Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,5
Publiée le 11 octobre 2010
La mauvaise éducation est un film précieux , soyeux, superbe comme bien d' autres almodovar. Ils nous compte la relation , les liens indéfectibles de deux jeunes hommes depuis leur premier émois de collégien jusqu' à leur ulitme "retrouvaille" sur un fond de film noir avec un scénario à tiroir très captivant. Sublime photographie , couleurs vives , jeux et directions des acteurs brillants , envolés baroques , sentiments à fleur de peau et le film qui prend fin sur le mot "passion", déclaration d' amour du réalisateur espagnol envers le cinéma ; décidemment plus je découvre cet almodovar , plus il me plait.
Très déçu. Le film ne manque pas de qualités (construction narratives, performances de Gaël Garcia Bernal et Javier Camara, ambiance de mystère sensuel assez troublante) mais il ne semble qu'ébauché. Le scénario ne fouille aucune situation, ne va pas au fond du problème et se perd dans des digressions inutiles. Un film frustrant et confus.
Almodovar est plus qu'un cinéaste,il est un révolutionnaire au même rang que Stanley Kubrick ou que Gus van Sant,avec ce très bon film,il ne respecte aucun codes et apporte aux spectateurs sa propre vision de l'enfance,des déviances de la religion,de l'amitié... à voir
Almodovar signe encore une fois une grande oeuvre, dans un style toujours particulier. Traitant à la fois du cinéma, de la religion chrétienne, de l'homosexualité, de la drogue, de la pédophilie... Le tout dans une histoire complexe mais bien construite. Le montage est relativement clair et l'on ne se perd pas. Au contraire, tout s'explique. Les dialogues sont très importants, avec un langage cher au réalisateur, des mots crus, sans détours. De belles performances d'acteurs pour des rôles riches mais pas faciles. Gael Garcia Bernal est touchant et incroyable de sincérité. Almodovar est connu pour magnifier les femmes. Ici, ce sont des hommes qu'il filme avec une grande maîtrise.
La Mauvaise Education est une magnifique enquête sur l'imagination. Celle qui permet de changer de sexe et de vie, au risque d'en mourir, celle, pas moins aventurière, qui pousse à faire des films et à en vivre.
En 2004, le festival de Cannes s'ouvrait pour la première fois avec un long métrage espagnol : "La Mauvaise éducation" de l'habitué Pedro Almodovar. Porté par le talent incroyable de Gael Garcia Bernal, l'oeuvre narre les relations entretenus à trois époques différentes par deux jeunes hommes Ignacio et Enrique de leurs premiers émois dans une école religieuse jusqu'à leurs retrouvailles. Le cinéaste tisse les souvenirs qu'il garde de ces trois époques cruciales que furent le franquisme, la fin du règne et la Movida ; par conséquent il s'agit sans doute de son film le plus douloureux, celui ou la part de soi prend plus souvent le pas sur la création artistique malgré une fin qui traine un peu en longueur. Une remarquable mise en abîme.
Un Almodovar au sommet de sa forme qui offre ici un film osé, prenant et émouvant. Si certains puritains jugeront certaines scènes osées, on ne peut que reconnaitre le talent du réalisateur à confectionner et mettre ne scène une histoire originale et émouvante, avec sa finesse habituelle. Si l'on est un peu décu par la courte partie accordée à l'enfance, contrairement à ce que l'affiche pouvait laisser entendre, le film reste un envoutement pour tous, une splendeur visuelle, menée par des acteurs sans faille, et dont l'émotion atteint son sommet lors de l'interpretation du mythique "Moon River" de Audrey Hepburn dans "Diamants sur canapés", en espagnol par l'un des enfants.
de bons acteurs, un scénario on ne peut plus captivant qui nous touche autant qu'il nous choque, bref du Almodovar dans toute sa plendeur, selon moi son meilleur film...
Du bon Almodovar ! Tout y est. Gael Garcia Bernal en Zahara est vraiment très bon. Une histoire intéressante et très bien menée. Et étant une fille, je ne peux pas ne pas mentionner le regard magnifique de Fele Martinez...