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    Thérèse Raquin
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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 713 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 novembre 2024
    Simone Signoret alias Thèrèse Raquin est au Cinèma de minuit dont la sobriètè n'a jamais ètè aussi convaincante! Souvenez-vous de cette hèroïne, à la petite vie derrière un comptoir caisse d'une maison de confiance où il ne se passe rien! spoiler: Sa rencontre avec un brave camionneur sans le sou va bouleverser son existence! Partir avec un bellâtre italien par le train sans rien dire à personne...comme des voleurs! C'est le seul moyen d'être uni pour Raf Vallone et la Signoret, deux amants poussès au suicide à cause d'un amour impossible!
    Adapter Zola n'est pas chose facile plus particulièrement quand Marcel Carnè transpose son histoire d'adultère à l'èpoque actuelle! La ville de Lyon est là, abstraite à souhait, sur des fonds de Zola pour les scènes d'intèrieur! Signoret, Vallone, Lesaffre en maître chanteur sont remarquables! La plus impressionnante, c'est peut-être encore Sylvie qui ècoute plus qu'elle ne parle en laissant filtrer, goutte à goutte, l'angoisse! Un classique...
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 625 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mai 2013
    Thérèse est une jeune femme qui a été contrainte par sa tante à un mariage arrangé avec son cousin, mariage auquel elle n’a pas osé s’opposer car la dite tante l’a recueillie à la mort de ses parents. On comprend vite que Thérèse n’est pas du tout épanouie dans cette union car le mari est avant tout un fils à maman que celle-ci surprotège et qui a trouvé grand bénéfice à imposer à Thérèse de prendre sa relève. Elle vit d’ailleurs toujours avec le couple et régente la vie de la maisonnée. Thérèse s’occupe dorénavant à sa place du commerce de tissus qu’elle possède et la vieille tante organise des parties de cartes tous les jeudis qui ont pour seul but de les satisfaire elle et son fils et de renforcer leur complicité ! Cette triste vie de la jeune femme pourrait durer encore longtemps si l’amour, le vrai, ne pointait pas le bout de son nez sous les traits d’un bel ouvrier italien devenu par incidence ami du mari de Thérèse…
    Dès la première scène, le tour de force de Marcel Carné est de nous montrer combien Thérèse se sent isolée dans ce drôle de trio où le véritable couple est en fait formé par la mère et son fils. Ils sont au bord du Rhône ( l’histoire se déroule à Lyon). Le mari de Thérèse joue à la pétanque soutenue par sa « maman » alors que Thérèse, dos tourné, contemple le fleuve qui s’écoule, en toute liberté, liberté qui a elle lui fait si cruellement défaut ! On pense tout d’abord que Thérèse est la sœur de l’homme, vu comment la veille femme s’adresse à elle en la tançant. On comprendra plus tard seulement le vrai lien de parenté entre les deux jeunes gens et la raison de notre méprise.
    Il faut saluer dans ce film la performance du jeu de Simone Signoret (dont ce film signera un des accès à la notoriété), tout en retenue et qui porte sur le visage toute la souffrance et la frustration due à la résignation. Pourtant Thérèse est quelqu’un de caractère qui ne s’en laisse pas compter mais ses valeurs morales et la dette dont elle se sent redevable vis-à-vis de sa vieille tante l’empêchent de briser ses chaînes.
    Lorsque l’amour se présente à elle sous les traits de Laurent, elle préfère d’abord y renoncer (elle refuse de s’enfuir avec lui) puis choisit pour y parvenir de tenter de convaincre son mari qu’il vaut mieux mettre un terme à leur union. Ce qui est dramatique, c’est que l’on comprend bien que c’est son entêtement dans l’honnêteté qui va faire indirectement son malheur…
    Ce film, que l’on pourrait avoir quelques réticences à regarder vu sa date de réalisation, est passionnant de bout en bout et surtout n’a pas pris une ride. En plus de nous toucher par le destin pathétique de Thérèse et de son amoureux, Carné grâce à une mise en scène très maîtrisée manie aussi parfaitement bien le suspense et la tension dramatique (scène notamment où la tante monte dans la chambre de Thérèse alors que les 2 amants s’y sont réfugiés). Le regard de la vieille tante à la fin du film fait ainsi froid dans le dos et est annonciateur des tourments futurs de Thérèse
    Cependant, ce que l’on peut reprocher au réalisateur, et que déjà soulignèrent en négatif les critiques de l’époque, est de s’être bien éloigné de la trame narrative du roman de Zola dont pourtant il affirme s’être inspiré dès le générique d’entrée ! En effet, chez Zola, les personnages de Thérèse et de Laurent sont décrits comme soumis à leurs désirs et leurs pulsions ce qui les conduit au meurtre prémédité du mari puis à la folie destructrice, alors que chez Carné, la morale et la droiture des 2 amants restent assez constantes et c’est d’ailleurs ce qui rend leur histoire et le drame qui la clôt si touchants.
    Ne boudons donc pas notre plaisir et avouons que, même si le film de Carné eut peut-être mérité un autre titre que celle d’une héroïne mal retranscrite (Carné cherchait-il par là-même à profiter du succès du roman de Zola ?), il n’en demeure pas moins d’une grande maîtrise dans sa mise en scène, révèle le talent d’actrice de Simone Signoret et a le mérite de dénoncer le carcan marital et la toute puissance d’une société paternaliste que subissaient beaucoup de femmes de l’époque.

    « La progression dramatique […] est admirablement conduite, depuis le moment où nous voyons Thérèse lentement asphyxiée par le cadre médiocre dans lequel elle vit, jusqu’aux révélations que lui apporte sa rencontre avec Laurent. Le réseau serré dans lequel les 3 personnages vont se débattre est dessiné d’un trait sans défaillance et on ne saurait relever un temps mort, une longueur dans un film que, je le répète, on ne songe à discuter qu’après coup et quand on a rendu un hommage sans réticence à un admirable technicien. »
    G. Charensol « Les nouvelles littéraires » 1953
    Lion d’Argent à Venise
    Glouyie
    Glouyie

    15 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 mai 2016
    Certains diront que c'est un bon film mais quand je regarde un film qui s'appelle "Thérèse Raquin" je m'attend d'abord à ce qu'il y ait un peu plus de points communs avec le livre. Les seuls passages qui relient le film au livre sont les prénoms des personnages, et [spoiler]Camille qui meurt (et encore ce n'était pas la même mort!)[spoiler]
    Assez déçue.
    Ryce753
    Ryce753

    21 abonnés 431 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mai 2013
    Inspiré du roman d'Emile Zola, ce "Thérèse Raquin" est un excellent drame noir, sombre et pessimiste signé par le réalisateur Marcel Carné. Aidé par de bons comédiens et un scénario bien écrit, Carné réalise là un de ses meilleurs films comme l'était aussi le très bon "le jour se lève" avec Gabin. Un petit mot également sur la musique dont le thème musical, assez joli, est en parfaite adéquation avec l'ambiance à la fois romantique, mélancolique et triste du film. Un classique des années 50 comme il y en avait beaucoup à cette époque fertile pour le cinéma français.
    Guillaume836076
    Guillaume836076

    81 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 novembre 2020
    Bien sûr comme toute adaptation il y a des aspects de l'histoire originelle qui sont sacrifiés. J'ai lu Thérèse Raquin plusieurs fois. J'ai vu Thérèse Raquin plusieurs fois. Les différences sont évidentes.L'aspect psychologique et obsessionnel de leur culpabilité peu abordé par Carné à l'écran. Cependant, ce film reste, pour moi, un des meilleurs du réalisateur et le meilleur de sa période d'après guerre (n'ayant pas vu "Les Tricheurs" et "Les Portes de la nuit"). Tous les codes du cinéma "réaliste" d'avant guerre imprègnent l'adaptation et la mise en scène. Et c'est une réussite de ce point de vue là au niveau de l'atmosphère et du jeu des acteurs, tous superbes: Signoret, Vallone, Jacques Duby et, surtout, l'impressionnante Sylvie, qui excelle tant dans l'emphase que suppose son rôle de mère toute puissante que dans le mutisme, jouant de ses regards lourds de sens, quand elle reste paralysée par le choc de la mort de son fils..
    Comme le dit Patrick Brion, ce film est le dernier représentant du cinéma d'hier (le réalisme poétique), car après Thérèse Raquin, ce cinéma ne fera plus recette et n'aura plus de digne représentant. Le cinéma évolue comme la société d'après guerre évolue: le chemin vers une nouvelle vague...1953, fût une année charnière... Mais c'est une autre sujet.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    752 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mai 2013
    Pas lu le roman d’Emile Zola, mais parait-il que cette adaptation n’est pas vraiment d’une grande fidélité au matériau d’origine. Quoi qu’il en soit et grâce à une histoire passionnante, à la formidable prestation des comédiens (Simone Signoret, Raf Vallone et Roland Lesaffre sont parfaits) et à la subtile mise en scène d’un Marcel Carné totalement à son aise, j’ai particulièrement bien apprécié ce mélodrame français des années 50.
    Jean-François S
    Jean-François S

    51 abonnés 668 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 août 2010
    Transposition moderne de l'oeuvre d'Emile Zola. Carne prouve ici qu'il n'a rien perdu de son génie malgré le peu de moyen qu'on lui a octroyé pour faire ce film. On reconnait ici son sens du détail jusqu'au moindre accessoire.
    Caine78
    Caine78

    6 703 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2007
    Du très grand cinéma à la francaise. Alors bien sur, quand Carné adapte Zola, on imagine bien comment tout cela va se finir, mais l'on ne peut s'empêcher d'être impressionné par l'incroyable maitrise de Carné, dans son style si personnel et inimitable. L'atmosphère est rendue de manière brillante, et Simone Signoret signe sans aucun doute l'une de ses plus belles prestations. Autour d'elles, les autres acteurs sont tout aussi brillants, à l'image de la toujours magistrale Sylvie et de l'excellent Roland Lesaffre, jouant l'un des thèmes basiques de Carné : Le Destin. Bref, un grand et beau film désenchanté, que l'on oubliera pas de sitot.
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juin 2022
    Adapter le roman de Zola est peu aisé, notamment à cause de cette question des tempéraments – notion médicale propre au XIXe siècle et qui s'illustre mieux par des mots que par des images : Carné s'en sort avec les honneurs en modifiant des éléments majeurs du matériau d'origine. La cadre spatio-temporel est modifié puisque le Paris de 1860 est abandonné au profit du Lyon de 1950, une manière de s'ancrer dans le réel d'une France d'après-guerre gangrénée par le racisme – le personnage de Camille est un bel exemple de xénophobe rance, ne pouvant supporter Laurent, représentant la vague d'immigration italienne. Outre le lieu et le moment de l'action, la nature du meurtre et toute la seconde partie du roman sont modifiées : Carné abandonne en effet la dimension psychologique et fantastique de Zola pour mettre en scène une intrigue policière efficace à défaut d'être originale et passionnante. La logique de renversement qui voit deux personnages complices et forts devenir soudainement acculés est respectée ; sa réussite doit en grande partie à la puissance d'incarnation de ses principaux acteurs, Simone Signoret en tête, en femme fatale plus fragile que séduisante. En somme, "Thérèse Raquin" est un film solide, bien mené, qui prend avec intelligence ses distances avec le classique littéraire.
    Roub E.
    Roub E.

    952 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juillet 2024
    Un des très beau film de Marcel Carné avec cette adaptation de Zola à une période contemporaine pour son auteur. Celui ci met en valeur ses personnages en premier lieu Simone Signoret très sobre fait passer énormément d émotions avec cette femme que la vie n a pas épargné et qui voit débouler dans sa vie l amour fou. Mais aussi un formidable Jacques Duby en mari souffreteux que son insignifiance rend détestable. Les dialogues sont ciselés et font aussi beaucoup pour la réussite du film.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 149 abonnés 5 133 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 mars 2021
    Oh je risque d’être très sévère avec l’adaptation.
    Passons sur le film qui est honnête et d’une très bonne facture.
    Mais l’adaptation est très décevante. Trop de sourires, trop de bonheur. Trop de pleurs. Trop de beauté chez SS.
    Le livre est une descente aux enfers de deux personnages qui deviennent fous.
    On se fiche du maître chanteur. Pas intéressant. Ce n’est pas ça le film. Et c’est pourtant le parti pris du réalisateur.
    On veut s’intéresser au chat. Oui. Ses regards qui ont tout compris. La vieille, le cadavre ambulant, elle est où ?
    Je ne suis pas objectif mais ce n’est pas Thérèse Raquin. C’est inspiré de....
    ferdinand75
    ferdinand75

    549 abonnés 3 869 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mars 2021
    Un excellent film de Marcel Carné , pourtant pas un des plus connu. Une réalisation sobre mais dense et profonde pour ce drame presque shakespearien. Simone Signoret est exceptionnelle et tient là un de ses meilleurs rôles. La ville de Lyon est magnifiquement filmée, avec ses petites rues , la vieille ville et ses traboules.On sait que la fin sera dramatique , et l'on vit l’étouffement de ce milieu petit-bourgeois oppressant et confiné . Les parties du jeu de société des petits chevaux autour d'un verre de porto sont vrai régal. Carné , un monument du cinéma français.
    Hotinhere
    Hotinhere

    551 abonnés 4 958 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mars 2021
    En adaptant librement le roman de Zola, Marcel Carné réalise un film noir à l'américaine, à l'atmosphère sombre et à l'intrigue prenante, soutenu par l'excellente interprétation de Simone Signoret.
    Renaud  de Montbas
    Renaud de Montbas

    30 abonnés 683 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 septembre 2021
    Il est évident que quand on s'appelle Simone Signoret, qu'on a un mari qui ne ressemble à rien (et qui fait ca très bien) et une belle mère acariatre, on a tot fait de tomber dans les bras du ténébreux Raf Vallone. Encore une superbe melo d'epoque signé Marcel Carné. 3.5 / 5
    SB88
    SB88

    24 abonnés 1 160 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 septembre 2022
    Agréable découverte ! On voit l'ancien Paris, l'histoire est bien menée, les personnages bien brossés !
    3,5/5
    Les meilleurs films de tous les temps
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