfie sans tomber dans le happy ending traditionnel.
Le classement en comédie erotique me semble particulièrement erronée car on a ici une comédie sentimentale que l'on suit quasiment comme un thriller en se demandant comment la vie et les sentiments d'Alfie vont se terminer et quelle femme va mettre fin à son libertinage sexuel et surtout son incapacité à franchir le pas de l'engagement. Car Alfie remarquablement interprété par Jude Law, est un jeune play boy qui passe de femme en femme même si son parcours sera finalement marqué par 5 femmes au total et 3 qui véritablement seront des tranches de vie. 3 aventures assez sérieuses, 3 aventures qui echoueront avec 3 profils de femmes différents. La douce, tendre et mère célibataire rassurante et sublime Marisa Tomei, la cougar sexy, riche, sans complexe Susan Sarandon et l'incroyable sensuelle et irrésistible mais instable Sienna Miller alors au summum de sa beauté et de son sex appeal, beauté fatale qui par ailleurs dans la vraie vie deviendra la compagne de Jude Law. On suit le parcours heurté de ce tombeur avec lui même qui en retrait se commente et s'analyse et qui peu à peu se rend compte de la vacuité de son parcours pour finalement être rattrapé par les dégâts qu'il commet et la peur de se retrouver seul. Un excellent film, une réflexion sur l'amour, le sexe et l'engagement amoureux avec la difficulté de trouver le ou la partenaire parfait et la tentation de passer à autre chose tant pour rester libre que pour espérer trouver mieux ou autre. Un film coquin et sensuel mais pas du tout erotique et surtout assez drôle, avec des interprètes et une realisation remarquables.
TRES TRES TRES LONG... Et l'on finit sur une psychologie de comptoir, que même l'américain moyen devrait trouver navrante. Si il s'agissait d'un film de guerre, il y aurait eu un cercueil, un drapeau américain, un coup de fusille et une médaille après 2h du bagarre de boue.
Il parait que l'original est un brulot cynique, celui-ci est plutot charmant, malicieux à l'image de son personnage masculin. Les monologues face caméra sont souvent déléctable et la gente féminine (Sienna Miller, Marisa Tomei ou Susan Surandon) est délicieuse. La fin s'avèrera tout de même assez difficile pour un personnage qui "n'a pas trouvé la paix intérieure"
Film assez simple à résumer a priori: la drague et ses conséquences. Pourtant, c'est un peu plus compliqué qu'il n'y paraît: une fois habitué aux interventions face caméra de Jude Law (lequel, soit dit en passant, est impeccable tout au long du film), on réalise que le propos, loin d'être creux et superficiel, est appuyé par toute une ribambelle de situations plutôt bien pensées, amenant le personnage d'Alfie à interroger fréquemment sa conception du monde et des femmes. Tout n'est pas parfait et les lieux communs abondent quand même, mais cette comédie dramatique tient la distance grâce à un subtil dosage entre pure comédie et réflexion, et un casting bourré de charme.
Un peu de déjà vu mais il y a des passages bien marrants. Sinon par rapport au début je m'attendais à un scénario plus recherché. Là par moment il y a quelques petites longueurs mais au moins on évite la fin romantique classique.
Alfie, une comédie de mœurs qui casse les codes du genre ! En effet, le public suit le quotidien d'un play-boy avec ses multiples conquêtes... Le film est composé de monologues intéressants tout en s'attachant à ce don juan qu'est Jude Law en prenant la parole face à la caméra. Il incarne un personnage prétentieux possédant un jeu de pouvoir séducteur charismatique et d'une philosophie de bon sens. Un peu d'humour de la part de celui-ci mais l'émotion s'avère omniprésente dans cette oeuvre, le spectateur est vite troublé et décontenancer par le personnage principal. spoiler: Il lui arrive quelques malheurs, des échecs amoureux. Le casting est plutôt joli avec un lot d'actrices charmantes : Marisa Tomei, Susan Sarandon, Sienna Miller... Une bande son qui reste sympathique. Les couleurs du long-métrage sont originaux avec une atmosphère de la ville de New York un peu survoltée, bien rendu. Malgré quelques baisses de régime, Irrésistible Alfie rend une bonne leçon de morale. Comme quoi la vie passe vite.. ! Un film qui a du style.
Un film qui se regarde très bien, mais qui traîne parfois un peu en longueur. Jude Law est très bon dans son personnage de séducteur, et il est intéressant de suivre l'évolution du personnage qui avec le temps qui passe, se rencontre qu'il est tout seul malgré ses multiples conquêtes. Point original, la façon de parler à la caméra directement d'Alfie. Divertissant, mais pas indispensable.
Pâle Remake d'un film hollywoodien de 1966 : Le beau gosse nombrilisme (Jude Law) qui séduit et qui jette les femmes, puis qui se retrouve face à un cheminement qui l'emmènerait à découvrir l'introspection ... Pas convaincant , d'autant que la forme directive utilisée est très maladroite, le personnage s'adresse directement aux spectateurs tout au long du film pour nous faire part de ses pensées sur un scénario sans intérêt. Il ne se passe rien dans ce film, on ne passe jamais la seconde. Même des actrices de talent comme la grande Susan Sarandon et la très belle Sienna Miller incarnent des personnages fades auxquels on n'accroche pas et qui parmi les autres n'apportent rien de plus.
Un film banal, ennuyeux et pas du tout intéressant. Un homme fait son Don Juan, et il en vient même à avoir une relation avec la femme de son meilleur ami, et de cette relation naîtra un enfant. La seule chose dont je me souviens de ce film, mais sans plus. En bref, je mets 0/20 à ce film pour absence de scénario, et parce que je l'ai oublié à tout jamais.
Complètement nul ! La narration face à la caméra par Jude Law, je passe ! Son personnage, Alfie, est insupportable. L'histoire est sans intérêt et ses minables dragues faciles n'ont rien d'intéressantes. Dans le genre cours de Drague, "Hitch" avec Will Smith est beaucoup mieux.
Un ton et un humour particulier, c'est très cynique et souvent sexiste. Au moins cette fois on ne tombe pas dans les clichées des rom-com. Ne plaira pas à tout le monde. (Pas mal)