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Ykarpathakis157
4 480 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 21 septembre 2021
The Assassination of Richard Nixon est une grande déception et Penn est une piètre imitation de De Niro dans Taxi Driver. L'angoisse exagérée de Penn devient vite prévisible et je me suis lassé des gros plans sur les contorsions de son visage alors qu'il se débat dans un désastre personnel après l'autre. C'est une performance étrange Penn semble jouer devant un miroir et n'est pas vraiment en phase avec les autres acteurs. De plus je n'ai tout simplement pas cru à la mise en scène. Qu'est-ce qui rendait le personnage de Penn si différent de cent mille autres perdants en 1974 une différence qui le rendait assez fou pour planifier des assassinats là où les autres ne le faisaient pas. L'histoire n'a clarifié cette question et par conséquent sa fin est incroyable et presque ridicule. Manifestement les scénaristes ont manqué toute une dimension au personnage de Penn peut-être à dessein. Il y avait des dizaines de groupes de gauche anarchistes au début des années 70 qui crucifiaient sans relâche Nixon avec une intensité maniaque et enragée. Le personnage de Penn était-il proche de l'un d'entre eux probablement et c'est là le lien. Il aura du succès auprès de ses nouveaux amis et en fera voir de toutes les couleurs à son frère s'il élimine Nixon. Il veut peut-être impressionner une hippie révolutionnaire qu'il a rencontrée car il y en avait plein dans le coin je veux bien le croire mais moi ce film ne m'a pas impressionner...
J'ai bien aimé le film qui se déroule dans les années 70 inspiré d'une histoire vraie Sean Penn interprète bien son rôle le film aborde les sujets comme le mensonge et le racisme on y voit un personnage qui n'a pas confiance en lui avec une vie sentimentale chaotique
Le thème du citoyen américain un peu fragile perdant peu à peu ses facultés d’adaptation à la société, à ses attaches familiales et professionnelles nous avait déjà été servis avec brio par Scorcese dans son « Taxi Driver » et par Schumacher dans son « Falling Down». Cet « Assassinat » est plus léthargique que les autres traitements. Le sentiment d’enlisement et d’étouffement est plus fortement ressenti par le spectateur. Mais il ne serait pas honnête d’attribuer ce sentiment désagréable à une erreur de Niels Muller ou de Sean Penn, car ils font, tous deux, preuve d’un talent incontestable. La « pierre » est à jeter à l’histoire elle-même qui, fort glauque, ne contient pas d’action très palpitante avant que ne se déclenche l’hécatombe. Très méritant dans l’ensemble.
The Assassination of Richard Nixon est tout à fait le type de bon film intéressant mais auquel il manque quelque chose pour devenir une vraie réussite. Nils Mueller n'est pas un réalisateur très prolifique mais avec ce film il parvient sans peine à réaliser pas tout à fait un indispensable mais tout de même un film qui vaut le coup d’œil. L'ambiance et l'histoire ne sont pas gaies en plus c'est une histoire vraie (avant le film je n'avais pour ma part jamais entendu parler de Samuel Byck) se passant en 1974 pourtant son sujet trouve encore un écho de nos jours avec son personnage troublé et écœuré par la société considérant qu'elle brise plus les hommes qu'elle ne les sauve, salarié il se voit comme un nouveau esclave de plus il vient de divorcer. Tous ses éléments et son mental fragile font de lui un paranoïaque qui va sombrer dans une dépression le menant à commettre un attentat qui consiste à détourner un avion de ligne et le faire crasher sur la Maison Blanche. Sean Penn rend bien la tristesse et le désespoir de Samuel Byck pour lequel finalement on a plus de pitié que de haine car tout le monde peut se retrouver en lui. Si The Assassination of Richard Nixon n'a pas la force d'un Taxi Driver il n'en reste pas moins un bon film dont on peut regretter que la dernière demi-heure soit moins prenante que la 1ère heure en tout cas je rappelle qu'avant de le voir c'est un film sombre et pessimiste.
Le sujet du film aurait mérité un autre titre moins tapageur: il s'agit plus ici de la déliquescence morale d'un homme voyant sa vie s’écrouler en morceaux et cherchant un exutoire, que d'une critique politique comme l'on aurait pu le supposer. Le film est profondément pessimiste, avec sa vision du monde du travail voué au profit et son personnage central de plus en plus perdu (impeccable Sean Penn). Cela étant, la réalisation est franchement molle, il y a peu de dialogues mémorables et l'on sent le film glisser doucement vers une impasse (ce qui arrive effectivement) dans un final abrupte et sans surprise. Quelque part, il y manque un peu de folie et de douleur pour transcender le sujet.
Un bon drame psychologique. Sean Penn incarne un antihéros. Don Cheadle interprète un garagiste. Naomi Watts joue la femme divorcée du personnage central du film. Un bon petit thriller. Un très bon huis clos .
Il est sensible, idéaliste, faible, intègre, possessif, éternel désolé, défausse chroniquement ses responsabilités, l’archétype de la victime condamnée à être piétinée par un système basé sur l’amoralité, l’argent, la combativité, la superficialité et l’esclavage consenti. Constamment recroquevillé, il ne tolère pas le mensonge, l’escroquerie mercantile, l’écrasement admis des Noirs, des pauvres, des femmes, mais n’ose rien. Un tel profil se prête au cercle vicieux comportemental qui fait que ce monde le plongera impitoyablement dans la spirale de l’échec permanent, de l’humiliation et de l’isolement. Ratage et reniement de sa famille et de sa femme, auxquelles il s’acharne à supplier un peu d’attention, désastre évident dans sa vie de vendeur, échec de ses projets professionnels pourtant purs et novateurs, revers dans sa seule amitié qui préfère évidement ne pas se noyer avec lui. On assiste à la détresse, à la désespérance progressive et à l’inéluctable pétage de plomb d’une victime d’un monde qu’il personnifie au président Richard Nixon. Libre interprétation de la vie de Samuel Byck avant qu’il ne commette une tentative de détournement d’avion en 1974 dans le but de le faire s’écraser sur la Maison-Blanche pour tuer Nixon. Sean Penn est une fois de plus scotchant, une fois de plus métamorphosé en un personnage encore différent, pathétique et puissant d’émotion, une fois de plus l’un des meilleurs acteurs du monde.
Un film simple mais bouleversant, dans lequel Sean Penn interprète magistralement un homme ordinaire tiraillé entre soif de reconnaissance, ses vertus d'honnêteté, mais aussi sa frustration, sa colère envers une société mercantile et égoïste, ses regrets. Cette ambivalence intérieure le conduit peu à peu à la folie, parfaitement illustrée par la dernière scène du film. Les réflexions multiples du personnage autour du travail, du racisme ou de la famille interrogent forcément chacun d'entre nous.
"The Assassination of Richard Nixon"(2004)est un film froid et désespéré,qui renvoie(à son petit niveau) au "Taxi Driver" de Scorsese. Sean Penn incarne un loser sans envergure,typique de l'Amérique désenchantée du Watergate. Escroc pathétique qui s'enfonce de plus en plus dans ses névroses et ses hallucinations. Vers la fin,la réalité rejoint la fiction. Mais avant cela,il faut se coltiner un film languissant,traînant la patte,et chiche en suspense qui aurait pourtant été adéquat.
Ce film vaut pour la performance de Sean Penn. Le personnage m'a fait penser au héros de White Lightenin', qui est, lui aussi, profondément un problème pour lui même et qui va le devenir pour les autres. Tout semble insurmontable à cet individu simplement pas fait pour ce monde. C'est triste et touchant à la fois. Si ça n'était que ça, ça irait. On suivrait les méandres de ce personnage en se demandant "bon, comment ça va finir tout ça", on prendrait une tisane et au lit...mais Niels Muller en choisissant Sean Penn pour incarner son personnage principal joue à fond la carte de l'identification et ça marche. ET c'est bien là le problème, car ce personnage est un médiocre des plus irritant voire un individu absolument insupportable. J'étais très mal à l'aise durant tout le film, il faut dire qu'on peut reconnaitre en ce pauvre type une partie de nous même, dans sa révolte silencieuse, sa réflexion sur le monde (même si elle est simpliste), sa solitude, ses échecs amoureux....Tout est problématique chez lui, son travail, son patron, "son" amitié, son amour, ses projets pathétiques, désespérément pathétiques...Et on assiste à sa chute tout en sachant qu'il ne peut en être autrement avec l'impression malsaine que c'est presque "bien fait pour lui". Jusqu'à ce que tout bascule dans une néantisation qui serait simplement minable, à l'image de ce personnage paradoxalement tellement touchant, si elle n'était pas tragique. Attention, ce film est le miroir immonde de ce que chacun d'entre nous peut devenir si l'on y prend pas garde. A voir.
The Assassination of Richard Nixon est un film racontant les derniers épisodes de la vie de Sam Bicke, un homme solitaire, irritable, sensible, toujours amoureux de son ex-femme qui le repousse, qui a un mal-être constant de la vie, et qui finira par sombrer dans la folie. Ce personnage est magistralement interprété par Sean Penn, qui est complètement repoussant et perturbant. Naomi Watts et Don Cheadle lui donne la réplique, l'une en tant que son ex-femme qui ne le supporte plus, et l'autre en tant que son(seul) ami, a qui il se confie, et qui essaye du mieux qu'il peut de le réconforter dans ses problèmes sentimentales et professionnels. Une mise en scène simple, des dialogues assez exagérés et parfois sans interêt, une histoire ennuyante dès le début avec beaucoup de scènes "mortes". Après le milieu du film, j'ai vraiment cru que j'allais abandonner, mais après une grande réflexion je me suis résignée et j'ai assisté à une scène finale haletante, violente et brève. Enfin un peu d'action ! Le film reste malgré tout un mauvais film...Dommage !
Tout d'abord, je ne comprends pas pourquoi une note si faible est attribuée à cet excellent film. Il mérite bien plus que 3.2. Je mets cependant 5 étoiles non pas pour remonter la note, mais car j'ai réellement apprécié ce film. Je n'en avais jamais entendu parler, je l'ai emprunté par hasard au videoclub du coin. Je m'attendais à un film d'action intense, une sorte de thriller, mêlant le scandale du Watergate. Mais au final, rien de cela ! J'ai juste vu un des meilleurs drames qui m'ait été permis de voir. Tout d'abord Sean Penn signe une de ses plus belles performances, son personnage est des plus attachants, j'ai vraiment eu pitié pour personnage, une envie de le secourir dans son malheur, de le réconforter. Sam donne vraiment une envie de pleurer de tristesse. Deuxièmement, l'histoire dans sa globalité fait preuve d'une extraordinaire poésie, celle des plaisirs simples de la vie, que Samuel Bicke n'arrive cependant pas à atteindre : avoir une femme qui l'aime, un foyer, des enfants qui l'aiment. Mais c'est aussi une critique de la société actuelle, et des dangers qu'elle produit, par exemple celui de créer des indignés, qui par nature sont des individus instables, qui sont susceptibles d'aller "trop loin". Le film critique également un autre aspect de la société, celui du capitalisme, de la transformation des individus en bêtes à vendre, ce qui anéantit leur dignité, ce qui est démontré lorsque spoiler: Sam est contraint de se couper sa chère moustache . La fin du film est décidément tragique, et spoiler: on ne s'attend pas du tout à la réaction de Sam. En résumé ce film est très poignant, immensément émotionnel. Un film qui mérite d'être plus connu.
Pour déprimer toute la semaine, voici l'arme absolue. En dehors de l'aspect Nostradamien des intentions anti-présidentielles de l'anti héros, particulièrement savoureux dans le cas d'une histoire vraie, c'est le discours du looser qui met le bourdon. L'histoire d'un adulescent pas très mûr, mais déjà séparé de sa (si belle) femme et père de 3 enfants, qui se raccroche à un idéal de logique et de droiture. Qui se heurte à la médiocrité millénaire de l'humanité. Mais aussi à la nostalgie d'une Amérique où le travail manuel suffisait avant la domination de l'argent comme monnaie "virtuelle" d'échange. Le problème, c'est que ce rebelle ne vaut pas mieux que les monstres qu'il côtoient, il n'en a en tout cas pas l'étoffe d'un redresseur de tort, et la scène du chien est sans doute la pire du film, contrairement à la fin, si facile à imaginer. Le plus intéressant, c'est quand le film montre que personne n'a rien fait, en parfaits égoïstes, pour le comprendre ou le remettre sur les rails de la grande hypocrisie sociale salariée. C'est sans doute le plus dur message à supporter dans ce film, comme personne n'a le temps ou le courage de s'occuper des autres, ce type de débordements sera de plus en plus fréquent, et ce n'est pas l'actualité (hors terrorisme) qui semble montrer le contraire. Sean Penn est parfait, dans un rôle de looser révolté, et surtout dans l'expression d'une fragilité qui ne correspond pas à son physique.
Du fait d'une réalisation soignée et d'un jeu d'acteurs impeccable (Sean Penn a l'air plus vrai que nature) on peut être séduit par ce film à la double narration linéaire jouant sur les truismes psychologiques et larmoyants d'un anti-héros en perdition et qui ne possède pas grand chose: La scène du bar vaut, par exemple, tous les classiques... A mettre en parallèle avec ces nombreux films ou thèses sur l'assassinat de Kennedy démentant toute théorie de complot, de balle magique ou toute contre-théorie à la commission officielle Warren. Mais alors pourquoi les archives sont-ils légalement bloquées jusqu'en 2040 ?